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Johann Chapoutot
historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Johann Chapoutot, né le à Martigues (Bouches-du-Rhône), est un historien spécialiste d'histoire contemporaine, des fascismes et du nazisme et de l'Allemagne.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et études
Johann Chapoutot nait et grandit à Martigues[1], dans un milieu familial où les idées d'extrême droite sont présentes[2].
Au lycée, son professeur d'histoire l'inscrit au concours général d'histoire (), dont le sujet est « Un ou des fascismes dans l'Europe de l'entre-deux-guerres[3]? ». Il obtient le premier prix du concours[4], et, l'année suivante, un baccalauréat littéraire[5].
Il est admis au lycée Henri-IV en classe préparatoire, puis à l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (promotion , classé premier au concours d'entrée dans la série « Langues vivantes »)[6]. Il obtient l'agrégation d'histoire en . Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion ).
Il est docteur en histoire en [7],
Thèse de doctorat
Sa thèse de doctorat, Le National-socialisme et l'Antiquité, est publiée aux PUF en 2008[7],[8],[9]. Il est habilité à diriger des recherches (HDR) en [8]. Son principal mémoire de soutenance d'HDR, La Loi du sang : Penser et agir en nazi, est édité chez Gallimard en 2014[8]. Ils sont tous deux traduits dans plusieurs langues[8].
Parcours professionnel
Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université (ancienne université Paris-Sorbonne ou université Paris-IV) depuis , il a auparavant été successivement maître de conférences à l'université Pierre-Mendès-France de Grenoble (-)[10], puis professeur à l'université Sorbonne-Nouvelle (Paris-III, -)[10]. Il a également été membre de l'Institut universitaire de France[11] (-). Lauréat de la fondation Humboldt, il a été chercheur invité à la Freie Universität de Berlin (-).
En 2015, il remet en question la pertinence de rééditer Mein Kampf d'Adolf Hitler, car elle encouragerait une lecture « hitléro-centriste » du nazisme, depuis longtemps dépassée[12]. Il se montre favorable à la publication d'éditions scientifiques et critiques, notamment en format dématérialisé[3].
En , il participe en tant que spécialiste du nazisme avec Christian Ingrao au documentaire Hitler et les Apôtres du mal, qui dépeint « Hitler en dilettante et paresseux », « ne supportant pas l’effort intellectuel de longue haleine », mais sachant parfaitement s’entourer[13].
Il enseigne l'histoire de l'Allemagne, en particulier son histoire contemporaine depuis , les sociétés européennes au XIXe siècle (-), ainsi que l'histoire mise en regard avec le cinéma[14],[15],[16].
Il a également publié des travaux généraux sur l'histoire de l'Allemagne et sur l'Europe des dictatures de l'entre-deux-guerres.
Engagement politique et critiques
Selon le magazine Marianne, depuis la publication de son ouvrage Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui en 2020, Johann Chapoutot est devenu « une référence intellectuelle pour une partie de la gauche française ». Qualifié d'« historien militant », il se rapproche selon le magazine de La France insoumise (LFI), participant en août 2024 à l'université d’été de ce parti, essuyant les critiques d'universitaires comme Thibault Le Texier, chercheur au CESSP, l'essayiste Stéphane Domeracki et François Delpla, spécialiste du Troisième Reich[17]. Selon ses détracteurs, il userait d'analogies injustifiées et se placerait désormais sur le terrain du pamphlet plutôt que sur celui de la recherche académique[17],[18].
Il fait partie des auteurs « plus ou moins proches des idées de LFI » selon Ouest France ; il participe ainsi en septembre 2024 à la rédaction de l'ouvrage Extrême droite : la résistible ascension publié par l'Institut La Boétie coprésidé par Jean-Luc Mélenchon et Clémence Guetté. C'est un livre pour « vaincre l’extrême droite » en 2027[19].
En janvier 2024, initialement prévu comme intervenant au colloque « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité » organisé par les collectifs juifs décoloniaux du Tsedek et de l'Union juive française pour la paix, il annule sa participation[20],[21]. Il explique avoir entre-temps pris connaissance d'un tweet controversé du Tsedek publié le 7 octobre 2023 et indique qu'en tant que spécialiste du nazisme et de la Shoah, il considère que « le Hamas est un mouvement négationniste »[21].
Il se défend d'être militant et reçoit certains soutiens dans sa démarche[22].
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Thèses et travaux
Résumé
Contexte
Histoire culturelle du nazisme
Johann Chapoutot pratique une histoire culturelle du nazisme : pour comprendre celui-ci, il faut selon sa démarche « prendre au sérieux »[23] les idées et les représentations des nazis[Note 1]. Il chercher à montrer combien elles s'inscrivent dans une tradition culturelle européenne et occidentale. Ces thématiques ont été l'objet de sa thèse de doctorat (Le National-socialisme et l'Antiquité, ) et de son mémoire d'habilitation (La Loi du sang, ).
La Révolution culturelle nazie, en 2017
Avec la parution de son ouvrage La Révolution culturelle nazie ()[24], Chapoutot approfondit sa thèse qui cherche à exposer la « cohérence intellectuelle et culturelle du projet national-socialiste développé par Adolf Hitler »[25]. Selon l'auteur, il s'agit d'une continuité « contre-révolutionnaire », qui se nourrit du romantisme allemand, et souligne l'hostilité des nazis la Révolution française et ses principes, avec en exemple le discours du de Joseph Goebbels, qui clame « nous avons effacé l'année de l'histoire allemande »[24] ou la déclaration d'Alfred Rosenberg en , suivant laquelle « avec la révolution nationale-socialiste, la philosophie et la pensée juridique de la Révolution française prennent fin ».
Le livre analyse les ressorts de cette idéologie: « l'archétype nazi, c'est bel et bien l'archaïque : cet homme ancien, dont on va retrouver la beauté, grâce à la statuaire grecque, dont on va refaire le corps, grâce au sport et à la médecine, et dont on va retrouver l'instinct grâce à la science »[24] et observe que le national-socialisme ne s'est voulu révolutionnaire, qu'au sens pré-révolutionnaire du terme, la réflexion normative nazie ayant en fait voulu retrouver la « nature et la naissance de la race, enfouie sous les sédiments de siècles d'acculturation judéo-chrétienne ». De manière proprement contre-révolutionnaire, la « révolution », dans le lexique national-socialiste, signifie « retour circulaire à l'origine », ce qui était bien le sens du mot avant que les révolutionnaires français ne s'en saisissent dans les années -[réf. nécessaire].
Selon ce livre, ce n'est absolument pas « un accident de l'histoire », mais que, bien au contraire, il a construit un système de pensée, distinct de la tradition chrétienne et européenne, un raisonnement « purifié de ses scories humanistes et universalistes ». Ce système n’en est pas moins rationnel et cohérent, pourvu d’une logique que l’esprit peut décortiquer et appréhender. Il s’agit d’un monde en soi, dont les adeptes ont intégré les règles, une fois qu’ils avaient opéré sur eux-mêmes cette « révolution culturelle ». La « révolution culturelle » est d’abord une révolution conservatrice : elle vise à « revenir à l’origine, à ce qu’était l’Homme germanique, son mode de vie et son attitude instinctuelle à l’égard des êtres et des choses ». Elle définit aussi le corps social comme la communauté du peuple (Volksgemeinschaft), suivant une vision organiciste de la société. L’individu n’existe qu’en tant que membre du groupe, et son existence ne se justifie que si son action est bénéfique pour celui-ci[25].
La « révolution culturelle » des nazis s'appuie aussi sur une conception raciste de l’histoire, qui entraîne la nécessité d'une lutte pour la préservation de la race, menacée par un péril biologique. Mais la menace n’est pas seulement biologique, elle est aussi intellectuelle, morale. Il s’agit de désaliéner la race germanique du christianisme, de la philosophie des Lumières, du matérialisme, en lui rendant son authenticité, et de restituer sa virilité originelle à la race nordique, que les influences extérieures ont dévirilisée. Cette révolution ou ce « retour aux sources » doit se faire à la fois collectivement et individuellement, par un travail de chacun sur lui-même[25].
Les Irresponsables, en 2025
Réfutation d'explications traditionnelles de l'arrivée d'Hitler au pouvoir
Dans ce livre paru en 2025, il rappelle que "contrairement à une idée reçue, Adolf Hitler n’est pas arrivé au pouvoir par les urnes" en 1933[26], et montre qu'une partie de la droite libérale et autoritaire a misé sur les nazis[27], afin de "casser l’élan électoral de la gauche"[26] et d'utiliser "un contexte de crises parlementaires à répétition et de paniques morales orchestrées par une presse aux ordres d’un magnat d’extrême droite"[26].
Il souligne que le nazisme n'est pas un dérivé du marxisme, qu'il n'a pas conquis le pouvoir, qui lui a été offert légalement par la droite libérale-autoritaire, n’a jamais dépassé 32%, point haut à l’été 1932, moment où ouvriers et chômeurs votent principalement pour le parti communiste ou socialiste et enfin qu'il n'a pas profité d'une faiblesse constitutionnelle de la République de Weimar mais au contraire d'ajustements qui "tordent progressivement" cette constitution[28]. Aux élections de 1933, les communistes allemands sont pour certains en prison.
Temps fort du livre, le gros plan sur le chancelier en 1932, Franz von Papen, "baron du Zentrum" battu à plate couture aux deux scrutins législatifs, qui le 30 janvier 1933 a convaincu le président Hindenburg de nommer chancelier Adolf Hitler car il pense que son incurie ainsi "éclatera au grand jour", et au prétexte qu'il n'il n'y a que 3 ministres nazis sur 12, alors que la presse de l'époque, épluchée par Chapoutot, "parle bien de cabinet Hitler-Papen", a relevé dans sa critique du livre le quotidien suisse Le Temps[27].
Face à une "historiographie donnant souvent le sentiment d’une fatalité » brune", le livre s’inscrit dans la démarche dite «"contrefactuelle, déjà adoptée par les historiens Pierre Singaravélou, Quentin Deluermoz et Wolfram Pyta, observe L'Obs [29].
Parallèles entre les années 1930 et les années 2020
Le livre questionne le parallèle entre les années 1930 et années 2020: « La référence aux « années 30 » est devenue un rituel paresseux, comme si on avait à faire à un phénomène naturel, une fatalité historique qui voudrait que, à échéance centennale, le libéralisme économique accouche de l’horreur ». Il reproche à cette référence son objectif, qui viserait à « incriminer l’électorat populaire » car la doxa explique selon lui que « la crise économique engendre le malheur social qui aboutit à la victoire « des extrêmes » ». Lui se déclare « surpris par l’abondance des parallèles entre l’Allemagne pré-1933 et la France post-2017 »[30].
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Réception des principaux ouvrages
Résumé
Contexte
Sa thèse de 2008 sur "Le National-socialisme et l'Antiquité" est remarquée et reçoit un accueil particulièrement élogieux d'historiens francophones spécialistes de l'histoire antique comme d'histoire moderne[31],[32],[33],[34]. La réception est plus contrastée chez les historiens germanophones qui, pour certains, formulent de sévères critiques tandis que d'autres saluent une entreprise historiographique rigoureuse et novatrice[35],[36],[37],[38], mais il est devenu en 2025, selon le quotidien régional La Montagne, "l’historien actuel qui suscite le plus le débat" car son ivre "Irresponsables - Qui a porté Hitler au pouvoir ?", publié chez Gallimard), "dresse le parallèle, contesté par certains, entre la fin de la République de Weimar et notre époque"[39].
Biographie d'Hitler en 2018
Sa biographie d'Hitler, coécrite avec Christian Ingrao et publiée en 2018, est une commande de l'éditeur dans un format raccourci pour faire "œuvre de pédagogie et de simplification sur ce sujet complexe"[40]. Dans Le Monde, l'historien André Loez lui reproche un « manque de sérieux » et sa brièveté (200 pages au lieu du millier pour les autres) avec pour conséquence des « omissions stupéfiantes » comme la « Nuit de cristal »[41]. Il liste six erreurs, dont deux dates, janvier 1942 au lieu d'août 1941 pour l'attentat du résistant Pierre Georges, et juillet 1933 au lieu de mars 1933 pour le vote des pleins pouvoirs à Hitler par le Zentrum, parti catholique. Parmi ce six erreurs, deux statistiques, « 20 millions de personnes » au chômage total ou partiel à la fin de la République de Weimar, "soit plus du double des estimations couramment admises" et « plus du tiers du territoire français » envahi lors de la bataille de Verdun, au lieu de 5 %. Les deux dernières erreurs sont d'avoir écrit qu’"on ne voit jamais d’êtres humains" sur les aquarelles d'Hitler, et une confusion entre Stahlhelm (organisation paramilitaire d’extrême droite) et Reichswehr (armée de la République de Weimar).
Les auteurs ont alors publié un texte en cinq points, via l'association des professeurs d'histoire-géographie, répondant que Le Monde a « mal lu » leur livre, car les erreurs ou omissions relevées n'y sont « pas présentes »[42] et lui reprochant d'avoir publié l'article trop vite, au lendemain de la parution du livre, en démentant avoir omis la Nuit de cristal, citée dans la « Chronologie »[42] et précisant que leur chiffre inclut les les chômeurs « non recensés » grâce aux récentes « avancées de la recherche »[42]. Surtout, ils précisent avoir mentionné que que le ralliement du "baron du Zentrum", Franz von Papen, le 23 mars 1933 » s'est fait dans l' « espérance » de l’obtention d’un accord du Vatican effectivement obtenu en juillet 1933, contestant l'erreur de date alléguée. Malgré cela, les responsables de la rubrique « Le Monde des livres » soutiennent leur collaborateur dans un second article, reléguant à la portion congrue la réponse des auteurs, et assénant que leur contradicteur « n’a pas disposé de toute la place nécessaire pour évoquer toutes les erreurs qu’il a relevées […], erreurs dont nous tenons la liste à leur disposition »[42].
Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui en 2020
Selon Marianne, la publication en 2020 de son ouvrage Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui en fait un universitaire plutôt proche de la gauche, car « détracteur virulent du néolibéralisme »[17], qui « vulgarise ses travaux » dans Le Monde, sur France Culture ou encore via le média indépendant Blast, fondé par Denis Robert[17]. Mais Johann Chapoutot dément être un historien militant et L'Obs le décrit plutôt comme un "historien engagé"[43].
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Publications

Ouvrages
- Le National-socialisme et l'Antiquité, Paris, PUF, coll. « Le nœud gordien », , 532 p. (ISBN 978-2-13-056645-8) ; rééd. coll. « Quadrige », , 643 p. (ISBN 978-2-13-060899-8).
- L'Âge des dictatures : Fascismes et régimes autoritaires en Europe de l'Ouest, -, Paris, PUF, coll. « Licence / Histoire », , 262 p. (ISBN 978-2-13-056846-9) ; rééd. Fascisme, nazisme et régimes autoritaires en Europe, -, coll. « Quadrige », , 295 p. (ISBN 978-2-13-061875-1).
- Le Meurtre de Weimar, Paris, PUF, coll. « Perspectives critiques », , 128 p. (ISBN 978-2-13-058050-8) ; rééd. coll. « Quadrige », , 96 p. (ISBN 978-2-13-065304-2) Prix Eugène-Colas de l'Académie française.
- Le Nazisme : Une idéologie en actes, Paris, La Documentation française, coll. « Documentation photographique » (no 8085), .
- Histoire de l'Allemagne : à nos jours, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » (no 4020), , 128 p. (ISBN 978-2-13-059442-0) ; 2e édition, (ISBN 978-2-13-078796-9) ; 3e édition, (ISBN 978-2-7154-0814-2).
- La Loi du sang : Penser et agir en nazi, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », , 567 p. (ISBN 978-2-07-014193-7) Prix Émile Perreau-Saussine [44].
- Des soldats noirs face au Reich : Les massacres racistes de (avec Jean Vigreux), Paris, PUF, , 175 p. (ISBN 978-2-13-062169-0).
- La Révolution culturelle nazie, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », , 282 p. (ISBN 978-2-07-011769-7) ; rééd. coll. « Tel » (no 443), , 305 p. (ISBN 978-2-07-299248-3).
- Comprendre le nazisme, Paris, Éditions Tallandier, , 426 p. (ISBN 979-10-210-3042-8).
- Hitler (avec Christian Ingrao), Paris, PUF, , 212 p. (ISBN 978-2-13-080029-3).
- Le sang et la science : l'organisation Ahnenerbe, héritage des ancêtres, les Germains et les Juifs, -, Paris, Crif, coll. « Les études du Crif » (no 50), , 40 p. (BNF 45648029)
- Libres d'obéir : Le management, du nazisme à aujourd'hui, Paris, Éditions Gallimard, coll. « NRF Essais », , 169 p. (ISBN 978-2-07-278924-3).
- Les 100 mots de l'histoire, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » (no 4059), , 128 p. (ISBN 978-2-13-073517-5).
- Le Grand Récit : introduction à l'histoire de notre temps, Paris, PUF, , 377 p. (ISBN 978-2-13-082536-4).
- “Chaque geste compte” : Manifeste contre l'impuissance publique (avec Dominique Bourg), Paris, Éditions Gallimard, coll. « Tracts » (no 44), , 59 p. (ISBN 978-2-07-302024-6).
- Les Irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ?, Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais », , 304 p. (ISBN 978-2-07-306119-5)[2].
Ouvrages collectifs
- Alya Aglan, Johann Chapoutot et Jean-Michel Guieu, L'heure des choix, -, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire franco-allemande » (no 9), , 321 p. (ISBN 978-2-7574-0919-0).
- Dominique Bourg, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Philippe Desbrosses, Xavier Ricard Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton, Retour sur Terre : 35 propositions, Paris, PUF, , 96 p. (ISBN 978-2-13-082653-8).
- Johann Chapoutot, Christian Ingrao, Nicolas Patin, Le monde nazi. 1919-1945., Tallandier, 2024, 640 p.
Préfaces
- Gershom Scholem, Quitter Berlin. Journal de jeunesse, traduction d'Angela Guidi et Sacha Zilberfarb, Paris, Éditions Rue d'Ulm, coll. « Versions françaises », 2025, 584 p (ISBN 978-2-7288-0883-0)
- Theodor W. Adorno, Désir autoritaire, traduction de Marie-Andrée Ricard, Paris, Éditions Rue d'Ulm, 2025, 128 p (ISBN 978-2-7288-0889-2)
Articles
- Avec Arno Gisinger, Emmanuelle Polack, Juliette Trey et Christoph Zuschlag, « Art dégénéré et spoliations des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale », Perspective, no 1, , p. 13-36 (DOI 10.4000/perspective.8968, lire en ligne).
Direction de collection
- Histoire de la France contemporaine en dix volumes (-)[45]
Comités de rédaction
- Depuis : membre du comité de rédaction de la Revue historique[46]
- Depuis : membre du comité de rédaction de Vingtième Siècle : Revue d'histoire[46]
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Distinctions
- Prix du livre RH Syntec Conseil (Le Monde / Sciences Po) pour Libres d'obéir : Le management, du nazisme à aujourd'hui ()[47].
- Prix Biguet de l'Académie française pour Libres d'obéir : Le management, du nazisme à aujourd'hui ()[48].
- Prix national Cherasco Storia pour Il Nazismo e l'antichità (Italie, )[49].
- Prix Maurice Baumont de l'Académie des sciences morales et politiques pour La Révolution culturelle nazie ()[50].
- Yad Vashem International Book Prize for Holocaust Research pour La Loi du sang (Israël, )[51].
- Prix Pierre Simon « Éthique et réflexion » pour La Loi du sang ()[52].
- Prix Émile Perreau-Saussine de philosophie politique de Madame Figaro pour La Loi du sang ()[44].
- Prix Eugène-Colas de l'Académie française pour Le Meurtre de Weimar ()[46].
- Prix du livre de la région Rhône-Alpes pour Le National-socialisme et l'Antiquité ()[46].
- Prix Dèzes, décerné par le Comité français des sciences historiques pour le travail de thèse ()[46].
- Harvard University - Harvard Certificate of Distinction in Teaching ()[46].
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Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
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