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Paul Aïzpiri

peintre et lithographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Paul Aïzpiri né le à Paris et mort dans la même ville le [1] est un peintre et lithographe français[2].

Faits en bref Naissance, Décès ...

Il est rattaché au courant de la Jeune Peinture de l'École de Paris.

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Biographie

Élève de l'École Boulle à Paris, puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts où il est admis en 1936 dans l'atelier de Fernand Sabatté[3], Paul Aïzpiri expose au Salon d'automne juste après la Libération et obtient le troisième prix du Salon de la Jeune Peinture en 1951. Installé alors au 9, rue Falguière[4], c'est sous la présidence de Pierre Descargues, avec pour vice-présidents Paul Rebeyrolle et Gaëtan de Rosnay, qu'il est, aux côtés de Bernard Buffet, Paul Collomb, Michel de Gallard, Pierre Garcia-Fons, Daniel du Janerand, Jean Jansem, Mireille Miailhe, Michel Patrix, Raoul Pradier et Michel Thompson, membre du comité qui le fonde l'Association dite de la Jeune Peinture[5].

Dans sa peinture et ses lithographies, observe Yvon Taillandier, « le volume n'est pas rendu par le modelé, mais par les contours. La suppression de la perspective atmosphérique, les libertés prises avec la perspective linéaire, l'importance donnée aux effets de matière, contribuent à créer une atmosphère chaude, confinée et irréelle »[6].

Surtout connu au Japon, ses œuvres sont exposées en permanence au Nakata Museum (en) d'Onomichi[7],[8].

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Œuvres

Contributions bibliophiliques

Peintures murales

Parolier de chanson

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Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Parvillée, Paris, 1943[11].
  • Galerie d'Art, Liège, Verviers, 1946.
  • Musée de l'Athénée, Genève, 1952[11].
  • Galerie Framond, Paris, 1952[11].
  • Galerie Drouant-David, Paris, 1953[11].
  • Galerie d'Art, Heerlen, 1953[11].
  • Galerie Robert Martin, Alger, 1953[11].
  • Galerie Paul Pétridès, Paris, 1954[11], juin 1955[12], 1956, mai-juin 1957[6], 1958, 1959[11], novembre 1961.
  • Galerie Wildenstein, New York, 1956[11].
  • Galerie Cardo-Matignon, Paris, 1958.
  • Galerie Ohana, Londres, 1959[11].
  • Galerie Acosta, Los Angeles, 1959[11].
  • Galerie Romanet, Paris, 1963, 1965, juin 1969.
  • Galerie Ducastel, Avignon, 1967, 1969, 1970, 1971, 1972, 1974, 1989, 1996, 1998.
  • Galerie Tamenaga, Tokyo, 1971, 1982, 1984, juin 2016[13].
  • Galerie Tamenaga, Paris, 1972, 1976, juin 1984 (Aïzpiri - Venise), 1987, avril mai 2014, avril 2016[13].
  • Galerie du Bateau ivre, Bruxelles, 1972.
  • Temma-Ya, Hiroshima, Okayama, 1973.
  • Galerie Longchamp, Nice, 1985.
  • Château de Val, Lanobre, 1985.
  • Galerie Ferrero, Genève, 1986.
  • Jean Art Gallery, Seoul, 1986.
  • Château de Val, Lanobre, 1985.
  • Rétrospective Paul Aïzpiri, Espace Cardin, Paris, 1990.
  • Château de Vascœuil, 2000.
  • Yamazaki Mazak Museum, Nagoya, 2016.

Expositions collectives

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Réception critique

  • « Une sorte d'opium pictural qui eût sans doute plu à Charles Baudelaire. » - Raymond Charmet[23]
  • « Le caractère insolite que donne la superposition sensible des matières se retrouve aussi dans la juxtaposition des couleurs et des formes carrelages : carreaux de casquette ou de veste qui déconcertent l'œil, profusion de petites figures linéaires qui ressemblent à des signes de ponctuation enfoncés dans la masse de la couleur, etc. Enfin, l'insolite est également perceptible dans les rapprochements inattendus d'objets : oiseau sur une épaule, voilier sur une table, ou encore clown coiffé d'un chapeau de paille. Ainsi l'art d'Aïzpiri ne manque-t-il pas de séduire ; mais il semble moins destiné à produire une impression profonde qu'une impression vive. » - Revue Connaissance des arts[12]
  • « Tout se passe comme s'il y avait en lui deux courants, deux tendances qui s'opposent et résolvent leur contradiction dans un heureux accord. Emporté par un lyrisme expressionniste, baroque ensuite, une part de lui réagit et contrôle, tempère et impose. Les fulgurations de ses couleurs ne vont jamais jusqu'à la brutalité, se calmant aussitôt de finesses e-t de subtilités. Les déformations ne sont jamais grimaces des corps, des visages ou des objets, tout en demeurant expressives et faisant bien sentir ce que nous devons éprouver. Cette part lucide, constructive, alliée avec l'autre, qui le pousse à s'extérioriser vigoureusement, impose des cadres solides à ses effusions, les contraint à l'ascèse de la synthèse. » - Jean Dalvèze[24]
  • « Aïzpiri ne nous a pas montré une Venise conventionnelle. Interprétant la doctrine du naturalisme, il a estimé que le peintre avait le droit de voir la nature à travers un tempérament - le sien. Il n'a eu cure ni de la nacre ni de la fluidité du paysage vénitien. Il l'a stabilisé dans des couleurs stridentes. Il a infligé la discipline à cette ville ondoyante dont il a su pourtant fixer ls nuances essentielles sur des toiles de petit format. Il a parfois meurtri Venise : c'est pour en rapporter dans ses filets les émaux du trésor de Saint-Marc, les mosaïques du temps où elles rutilaient. » - Pierre Mazars[25]
  • « L'écriture parée de tons émaillés de cet peintre basque dissimule un fond de mélancolie sous une palette à l'orientale et un graphisme complexe. » - Gérald Schurr[26]
  • « Rapidement, durablement, la couleur triomphe. À partir de 1952, Vincent Van Gogh, dont il apprécie l'écriture déchiquetée, torturée, en accord avec la souffrance de la nature, inspire au peintre un nouveau toucher et une palette plus colorée : finies les atmosphères évoquant les lendemain difficiles de la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, la couleur s'intensifie au point de prendre en compte les stridences du fauvisme. Le dessin déchiqueté des années 50 cède la place à un trait plus discret ou même pratiquement inexistant. Aux scènes de rues entrevues à Marseille, aux petits métiers ambulants peints autour de 1948, succède un autre univers : celui du cirque qui occupe une place centrale dans l'œuvre. Ce monde enchanteur lui est familier depuis toujours et, plus encore, depuis sa rencontre avec Gilles Margaritis. Son burlesque et son baroque se marient pour nourrir l'inspiration. Pour longtemps, les faces colorées des clowns et des jongleurs, celles de monsieur Loyal, quand ce ne sont pas les personnages de la Commedia dell'arte, régentent l'univers du peintre. » - Éric Mercier[21]
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Récompenses et distinctions

Collections publiques

Drapeau de l'Australie Australie

Drapeau de la Belgique Belgique

France

Drapeau du Japon Japon

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

Drapeau de la Suisse Suisse

  • Pully, musée d'Art de Pully.
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Collections particulières

Notes et références

Voir aussi

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