Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Philippe Cara Costea

peintre, lithographe et sculpteur français (1925-2006) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Philippe Cara Costea
Remove ads

Philippe Cara Costea, né le à Méréville, à l'époque dans le département de Seine-et-Oise, et mort le [1], est un peintre, lithographe et sculpteur français[2].

Faits en bref Naissance, Décès ...
Remove ads

Biographie

Résumé
Contexte

Né d'un père roumain et d'une mère française, Philippe Cara Costea est le père de l'auteur de bandes dessinées Carabal et le frère du comédien Bernard Cara (1931-1985).

Formation

Thumb
Académie de la Grande Chaumière, Paris
Thumb
le 31, rue Galande où vécut Philippe Cara Costea

Philippe Cara Costea fait ses études secondaires au collège Stanislas à Paris avant d'entrer à l'École des beaux-arts de Paris, puis à l'Académie de la Grande Chaumière, dans l'atelier d'Émile Othon Friesz.

En 1947, il part à Tahiti sur les traces de Paul Gauguin, en compagnie de son ami avec qui il fréquenta le collège Stanislas, le peintre Philippe Lejeune qui deviendra le fondateur de l'École d'Étampes. Il obtient une bourse d'État en 1955.

En plus de nombreuses expositions en France (il est avec Georges Feher, Alain Mongrenier et Jacques Van den Bussche l'un des artistes permanents de la galerie Jean-Claude Bellier), il est aussi présent à l'étranger : Lausanne, Tunis, New York Coliseum, San Francisco, Cologne, Bruxelles. Installé au 31, rue Galande à Paris[3], il est sociétaire de tous les grands salons nationaux : Salon d'automne, Salon des artistes français, Salon de la Société nationale des beaux-arts, Salon d'Angers, Salon du dessin et de la peinture à l'eau, Salon de la Jeune Peinture, Salon Comparaisons, etc.

Remove ads

Distinctions

Sélectionné pour le Prix Drouant-David de la Jeune Peinture en 1952 et pour le Prix Othon-Friesz en 1958, il obtient le prix Camille-Renault (1953), le prix Charles-Morellet (1954)[4], le prix du Club du tableau, la médaille d'or au Salon des artistes français (1978, 1988), le prix de l'Académie des beaux-arts (1988), le grand prix Baudry (Fondation Taylor, 1996), et la médaille d'or du Salon de Montmorency (1983).

Remove ads

Œuvre

Résumé
Contexte

Verdures, Marines, Groupes où il s'est souvent lui-même représenté, Orchestres inspirés par un ami violoniste dans un orchestre français, Cathédrales, avec principalement Sainte-Croix d'Orléans, Nus féminins en peinture et en sérigraphie, lithographie et pastel.

Dans le domaine de la sérigraphie, Cara-Costea initie et organise, au sein de l'association d'artistes Jeune Peinture, la publication sous le titre de Sérigraphies originales d'une suite de cinq numéros (tirages limités et exemplaires numérotés) qui paraissent entre 1949 et 1953, chaque numéro étant créé sur un thème, soit successivement: Io, la vierge à cornes de vache, Les mères, Job, Autoportraits, et La mort. À Cara-Costea, chef de file de cette publication bibliophilique[5], se joignent Paul Aïzpiri, Nicolas Carrega, Roger Chastel, Antoni Clavé, Paul Collomb, Gabriel Dauchot, Édouard Goerg, Jean Jansem, Philippe Lejeune, Bernard Lorjou, André Minaux, Orlando Pelayo, Paul Rebeyrolle, Gaëtan de Rosnay, Claude Roederer, Claude Schurr, Jean Souverbie et Jacques Yankel[6].

En tant que lithographe, Cara-Costea illustre l'ouvrage de poèmes Belle chair d'Émile Verhaeren[7].

Son travail en sculpture comprend de nombreux nus féminins, en bois et plâtre, en particulier une femme accouchant seule, et une tête d'enfant en bronze.

Il a réalisé quatre œuvres monumentales pour sa ville de Méréville[8] 91660 :

Thumb
Église Saint-Pierre-ès-Liens, Méréville

Pour le collège Hubert Robert de Méréville, un bas-relief de 1976 représente un groupe d'enfants jouant, en creux sur le mur d'enceinte, face au cimetière où il repose. Pour l'église Saint-Pierre-ès-Liens de Méréville, il réalise en 1970 la grande croix de six mètres sculptée en creux dans un tronc d'Iroko de plus d'une tonne et quatorze vitraux semi-circulaires représentant la vie du Christ (inspirés des Mystères du Rosaire). Les deux premiers furent réalisés en 1942 sous l'Occupation et sans l'aide d'un atelier. Le reste de l'œuvre (1998) suivit l'installation de la grande croix, réalisée après l'incendie de 1959 qui nécessita la restauration de l'édifice roman.

Les quatorze stations du Chemin de Croix en négatif c'est-à-dire en creux sur une plaque d'acier (inspirés de la Passion du Vendredi Saint), ont été achevés après sa mort par les amis de l'association qu'il avait fondée en 1990.

Remove ads

Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Drouant-David, Paris, 1950[9].
  • Galerie Paul Vallotton, Lausanne, 1952[4].
  • Librairie Sautier, Paris, 1953[4].
  • Galerie Carlier, Paris, 1953.
  • Galerie Suillerot, Paris, 1953.
  • Galerie Monique de Groote, Paris, 1953.
  • Galerie Jean-Claude Bellier, Paris, juin-, juin-, 1966, [10], 1968, 1969, 1974.
  • Galerie Gmurazynka, Cologne, 1967.
  • Galerie Isy Brachot, Bruxelles, 1969.
  • Festival d'Étampes, Hôtel Anne-de-Pisseleu, mai-.
  • Galerie Musson, Orléans, 1971.
  • Galerie Traiz, Versailles, .
  • Galerie Helios, Paris, 1978.
  • Galerie Ventadour, Saint-Émilion, 1979.
  • Musée d'Étampes, 1984.
  • Galerie d'art de la place Beauvau, Paris, février-, 1987, , janvier-.
  • Musée municipal d'Étampes, - .
  • Galerie Atelier 33, Bordeaux, 1985.
  • Galerie L'Art ancien, Orléans, .
  • Galerie Présences, Bruxelles, .
  • Galerie de l'Ancien Courrier, mai-.
  • Galerie Florence Basset, Flassans-sur-Issole, septembre-[11].
  • Philippe Cara Costea, hommage - "Dix ans déjà, Centre culturel de Méréville, septembre-.
  • Philippe Cara Costea, 1925-2006, Musée intercommunal d'Étampes, octobre-.
  • Philippe Cara Costea - Palettes d'une vie, Fonds Labégorre, Seignosse, février-mars 2020[12].

Expositions collectives

Remove ads

Collections publiques

États-Unis

France

Collections privées

Citations

Dits de Philippe Cara Costea

  • « Trop s'approcher de la nature comme une planète du soleil, c'est se consumer, s'en écarter, c'est se paralyser. L'artiste doit trouver la bonne distance pour s'exprimer et garder sa pudeur. » – Philippe Cara Costea[18]

Réception critique

  • « Une écriture vive qui rappelle celle de Gruber. Nus, natures mortes, scènes de plage, orchestres: une imagerie poétique et abondante où les couleurs chantent avec distinction. »Gérald Schurr[19]
Remove ads

Publications

  • Peintures et sculptures, livre relié couverture pleine toile rouge dorure au fer, format carré 21 × 21 cm 160 p. Éd. Arts Graphiques d'Aquitaine, 1983
  • La mémoire de Demain, livre relié couverture pleine toile verte dorure au fer, format horizontal 30 × 22 cm 120 pages. Éd. P.Bertrand, 1995
  • [Catalogue rouge], brochure couverture pelliculée rouge, format vertical 21 x 29,7 cm, 10 pages, Paris, Éd. Peinture et Promotion, 1991.
  • [Catalogue bleu, les vitraux de Saint-Pierre-ès-liens de Méréville], brochure couverture pelliculée bleue, format carré 21 × 21 cm 6 pages, édité aux frais de l'artiste. 1998
  • [Galerie virtuelle sur Internet « Un peintre une vie »], réalisée du vivant de l'artiste par un ami, le site a été figé après l'inauguration de la dernière œuvre (chemin de croix), puis confiée par l'auteur suivant accords, au site de l'association ADSM qu'il avait fondée[20]
  • [Livre Un peintre, une ville] livre relié couverture pelliculée, format carré 21 × 21 cm 60 p. quadri. Édité par l'association ADSMe (fondée par le peintre en 1990) 2016 à l'occasion d'une exposition anniversaire de sa disparition en 2006. Le livre réalisé par l'auteur du site Internet, avec en plus de nombreux témoignages de gens qui l'ont connu, l'ouvrage reprend toute la partie "Mérévilloise" de son œuvre. Disponible auprès de l'association.
Remove ads

Notes et références

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads