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Liste des comtes d'Albon puis dauphins de Viennois
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Les comtes d’Albon puis dauphins de Viennois, seigneurs du Dauphiné de Viennois, furent les premiers à porter le titre de dauphins de Viennois.
Concernant ce surnom trois légendes s'affrontent, l'une nous dit qu'un dauphin (kêtos) aurait remonté le Rhône et aurait été vu a Vienne, la seconde que c'est le dialecte Do Vienné qui aurait fait en Allemand Do Fienné, la troisième que Vienne était une colonie de Grèce : Delphes, et de ce fait de nombreux comtes d'Albon ont porté comme second prénom Dauphin auquel il rajoutait de Viennois, équivalent assez peu courant au masculin du prénom féminin Delphine (ou Dauphine), et ce depuis Guigues IV Dauphin, comte d'Albon de 1133 à 1142. Ce prénom, Dauphin (Delphinus en latin) est vraisemblablement issu (recherches de Georges de Manteyer à la fin du XIXe siècle) d'un "surnom de baptême" donné à l'un des enfants de la dynastie d'Albon au début du XIe siècle.
Une branche des comtes d'Auvergne avait pris le titre de dauphin d'Auvergne, en parallèle, titre qui subsista jusqu'à la Révolution française, alors que le titre de Dauphin de Viennois passa après Humbert II dans la Maison royale de France à Charles (futur Charles V roi de France), fils du duc de Normandie (Jean II, roi de France).
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Titres et Possessions
Résumé
Contexte
Liste non exhaustive des titres et possessions que portèrent les dauphins de Viennois suivant les périodes :
- seigneurs de Meillonnas[1] sous les dauphins issus de la Tour du Pin fin du XIIIe siècle ;
- « La seigneurie de Montluel comprenait une grande partie de la Valbonne. Elle resta possédée par les seigneurs qui en avaient pris le nom jusqu'à Jean de Montluel, qui, se voyant sans enfant, en fit donation, le 12 février 1326, à Humbert, dauphin de Viennois, son parent. Humbert jouissait déjà de la seigneurie de Pérouges, provenant des comtes de Forez et de Lyon, acquise, en 1319, de la maison de Genève. En 1327, il acheta celle de Gourdans des seigneurs d'Anthon et se fit céder, pour la rançon de Guichard, sire de Beaujeu, fait prisonnier à la bataille de Varey, celles de Meximieux et du Bourg-Saint-Christophe. Son successeur s'empara, quelques années plus tard, de vive force, sur Edouard de Beaujeu, de la seigneurie de Miribel, qu'il annexa à ses possessions de la Valbonne. Toutes ces terres, cédées à la France par le dernier dauphin de Viennois, furent remises par voie d'échange, le 5 janvier 1354, à Amédée V, comte de Savoie. La sirerie de Coligny apparaît dès le Xe siècle. Elle comprenait non-seulement le Revermont, qui en fut le noyau, mais encore Cuiseaux, Saint-Amour, Cressia, Gigny en Comté, et se prolongeait jusque dans le Bas-Bugey, au bord du Rhône. Partie de la souveraineté de cette riche sirerie passa, au XIIIe siècle, par suite de mariage, aux seigneurs de Montluel, partie aux sires de la Tour-du-Pin. Humbert de la Tour, dauphin de Viennois, céda toutes ses possessions, à l'exception de celles du Bas-Bugey, formant ce qu'on appelait la Manche de Coligny, à Robert, duc de Bourgogne, lequel les remit, en 1289, à Amédée VI, comte de Savoie, qui les unit à sa terre de Bresse, de Montluel »[1].
Les Dauphins incorporèrent à leur domaine, à la suite du mariage en 1253 de Guigues VII de Viennois, baron de Faucigny par son mariage avec Béatrice de Faucigny qui resta aux affaires jusqu'en 1304, les baronnies de Faucigny, de Beaufort et plusieurs autres châtellenies ; des terres éloignées du Dauphiné et menaçantes pour la Savoie. Un certain nombre de futurs conflits entre les deux voisins ont pour objet ces terres jusqu'au milieu du XIVe siècle. Les Dauphins gardent le Faucigny jusqu'à sa vente, en 1348, au roi de France. Le mari de Béatrice, Guigue VII, prend l'entière possession du Faucigny ainsi que des châteaux dans le Chablais que possède son beau-père, comte de Savoie[2].
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Châtellenies tenues en nom propre ou en fief des comtes d'Albon, puis dauphins de Viennois
- château d'Albon, à Albon (XIIIe siècle-?) ;
- château des Allymes, à Ambérieu-en-Bugey (ca. 1310-1335) ;
- château de Beaufort, à Beaufort (1261-1304 ; 1308-1348) ;
- château de Bellecombe, à Chapareillan ;
- château de Bonneville, à Bonneville (1282-1355) ;
- château de Briançon (1070);
- château de Chabrillan, à Saint-Vallier (XIIe siècle) ;
- château de Châtillon-d'Azergues, à Châtillon (Rhône) (XIIIe siècle);
- château de Clérieux, à Clérieux, XIe siècle, (1280-1327);
- château de Clermont, à Chirens (1260-1319);
- château de Cornillon, à Fontanil-Cornillon ;
- château du Cuchet, à Saint-Sorlin-en-Bugey ;
- château de la Buissière, à La Buissière ;
- Château d'Hermance, à Hermance, (XIIIe siècle) ;
- château de La Roche de Glun à La Roche-de-Glun (1262-1327);
- château des Loives, à Roybon ;
- château de Miribel, à Miribel (1348-1349) ;
- château de Montbonnot, à Montbonnot-Saint-Martin ;
- château de Montclus, à Montclus (1251-1297);
- château du Montellier, au Montellier (1327-????) ;
- château de Montfleury, à Corenc ;
- château de Montfort, à Crolles ;
- château de Montluel, à Montluel (1326-1349) ;
- château de Moras, à Moras-en-Valloire (1009-1349);
- château de Morêtel, à Morêtel-de-Mailles (1251-1341);
- château des Outards, à Beaufort (1304-1348) ;
- château de Pariset, à Seyssinet-Pariset ;
- cité médiévale de Pérouges et son château, à Pérouges (1319-1349) ;
- château de Poncin, à Poncin ;
- château de Saint-André, à Briord (?-1343) ;
- château de Saint-Denis-en-Bugey, à Saint-Denis-en-Bugey (début XIVe siècle-1349) ;
- château de Saint-Germain, à Ambérieu-en-Bugey (1282-1321) ;
- château de Sallanches, à Cordon (1339-1345)[3].
- château de Septème, à Septème (à partir de 1355)[4] ;
- tour du Treuil, à Allevard (1316) ;
- château de Vals, à Saint-Uze ;
- château de Varey, à Saint-Jean-le-Vieux (v.1334-1349);
- château de Vaulx, à Vaulx-en-Velin (1270-1317).
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Dynastie d'Albon
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Dynastie de Bourgogne
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Dynastie de la Tour du Pin
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Notes et références
Voir aussi
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