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Français canadien
dialecte du français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le français canadien regroupe les diverses variétés de la langue française parlées par les francophones du Canada. La plus parlée de ces variétés est celle du Québec, le français québécois. Cependant, le français est également parlé dans d'autres provinces et territoires, principalement le Nouveau-Brunswick (33 % de la population), mais aussi l’Ontario et le Manitoba (4 % chacun) dans ce qui est appelé la ceinture bilingue[2]. On peut ajouter à cela les petites communautés francophones du Maine, du New Hampshire et du Vermont, aux États-Unis, où les Québécois et les Acadiens (surtout au Maine) immigrèrent en grand nombre entre 1830 et 1930.
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Statut
Résumé
Contexte
Le français et l'anglais ont tous deux le statut de langue officielle du Canada, mais l'anglais est la langue maternelle de la majorité des Canadiens. Ce statut est reconnu principalement par la Constitution du Canada (1867, révisée en 1982) et par la Loi sur les langues officielles (1969). Le gouvernement canadien fournit ainsi des services dans les deux langues, et il en va de même de toutes les institutions fédérales[3].
Le Canada étant une fédération, chaque province a sa propre législation dans les compétences qui lui sont attribuées par la Constitution. Celle-ci ne précise pas si la langue est une compétence fédérale ou provinciale. Donc, le gouvernement fédéral comme les gouvernements provinciaux peuvent légiférer dans ce domaine. En cas de conflit, la Cour suprême du Canada tranche en fonction des droits reconnus dans la Constitution.
Le Québec a déclaré le français seule langue officielle de la province en 1974 par la Loi sur la langue officielle, remplacée en 1977 par la Charte de la langue française, qui confirme et renforce ce statut. Le français employé au Québec est encadré par l'Office québécois de la langue française.
Le Nouveau-Brunswick est la seule province canadienne officiellement bilingue. Quant aux gouvernements provinciaux de l'Ontario et du Manitoba, la loi provinciale les oblige à fournir les services gouvernementaux en français dans les régions où le nombre de francophones le justifie.
Dans les trois territoires nordiques (Yukon, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut), qui ont un statut différent de celui des provinces, les deux langues sont officielles, de même que quelques langues autochtones.
En vertu de la Constitution, toutes les provinces canadiennes sont tenues de fournir l'éducation primaire et secondaire aux minorités des deux langues officielles.
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Variétés
- Le français québécois (ou français laurentien), parlé par les Québécois, et dont des variantes sont parlées par les francophones de l'Ontario, de l'Ouest canadien et de la Nouvelle-Angleterre ;
- Le français acadien, parlé par les francophones des provinces maritimes, du sud de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine, de la Côte-Nord et de la Nouvelle-Angleterre ;
- Le français terre-neuvien, parlé par une petite population de la péninsule de Port-au-Port de Terre-Neuve.
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Usages typographiques
Résumé
Contexte
La norme typographique officielle utilisée pour le français au Canada diffère de celles observées dans d’autres pays francophones.
Au contraire des usages typographiques français, dont ceux en vigueur à l’Imprimerie nationale de France (et employés sur Wikipédia en français), l’usage canadien est de ne pas insérer d’espaces avant les signes de ponctuation doubles, c’est-à-dire le point d’exclamation, le point d’interrogation et le point-virgule si les espaces fines insécables ne sont pas disponibles. Le deux-points fait exception à la règle et doit être précédé d’une espace[4],[5]. Le tiret-cadratin n'a pas d'espace à la fin de la phrase, mais prend un espace avant un mot et après un mot si la phrase continue. Les symboles monétaires et le pour cent prennent une espace.
Les guillemets et leurs usages suivent les mêmes règles que dans la norme française[6] : on utilise les guillemets dit à chevrons ou français avec des espaces insécables (« … ») au premier niveau des citations. Pour les citations de deuxième rang, contrairement à ce qui est préféré par l’Imprimerie nationale de France, la norme canadienne utilise des guillemets anglais doubles (“…”) comme de nombreuses publications françaises comme le journal Le Monde[7],[8].
Exemple :
- Norme canadienne : « Quoi? Elle a dit : “Ma mère est brésilienne; mon père chinois.” C’est cosmopolite! »
- Norme préférée par l’Imprimerie nationale de France : « Quoi ? Elle a dit : « Ma mère est brésilienne ; mon père chinois. » C’est cosmopolite ! »[9]
- Usage dans la presse française : « Quoi ? Elle a dit : “Ma mère est brésilienne ; mon père chinois.” C’est cosmopolite ! »
Groupes francophones du Canada
- Au Québec, les Québécois ou Franco-Québécois
- En Ontario, les Franco-Ontariens
- Au Manitoba, les Franco-Manitobains
- En Saskatchewan, les Fransaskois ou Franco-Saskatchewanais / Franco-Saskatchewannais
- En Alberta, les Franco-Albertains
- En Colombie-Britannique, les Franco-Colombiens ou Franco-Britanno-Colombiens
- Dans le Yukon, les Franco-Yukonais ou Franco-Yukonnais
- Dans les Territoires du Nord-Ouest, les Franco-Ténois
- Au Nunavut, les Franco-Nunavois ou Franco-Nunavutois
- À Terre-Neuve-et-Labrador, les Franco-Terreneuviens
- Au Nouveau-Brunswick, les Franco-Néo-Brunswickois ou Acadiens
- Dans l'Île-du-Prince-Édouard, les Franco-Prince-Édouardiens ou Acadiens
- En Nouvelle-Écosse, les Franco-Néo-Écossais ou Acadiens
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Vocabulaire
Résumé
Contexte
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Notes et références
Bibliographie
Annexes
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