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José María Pando
diplomate péruvien (1787-1840) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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José María Pando de la Riva y Ramírez de Laredo (Lima, – Madrid, ) fut un homme d'État et diplomate hispano-péruvien, secrétaire d'État du royaume d'Espagne sous le règne de Ferdinand VII, du au .
Il fut également ministre de l'économie puis ministre plénipotentiaire de la jeune république du Pérou nommé par Simón Bolívar en 1825, puis plusieurs fois ministre aux Affaires étrangères entre 1826 et 1834.
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Biographie
Résumé
Contexte
Fils de José Antonio Pando y de la Riva Fernández de Liencres, Ier comte de Casa Pando, et de Teresa Ramírez de Laredo, il étudie dans le séminaire des nobles de Madrid et entame une carrière de diplomate. Le , il est envoyé à la légation espagnole à Parme, puis est muté à l'ambassade d'Espagne près le Saint-Siège le où il demeure jusqu'à la guerre d'indépendance espagnole en 1808. Il refuse de prêter serment à Joseph Bonaparte, intronisé roi d'Espagne – à l'instar de toute la représentation diplomatique espagnole à Rome – et est déporté de ce fait en France.
Ayant pris la fuite, il se réfugie à Cadix en 1811. Il est envoyé à la légation espagnole à La Haye le puis à Lisbonne, le , et enfin à Paris le . Le , il est nommé Secrétaire d'État durant le Triennat libéral jusqu'à sa démission survenue le .
Considéré de tendance libérale en Espagne, et craignant les représailles de la réaction absolutiste de Ferdinand VII, il retourne au Pérou, sa patrie d'origine. Arrivé à Callao en juin 1824, il accepte de collaborer avec le libertador Simón Bolívar qui le nomme ministre de l'économie puis ministre plénipotentiaire au Congrès de Panama en 1826. Participant activement à la vie politique de la jeune république péruvienne, il est notamment ministre aux Affaires étrangères avec Bolívar du au , puis est rappelé à ce même poste avec le président Agustín Gamarra en 1832[1].
Tombé en disgrâce au Pérou, il profite d'une amnistie décrétée par le gouvernement espagnol en août 1835 pour revenir en Europe. Il est cependant déchu de sa nationalité espagnole et privé de ses droits par José María Calatrava, le président du Conseil des ministres[1]. Le , il est restitué dans ses droits, bénéficiant d'une pension en tant que conseiller d'État.
Marié le avec Rufina Álvarez de Acevedo y Salazar, Pando meurt à Madrid le . Partisan de la monarchie constitutionnelle en Espagne, il prônait un système de « monarchie sans couronne » au Pérou, dernier pays où il est considéré comme l'un des maîtres à penser du conservatisme[2].
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Notes et références
Voir aussi
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