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Edward G. Robinson

acteur américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Edward G. Robinson
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Edward G. Robinson, nom de scène d'Emanuel Goldenberg, est un acteur américain d'origine roumaine né le à Bucarest et mort le à Los Angeles en Californie. Il est apparu dans 30 pièces de Broadway[1], et plus de 100 films, au cours d'une carrière de 50 ans, et est surtout connu pour ses rôles de gangsters dans des films tels que Le Petit César (1931) et Key Largo (1948). Il a reçu le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes pour son rôle dans La Maison des étrangers (1949).

Faits en bref Nom de naissance, Naissance ...

Au cours des années 1930 et 1940, il critique ouvertement le fascisme et le nazisme, qui gagnent en force en Europe dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Son activisme comprend une contribution de plus de 250 000 $ à plus de 850 organisations impliquées dans l'aide de guerre, ainsi que des contributions à des groupes culturels, éducatifs et religieux. Au cours des années 1950, il est appelé à témoigner devant le comité parlementaire sur les activités antiaméricaines lors de la peur rouge, mais est blanchi de toute implication communiste délibérée lorsqu'il affirme avoir été « dupé » par plusieurs personnes qu'il nomme (dont le scénariste Dalton Trumbo), selon le rapport officiel du Congrès intitulé « Infiltration communiste de l'industrie cinématographique hollywoodienne[2],[3] ». À la suite d'une enquête, il s'est retrouvé sur la liste grise de Hollywood, des personnes qui figuraient sur la liste noire de Hollywood des grands studios mais qui pouvaient trouver du travail dans des studios de cinéma mineurs sur ce qu'on appelait la Poverty Row.

Les rôles notables de Robinson comprennent un enquêteur d'assurance dans le film noir Assurance sur la mort (1944), un inspecteur de la commission des Nations unies qui poursuit les criminels de guerre nazis dans Le criminel (1946), Dathan (l'adversaire de Moïse) dans Les Dix Commandements (1956) et une apparition finale dans le film de science-fiction Soleil vert (1973)[4]. Il reçoit un Oscar d'honneur pour son travail dans l'industrie cinématographique, décerné deux mois après sa mort en 1973. Il est classé vingt-quatrième acteur de légende par l'American Film Institute[5]. De nombreux critiques de cinéma et médias l'ont cité comme l'un des meilleurs acteurs à n'avoir jamais reçu de nomination aux Oscars[6],[7].

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Biographie

Résumé
Contexte

Jeunesse et formation

Né dans une famille roumaine juive s'exprimant en yiddish, Emanuel Goldenberg émigre aux États-Unis avec sa famille lorsqu'il est âgé de dix ans[8]. Il suit une formation à l'Académie d'art dramatique de New York et fait ses débuts au théâtre en 1913[9].

Carrière

C'est en 1923 qu'Edward G. Robinson commence sa carrière au cinéma. Il devient populaire dans les années 1930 grâce à son rôle de gangster dans Le Petit César (Little Caesar, 1931) de Mervyn LeRoy.

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Edward G. Robinson dans Le Petit César (1931).

Au cours de sa carrière, il interprétera souvent des rôles de gangster, notamment dans Key Largo (1948) de John Huston ; et parfois de façon parodique comme dans Au diable les anges (1967) de Lucio Fulci ou Frissons garantis (1968) de Jerry Paris[10].

En 1949, son interprétation d'un banquier autoritaire dans le film La Maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz vaut à l'acteur de recevoir le prix d'interprétation au Festival de Cannes[11]. L'acteur qui a su prouver qu'il savait s'exprimer dans un excellent français en rencontrant Jean Gabin en 1941[12], sera ensuite membre du jury du festival pour la sixième édition en 1953, présidé par Jean Cocteau. Parmi ses autres rôles marquants, on compte celui de l'enquêteur dans Assurance sur la mort (1944) de Billy Wilder et celui de Dathan, adversaire de Moïse dans Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille.

Grand amateur d'art, Edward G. Robinson a amassé une importante collection d'œuvres, dont le milliardaire grec Stávros Niárchos fait l'acquisition l'année de la sortie du film Les Dix Commandements en 1956 : soit cinquante-huit peintures impressionnistes et une sculpture de Degas[13].

En 1973, il obtient un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Malheureusement, il meurt quelques semaines avant la cérémonie. Son dernier rôle sera celui de Solomon « Sol » Roth dans Soleil vert de Richard Fleischer. Ce film contient une scène où il se fait euthanasier, ce qui revêt une signification particulière, car l'acteur se savait condamné par la maladie[14] qui l'emporta peu après[15],[16].

Mort

Edward G. Robinson meurt le au centre médical Cedars-Sinaï de Los Angeles, des suites d'un cancer de la vessie.

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Filmographie partielle

Années 1910 et 1920

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960 et 1970

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Hommages

Dans les années 1940, l'acteur était abonné aux rôles de gangsters et de durs à cuire, ce qui lui a valu d'être caricaturé de façon spirituelle à deux reprises dans deux dessins animés de Tex Avery : dans Hollywood Steps Out, puis dans Le crime ne paie pas (Thugs With dirty Mugs).

En 2015, Michael Stuhlbarg l'incarne dans le film Dalton Trumbo.

Voix françaises

Louis Arbessier dans :

  • Frissons garantis
  • L'Or de MacKenna

Jean Brochard dans:

Serge Nadaud (*1907-1995) dans:

  • Soleil vert

Notes et références

Voir aussi

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