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Liste de noms de couleur

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Cet article propose une liste de noms de couleur ayant leur article sur Wikipédia, avec le code informatique d'un exemple de la nuance correspondante. Les codes sont le résultat de choix personnels de contributeurs, et en aucun cas des références.

La couleur associée à un nom ou adjectif de couleur varie, parfois dans des proportions considérables. Quand il s'agit d'une couleur de surface, comme dans le cas des teintures et peintures, l'éclairage influe sur la couleur. La couleur des pigments dépend beaucoup de leurs conditions d'application, dilution et épaisseur de la couche. En général, le nom de couleur définit un ensemble plus ou moins vaste de teintes similaires. La plupart du temps, la couleur peut être située dans cet ensemble par son nom par pâle, clair, intense et d'autres adjectifs.

Inversement, une même couleur peut toujours se désigner par plusieurs noms différents. D'une part, les ensembles de couleurs délimités de façon assez floue par les noms peuvent s'emboîter dans une succession d'hyperonymies ; d'autre part, la dénomination varie souvent selon le contexte professionnel et dans l'Histoire, tandis qu'un nom rare peut, au cours des années, désigner des couleurs radicalement différentes, après qu'on a oublié son sens précédent.

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Normes sur les noms de couleurs

Résumé
Contexte

« Il n'est guère de domaine peut-être où le vocabulaire populaire ou le vocabulaire de métier ait eu à subir autant de débordante fantaisie que celui de la couleur. »

 Déribéré 2014, p. 7 « Vocabulaire et terminologie ».

Cette constatation, méritant une refonte certaine tant elle a pu être délibérée ("Rares seraient les domaines au sein desquels le vocabulaire, fut-il populaire ou technique, ayant fait l'objet d'autant d'usages fantaisistes, qu'en celui des couleurs. "), n'est pas nouvelle : en 1630, Agrippa d'Aubigné estime que l'énorme quantité de noms de couleur en usage à la Cour, dont le rapport avec une teinte n'est pas évident, est le résultat d'une bataille de mots, plutôt qu'une indication de sensations visuelles[1].

Chaque profession ayant à traiter les couleurs a développé des systèmes qui permettent aux clients et prestataires d'utiliser les mêmes codes : colorimétrie et CIE L*a*b*, nuancier de Munsell, RAL pour la peinture, système Pantone dans l'imprimerie et les arts graphiques.

Généralement parlant, un nom de couleur désigne une plage de couleur plutôt qu'une teinte précise. Certaines normes indiquent ces limites, comme en signalisation[2].

Les noms de couleur n'ont aucune valeur contractuelle en particulier dans les domaines de l'imprimerie, de la décoration, des arts graphiques, etc., à moins qu'il ne soient définis par référence à un nuancier qui précise les conditions d'examen ou une mesure colorimétrique. Rouge feu, employé pour décrire un tissu, n'oblige pas à produire une teinte précise ; on s'attend à un rouge vif, plus ou moins orangé. Préciser Rouge feu (RAL 3000) ou Rouge incendie (AFNOR X08-008) oblige à respecter les spécifications.

L'Association française de normalisation a proposé, dans la norme X08-100, des dénominations en correspondance avec des champs définis dans l'espace colorimétrique. Les termes retenus sont, exclusivement blanc, noir, pourpre, rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet, ivoire, crème, beige, rose, kaki, brun, marron, bordeaux, pouvant être modifiés par pâle, grisé, sombre, clair, moyen, foncé, vif, intense, profond, et par une couleur voisine indiquant la tendance, comme dans « jaune-orange intense[3] ».

Le codage informatique des couleurs est conçu pour afficher les couleurs sur les écrans sans obliger à des calculs. Ce dispositif technique produit de trente à trois cents fois plus de couleurs que ce qu'on peut distinguer, selon les estimations. En contrepartie, la couleur effectivement produite dépend de la construction de l'écran et de ses réglages, et n'est donc pas identique d'un appareil à un autre. En particulier, deux codes peuvent donner, sur un écran, deux couleurs différentes, alors que sur un autre elles sont indiscernables.

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Matières colorantes

Résumé
Contexte

Les matières colorantes absorbent une partie des rayonnements lumineux, ce qui résulte, pour les parties qu'elles réfléchissent, en une tendance colorée.

La couleur d'une matière, dite couleur de surface dépend de la lumière qui l'illumine. Éclairée par une lampe rouge, une feuille d'arbre cesse d'être verte, elle est noire. De façon plus subtile, les teintes claires et faiblement colorées sont sensibles à la température de couleur et à la tendance colorée de l'éclairant. Le bleu céruléum, un bleu-vert clair, a dû son succès à sa propriété de paraître encore bleuté à la lumière de la bougie, ce qui n'est pas le cas de bleus de même clarté obtenus en mélangeant du blanc et du bleu outremer ; au XIXe siècle, on appelait cette propriété rare bleu lumière. Le spectre coloré résulte de multiplication de celui de la lumière par le spectre de réflectance de la matière.

La combinaison de deux matières colorantes ne dépend pas exactement de leur couleur. On ne peut pas remplacer tranquillement, dans un mélange, un colorant par un autre de la même couleur. Des matières visuellement similaires ne donnent pas du tout le même résultat en mélange. Le contretypage des colorants, c'est-à-dire leur remplacement par un mélange donnant la même couleur en toutes circonstances, est un art délicat, dont les résultats sont en général approximatifs.

Les fabricants de teintures et pigments ont le Colour Index pour une nomenclature unifiée des produits colorants. Pour une liste des couleurs utilisées dans le domaine des beaux-arts, en relation avec les pigments mis en œuvre pour leur fabrication, voir la liste de couleurs.

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Guide de lecture

Résumé
Contexte
  • Le code RVB sépare les trois composantes (Rouge, Vert, Bleu) (donné en hexadécimal et en décimal)
    sur une échelle de 0 à FF en hexadécimal et donc de 0 à 255 inclus en décimal.
  • Le code CMJN sépare les quatre composantes (quadrichromie : cyan, magenta, jaune, noir).
    Les données sont en proportions (ex. : [0, 46, 0, 54] = [0 unité, 46 unités, 0 unité, 54 unités]).
  • Le code TSL sépare les trois composantes :
    l'angle (en degrés) sur le disque chromatique (origine rouge, vert à 120°), la saturation et la luminosité (en %).
    (Il ne s'agit pas de TSV même si les logiciels utilisent les mêmes rubriques "Teinte Saturation Luminosité".)

Ces trois notations sont exactement équivalentes. On peut très facilement les convertir l'une en l'autre. La notation CMJN n'a qu'un rapport de similitude avec les couleurs que l'on peut obtenir avec une imprimante. Le processus de séparation quadrichromique qui permet de passer d'une définition sRGB ou colorimétrique à des valeurs d'encrage est complexe[4] et elle n'est pas réversible. Le gamut de l'imprimerie est plus restreint que celui des écrans, et les correspondances ne sont nullement linéaires.

Rappels
  1. L'écran peut représenter que la partie des couleurs que l'on peut percevoir qui se trouve dans son gamut. Les autres couleurs ne peuvent pas être fidèlement retranscrites à l'écran.
  2. Le même code de couleur donne des couleurs différentes sur des écrans de caractéristiques différentes, de même que sur des écrans de mêmes caractéristiques, mais réglés différemment.
  3. Les codes de couleurs ci-dessous sont le résultat de choix personnels des contributeurs. Ce sont des exemples et en aucun cas des références.

Liste

Davantage d’informations Nom de couleur, Échantillon ...
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Notes et références

Voir aussi

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