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Famille de Cacqueray

famille de la noblesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Famille de Cacqueray
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La famille de Cacqueray est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Normandie. Sa noblesse est d'ancienne extraction sur preuves de 1470.

Faits en bref Blasonnement, Devise ...

Famille de gentilshommes verriers dans ses premières générations. Elle compte également des officiers dont certains sont des officiers généraux, deux gouverneurs aux Antilles, des élus et militants politiques, un supérieur du district de France au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

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Histoire

Résumé
Contexte
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Vitrail de l'église de Bézu-la-Forêt représentant Jehan de Cacqueray et Jeanne de Bouju.
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Le département de l'Oise.
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Le département de l'Eure.

Gustave Chaix d'Est-Ange rapporte que la famille de Cacqueray est l'une des quatre grandes familles de gentilshommes verriers de Normandie qui avait le privilège exclusif des grosses verreries[1].

Elle laisse dans l'histoire le souvenir des grands noms de l'art verrier et de leurs œuvres[2].

La filiation suivie débute avec noble homme Guillaume de Cacqueray qui vivait au milieu du XVe siècle dans sa maison de la Folie au comté de Valois, en Haute-Picardie[1]. Il avait épousé Antoinette du Bosc[1].

Son fils, noble homme Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont, vint du Valois s'installer à Bézu-la-Forêt, près de Lyons-la-Forêt, en Normandie, pour y exercer l'art de la verrerie[1]. Il demeurait et travaillait en l'artifice de verrerie de la Croix-du-Ménillet[1]. Il épouse le à La Croix-du-Ménillet, près de Lyons-la-Forêt (Eure), Jeanne de Bouju, qui lui donne deux fils :

  • Gilles de Cacqueray, écuyer, seigneur de Saint-Imes et de Launoy. Il épouse le , Jeanne du Buisson, dont :
    • Damien de Cacqueray, seigneur de Launoy, La Haye et Saint-Imes, il épouse Marie de La Montagne, ils sont à l'origine de la branche de Valménier.
    • Robert de Cacqueray, seigneur de Folleville. Il épouse en 1556 Anne de Hardencourt. Ils sont à l'origine de la branche de Saint-Quentin.
  • Christophe de Cacqueray, écuyer. Il épouse le , Marguerite de Mercastel. Ils sont à l'origine de la Branche de Valolive[3].

La famille de Cacqueray est maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1667 et 1669 sous le règne du roi Louis XIV[4].

Régis Valette écrit qu'elle est d'ancienne extraction noble sur preuves de 1470[5].

Elle est admise à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1938[6].

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Filiation

Résumé
Contexte
  • Guillaume de Cacqueray, sieur de la Folie en Valois. Il épouse Antoinette du Bosc.
    • Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont. Il épouse en 1497 Jehanne de Bouju, gentilhomme verrier.
      • Gilles de Cacqueray (1499-), sieur de Saint Ymes et de Folleville. Il épouse Jeanne du Buisson.
        • Robert de Cacqueray, sieur de Folleville, il épouse Anne de Hardencourt en 1556. Il est écuyer de la grande écurie de Monsieur, frère du roi, en 1581.
          • Andre de Cacqueray (1558-), sieur de Ellecourt. Il épouse Marie de Mareuil.
            • Jacques de Cacqueray (1598-), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Catherine de Nollent.
              • Nicolas Ier de Cacqueray (1626-1682), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Ide de Gouberville.
                • Charles de Cacqueray (1664-1712), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Marie Catherine Angélique de Monsures.
                  • Nicolas II de Cacqueray (1689-1756), épouse Marie Rose d'Ypres.
                    • Antoine Nicolas de Cacqueray (76/Saint-Quentin-au-Bosc, 1719 - Eu, 1804), dit « vicomte » (par courtoisie) de Saint Quentin. Il épouse Marie Anne Susanne de Cacqueray Danleu.
                      • Charles Marie Barbe de Cacqueray (1762-1797), chevalier de Saint-Quentin. Il épouse Louise Sophie Fougueux de Villarson.
                        • Albin de Cacqueray (1794-1856), épouse Zénobie Charlotte du Verdier de la Sorinière.
                          • Gaston Anatole Henri de Cacqueray de Saint-Quentin (1830-1908) épouse Marie Constance Tardif de Petitville.
                            • suite → branche de Cacqueray de Saint-Quentin
        • Damien de Cacqueray de Saint-Ymes de Folleville (1533-1589), sieur de Saint Ymes et de la Haye, maître de verrerie, capitaine d'infanterie (1569-1588), gentilhomme de la maison du duc de Longueville. Il épouse en 1554 Marie de la Montagne.
          • Nicolas de Cacqueray, sieur de la Saussaye. Il épouse en 1575 Marie de Marigny.
      • Christophe de Cacqueray (1500), sieur de Bézu. Il épouse Marguerite de Mercastel.
        • Adrien de Cacqueray (-1592) épouse Marie du Chastel.
          • Christophe de Cacqueray épouse Jeanne de Belleval.
            • Jacques de Cacqueray (1619-1703), seigneur de Bézu. Il épouse Marie de Guillebert.
              • Robert de Cacqueray épouse Marie Anne Pasquier de Riencourt.
                • Nicolas Robert de Cacquerya-Valolive (1693-1764) épouse Nicole Françoise de Saint-Ouen.
                  • suite → branche de Cacqueray-Valolive

Branche de de Cacqueray de Saint-Quentin

  • Gaston Anatole Henri de Cacqueray de Saint-Quentin (1830-1908) épouse Marie Constance Tardif de Petitville.
    • Henri-Thimoléon-Marie-Joseph de Cacqueray de Saint-Quentin (1867-1938), vice-amiral, grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur
    • Gaston Henri Joseph Marie Georges de Cacqueray de Saint-Quentin (1870-1922) épouse Marie Fanny Louise du Verger de Cuy de Poulmic.
      • Georges de Cacqueray de Saint-Quentin (1899-1983) épouse Françoise Couraye du Parc.
        • Jacques de Cacqueray de Saint-Quentin (1922-2014) épouse Madeleine Gomot.
        • Bernard de Cacqueray de Saint-Quentin (1931) épouse Anne Laurens[9].

Branche de Cacqueray-Valménier

  • Louis-Gaston de Cacqueray (1672-1724), seigneur de Valménier, il est l'auteur de la branche de Cacqueray-Valménier :
    • Louis-François de Cacqueray-Valménier (1700-1757) épouse Renée de Saint-Léger.
      • Étienne-Marie-Georges de Cacqueray de Valménier (1729-1805), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des vaisseaux du roi[7]. Il s'offre avec son fils Charles Georges et 609 autres personnalités française en otage en échange de la libération de Louis XVI[12]. Il épouse Marie Anne Rose Le Vassor de la Touche-Tréville.
        • Charles-Georges de Cacqueray de Valménier (1760-1832), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre national de la Légion d'honneur, contre-amiral, procureur général, membre du Conseil souverain de la Martinique de 1820 à 1828[13]. Il épouse en 1796 à la Martinique, Marie Rose Duval de Sainte-Claire.
          • Pierre Anatole de Cacqueray-Valménier (1815-1900), substitut du procureur du roi à la Réunion. Il épouse Madeleine Aline Ozoux.
            • Jean Joseph Amable de Cacqueray-Valménier (1861-1946) épouse Magdeleine Constance d'Ozouville.

Descendance de Jean Joseph Amable de Cacqueray-Valménier (1861-1946)

Branche de Cacqueray-Valolive

  • Nicolas Robert de Cacqueray-Valolive (1693-1764) épouse Nicole Françoise de Saint-Ouen.
    • François de Cacqueray de Valolive (1739-1822), lieutenant-colonel dans Royal-cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal de camp[26].
      • Frédéric-Joseph de Cacqueray de Valolive (1771-1845), sous-lieutenant en 1786 dans Royal-cavalerie, il émigre avec l'armée de Condé, maire de La Jumellière en 1802 sous la Restauration, conseiller général, il est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, il commande une division de la levée vendéenne de 1815, il est député du Maine-et-Loire en 1827 mais démissionne en 1830 ainsi que de sa fonction de maire pour ne pas prêter serment à la Monarchie de Juillet.
        • Anatole Frédéric Marie Caqueray de Valolive (1812-1871), maire de La Jumellière (Maine et Loire) de 1853 à 1871, conseiller général. Il épouse Marie Pauline Louise Jeanne Hay des Nétumières.
          • Yves Charles Marie de Caqueray de Valolive (1844-1918), châtelain de Mairé (Vienne). Il épouse Louise de Chazelles de Lunac.
            • Armand de Caqueray de Valolive (1886-1948), médaille du Mérite agricole. Il épouse en 1932 Annick de Cacqueray-Valménier (voir au sein de la branche de Cacqueray-Valménier). Veuve en 1948, elle entre dans la congrégation de l'ordre de la Visitation.

Autres personnalités

  • Jean-Baptiste de Cacqueray (1779-1834), durant la Révolution française il émigre, il revient en France en 1797 et entre dans la chouannerie bas-normande au sein de l'armée de Condé catholique et royale organisée par Louis de Frotté. Il devient capitaine de la division chouanne de Louviers puis capitaine adjudant major aux ordres de Georges Cadoudal lorsqu'est découvert le dernier projet visant Napoléon, il est arrêté en pour complot par la police de Joseph Fouché avant d'être relâché en . Il est maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1808 à 1811.
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Demeures

Alliances

Les principales alliances de la famille de Cacqueray sont : du Bosc, de Bouju, de La Montagne, de Hardencourt, de Mercastel, de Brossard, du Buisson, de Mareuil, de Nollent, de Gouberville, de Monsures, d'Ypres, Fougueux de Villarson, du Verdier de la Sorinière, Tardif de Petitville, de Marigny, du Bosc, Verdet, de Saint-Ouen, de Castelnau d'Essenault, de Saint-Léger, Le Vassor de la Touche, d'Armand de Châteauvieux, Duval de Sainte-Claire, Ozoux, d'Ozouville, Hoquétis, Jobez, de Larminat, Hay des Nétumières, de Chazelles de Lunac, de Maupeou d'Ableiges, de Rivérieulx (1929), Frotier de La Messelière, Drouët de Montgermont, Mabille du Chesne (1964), Ganne de Beaucoudrey (1979, 1987), Bonnaves (1995), d'Avout d'Auerstaëdt (1998), Naguet de Saint Vulfran (2016), Roland-Gosselin.

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Armes et devise

Les armes de la famille de Cacqueray sont d'or à 3 roses de gueules[1].

  • Support : deux lions d'or lampassés de gueules ou deux griffons d'argent[1].
  • Cimier : un lion issant d'or et lampassé de gueules[1].
  • Devise : Semper et Ubique Fidelis Toujours et partout fidèle »)[1]

Postérité

Notes et références

Voir aussi

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