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Dorothy Dandridge

actrice, chanteuse et danseuse afro-américaine (1922-1965) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Dorothy Dandridge
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Dorothy Dandridge est une actrice et chanteuse américaine née le à Cleveland (Ohio) et morte le à West Hollywood (Californie). C'est la première actrice afro-américaine à s'être imposée à Hollywood[réf. nécessaire].

Faits en bref Nom de naissance, Naissance ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Jeunesse et formation

Fille du pasteur Cyril Dandridge et de la comédienne Ruby Butler Dandridge, elle apprend à chanter et danser avec sa mère. Parallèlement, la jeune fille et sa sœur aînée, Vivian, se produisent, sous le nom des « Wonder Kids », dans des spectacles religieux dans des églises baptistes afro-américaines. Sillonnant les États-Unis, les deux sœurs sont toutes deux très vite repérées par un découvreur de talents de la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1932, elles s’installent donc à Hollywood[1],[2],[3],[4],[5].

Carrière

En 1934, les sœurs Dandridge sont rejointes par la jeune chanteuse Etta Jones. Ainsi reformé, le groupe se fait désormais appeler les Dandridge Sisters (en). En 1937, elles apparaissent dans le film It Can't Last Forever (en) aux côtés de Ralph Bellamy. La même année, Dorothy joue seule un petit rôle, dans Un jour aux courses des Marx Brothers, et se fait engager au célèbre Cotton Club. Le trio se reforme en 1939 pour présenter, au Central Theatre de Broadway, la comédie musicale Swingin' the Dream produite par Erik Charell[2],[3],[4],[6],[7].

Dans les années 1940, Dorothy Dandridge prête sa voix à plusieurs courts métrages d’animation, et joue des rôles de complément dans plusieurs productions cinématographiques, parmi lesquelles : La Fille du péché (1941) avec John Wayne, Deux Nigauds cow-boys (1942) avec Bud Abbott et Lou Costello, Jordan le révolté (1942) avec Alan Ladd et Depuis ton départ (1944) avec Claudette Colbert. Artiste complète, elle chante également, toujours sur les scènes de Broadway, dans Meet the People[8] (1940-1941), un spectacle musical de Danny Dare (en), ainsi que dans l’orchestre de Desi Arnaz[5],[7].

En 1950, Dorothy Dandridge revient au cinéma dans le rôle de Melmendi, la reine d’Ashuba, dans Tarzan's Peril (en) aux côtés de Lex Barker. Trois ans plus tard, elle joue pour la première fois le rôle principal d'un film dans La Route radieuse, où elle donne la réplique à Harry Belafonte, qui restera un ami fidèle[9].

En 1954, elle décroche le rôle-titre de Carmen Jones, dirigé par Otto Preminger d'après l'opéra de Georges Bizet[10]. Le film est un succès et, bien que ce ne soit pas elle qui chante dans le film (elle est doublée par la cantarice Marilyn Horne), son interprétation lui vaut une nomination aux Oscars. De ce fait, elle devient la première femme noire à devenir une star du cinéma américain[réf. nécessaire].

Elle confirme son talent dans Une île au soleil (1957) avec James Mason, dans la production franco-italienne Tamango avec Curd Jürgens et dans Porgy and Bess (1959) avec Sidney Poitier, toujours de Preminger, devenu entre-temps son amant[11],[7],[3],[4],[5].

Dans les années 1960, Dorothy tourne dans le film The Decks Ran Red (en) (1960) avec Trevor Howard. Elle joue enfin avec James Coburn dans The Murder Men (film) (en) 1961). En 1962, Christian-Jaque l’engage avec Alain Delon pour tourner un Marco Polo qui reste inachevé. Rencontrant de multiples déboires, tant sur le plan professionnel que personnel, elle décide de reprendre sa carrière de chanteuse[4],[7].

Le , quelques jours avant son retour sur scène au Basin Street East (en) de New York, Dorothy Dandridge meurt à West Hollywood (Californie), à l'âge de 42 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral dû à une overdose de médicaments. On ne sait pas s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide[12],[13]. L'actrice était en effet ruinée, un article précisant qu'il ne lui restait que 2,14 $ en banque[6],[14],[15].

Elle est incinérée et ses cendres sont déposées dans l’alcôve no 32269 du Freedom Mausoleum, Columbarium of Victory, dans le Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie)[16].

Vie privée

Dans sa jeunesse elle a été victime d'abus sexuels commis par Eloïse Matthews, l'amante de sa mère lesbienne[3],[5],[15].

Le , Dorothy épouse Harold Nicholas (en), l'un des frères Nicholas, fameux danseurs de claquettes[17]. En naît leur fille Harolyn, qui se révèle autiste[3],[18],[19].

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Filmographie

Cinéma

Télévision

  • 1962 : Les Barons de la pègre (Cain's Hundred (en)), épisode Blues for a Junkman : Norma Sherman[20]
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Distinctions

Récompenses

Nominations

Hommages

Un téléfilm et un documentaire lui ont été consacrés :

Notes et références

Annexes

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