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Lagenanectes
Genre fossile de plésiosaures de la famille des Elasmosauridae De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Lagenanectes richterae
Lagenanectes est un genre fossile de plésiosaures dans la famille des Elasmosauridae.
Selon Paleobiology Database en 2024, le genre est resté monotypique et la seule espèce est l'espèce type Lagenanectes richterae découverte près de Sarstedt, en Basse-Saxe en Allemagne.
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Historique
Résumé
Contexte
Le genre Lagenanectes et l'espèce Lagenanectes richterae sont décrits en 2017 par les paléontologues Sachs (d) et al.[1],[2],[3].
Fossiles
Selon Paleobiology Database en 2024, le genre Lagenanectes a une seule collection référencée de fossiles[2]. Cette collection est du Hauterivien du Crétacé inférieur, c'est-à-dire date de 132,9 à 129,4 Ma avant notre ère[2].
Famille
Le genre est classé dans la famille des Elasmosauridae en par les auteurs de la description[1],[2]
Découverte


Le spécimen holotype bien conservé de Lagenanectes richterae (numéro de spécimen BGR Ma 13328) a été découvert dans la carrière d'argile désaffectée de Moorberg près de Sarstedt par des collectionneurs privés en 1964[4]. L'horizon exact est inconnu (l'âge des fossiles pourrait être de l'Hauterivien inférieur au Barrémien inférieur, mais il s'agit très probablement de l'Hauterivien supérieur). Les fossiles ont ensuite été remis au Service géologique de Hanovre, où le professeur Sickenberg les a identifiés comme des restes d'élasmosauridés[4]. Ils ont ensuite été transférés au Musée d'État de Basse-Saxe à Hanovre, où une partie du spécimen est désormais exposée[5]. Cependant, ce n'est qu'environ 50 ans plus tard, en 2017, que Sven Sachs, Jahn J. Hornung et Benjamin P. Kear ont étudié le fossile en détail et ont érigé Lagenanectes en un nouveau genre monotypique[6].
Étymologie
Le nom Lagenanectes signifie littéralement « nageur de la Leine » et fait référence à la rivière Leine qui traverse Sarstedt et au mode de vie nageur de ce reptile marin. Le nom spécifique richterae rend hommage à Annette Richter, conservatrice en chef du département d'histoire naturelle du musée d'État de Basse-Saxe à Hanovre, pour ses contributions à l'exploration paléontologique de la Basse-Saxe[1].
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Description
L'holotype de Lagenanectes richterae était un individu adulte. Ceci est indiqué par l'ossification des os crâniens, des vertèbres et des arcs neuraux[1].
La partie antérieure de la mâchoire inférieure de Lagenanectes richterae présente des caractéristiques anatomiques uniques chez les plésiosaures (autapomorphies) : les alvéoles sont placées latéralement et une plate-forme est présente sur la face inférieure de la mâchoire inférieure qui porte des bosses proéminentes. Le crâne de Lagenanectes présente un museau arrondi qui est accompagné de quelques rainures sur la face supérieure. Ces rainures pourraient avoir accueilli des électrorécepteurs pour localiser la proie. Les vertèbres cervicales de Lagenanectes sont de forme carrée et ne présentent pas d'encoche sur la face inférieure des surfaces articulaires des centres vertébraux, ce qui est caractéristique des autres élasmosaures[7].
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Pathologie
L'occiput et la première vertèbre cervicale de l'holotype de Lagenanectes richterae présentent des altérations pathologiques de la structure osseuse. Elles peuvent avoir été causées par une infection, par une ostéomyélite[1],[8].
Galerie
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Classification
Résumé
Contexte
Dans leur analyse phylogénétique de 2025, O'Keefe (d) et al. ont plutôt identifié Traskasaura en position basale au sein des Elasmosauridae, comme taxon frère de Nakonanectes. Ces résultats sont présentés dans le cladogramme ci-dessous[9] :
Elasmosauridae |
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Cladogrammes précédents
Le cladogramme suivant est modifié à partir de Rodrigo A. Otero (d) et Sergio Soto-Acuña (d), (2020)[11] :
Elasmosauridae |
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Le cladogramme ci-dessous ne montre que les relations internes au sein des Elasmosauridae, sur la base des résultats de José Patricio O’Gorman et al. (2015) qui ont mené l'analyse phylogénétique la plus complète à ce jour (2022) en se concentrant sur les élasmosauridés[12].
◄ Elasmosauridae |
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Les analyses précédentes de 2013[13] et 2016[14] donnaient :
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Cryptoclidia |
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Voir aussi
Liens externes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
- [2017] (en) S. Sachs, J. J. Hornung et B. P. Kear, « A new basal elasmosaurid (Sauropterygia: Plesiosauria) from the Lower Cretaceous of Germany », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 37, no 4:e1301945, (DOI 10.1080/02724634.2017.1301945).
Notes et références
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