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Liste des barrières de Paris
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Les barrières de Paris sont de trois sortes :
- les 57 barrières à la limite, fixée en 1674 et modifiée en 1724, au-delà de laquelle il était interdit de bâtir. Elles correspondaient en partie à la limite fiscale et comprenaient 53 barrières par terre et 4 barrières par eau, ou pataches.
- Contrairement à celles du mur des Fermiers généraux, les barrières par terre étaient, pour la plupart de modestes installations en planches, quelques-unes avec des grilles de fer. Elles étaient situées à la limite des dernières constructions des faubourgs, un peu en arrière de la future enceinte des Fermiers généraux[1],[2].
- les barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux ;
- les 23 barrières de l'enceinte de Thiers (1841-1845).


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Barrières sur les limites antérieures à l'enceinte des Fermiers généraux
Résumé
Contexte

Barrières par terre
La liste des barrières par terre est la suivante[3], avec indication entre guillemets de leur emplacement indiqué par Alfred Delvau (1865) :
- Barrière des Anglaises, « derrière le couvent des Anglaises, au faubourg Saint-Marceau »
- Barrière d'Antin, « à l'extrémité de la Chaussée d'Antin »
- Barrière de Bercy, « à l'extrémité de la rue de Bercy »
- Barrière Blanche, « près de la rue Saint-Lazare »
- Barrière des Carmes, « à l'extrémité de la rue de Vaugirard, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui ».
- Barrière de Chaillot, « du côté du Roule »
- Barrière des Champs-Élysées, « à la grille même »
- Barrière de Charonne, « à l'extrémité de la rue du même nom », également nommée « barrière de Fontarabie »,
- Barrière des Chartreux, « à la hauteur de la rue de la Bourbe, - aujourd'hui rue de Port-Royal »
- Barrière de Clamart, « à la croix de Clamart, près du marché aux chevaux »
- Barrière de Clichy, « à l'extrémité de la rue de Courcelles »
- Barrière de la Conférence, « à l'extrémité du Cours-la-Reine »
- Barrière de la Courtille ou barrière de Belleville, « à l'extrémité de la rue du Faubourg-du-Temple, - qui s'arrêtait alors à la hauteur du canal »
- Barrière de la Croix-Faubin, « dans le faubourg Saint-Antoine »
- Barrière de la Folie-Regnault, « dans le faubourg Saint-Antoine »
- Barrière des Gobelins, « devant l'établissement des Gobelins »
- Barrière de Grenelle, « à l'extrémité de la rue de Grenelle »
- Barrière de l'Hôpital, « à la hauteur de la Salpêtrière »
- Barrière du Jardin-du-Roi, « à l'extrémité de la rue du Jardin-du-Roi, à peu près à la hauteur de la rue du Fer-à-Moulin »
- Barrière de Lourcine, « vers le milieu de la rue de Lourcine »
- Barrière du marché aux chevaux, « vers le milieu de la rue Poliveau »
- Barrière de Ménimontant, à l’emplacement du terre-plein central du carrefour des boulevards de Belleville et Ménilmontant[4]
- Barrière de Montmartre, « à l'extrémité de la rue du faubourg Montmartre »
- Barrière de Montreuil, « à l'extrémité de la rue de Montreuil », - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
- Barrière de Monceau, « à l'extrémité de la rue du faubourg Monceau »
- Barrière Notre-Dame-des-Champs, « à l'extrémité de la rue Notre-Dame-des-Champs »
- Barrière de Picpus, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Antoine »
- Barrière Plumet, « à l'extrémité de la rue de Babylone »
- Barrière de la Pologne, « à l'extrémité de la Chaussée-d'Antin et de la rue Saint-Lazare »
- Barrière des Porcherons, « à l'extrémité de la rue des Porcherons, près de celle des Martyrs »
- Barrière des Poules, « à l'extrémité de la rue de Charenton »
- Barrière de la Rapée, « au bout des fossés de la Bastille »
- Barrière de Reuilly, « à l'extrémité de la rue de Reuilly »
- Barrière La Rochefoucauld, « à la Nouvelle France »
- Barrière de la Roulette, « à l'extrémité de la rue des Brodeurs »
- Barrière du Roule, « à l'extrémité de la rue du Faubourg-du-Roule, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
- Barrière Saint-Antoine, « à l'entrée du faubourg Saint-Antoine »
- Barrière Saint-Bernard, « à l'extrémité du quai Saint-Bernard »
- Barrière Saint-Denis, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Denis, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui ».
- Barrière Saint-Dominique, « à l'extrémité de la rue Saint-Dominique »
- Barrière Saint-Germain, « derrière le palais Bourbon, près de l'Esplanade des Invalides »
- Barrière Saint-Honoré, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Honoré, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
- Barrière Saint-Jacques, « à l'extrémité du faubourg Saint-Jacques, - qui finissait alors à l'endroit où il commence aujourd'hui »
- Barrière Saint-Laurent, « à l'extrémité de la rue Saint-Laurent »
- Barrière Saint-Lazare, « à l'extrémité de la rue Saint-Lazare »
- Barrière Saint-Marcel, « à l'extrémité de la rue des Fossés-Saint-Marcel »
- Barrière Saint-Martin, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Martin, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
- Barrière Saint-Michel, « à l'extrémité du faubourg Saint-Michel »
- Barrière Sainte-Anne, «au croisement de la rue Sainte-Anne, actuelle rue du Faubourg-Poissonnière, de la rue de Paradis et de la rue d'Enfer (actuelle rue Bleue) »
- Barrière de Sève, « à l'extrémité de la rue de Sève, - aujourd'hui rue de Sèvres »
- Barrière du Temple, « à l'entrée de la rue du Faubourg-du-Temple »
- Barrière de Varenne, « à l'extrémité de la rue de Varenne »
- Barrière de Vaugirard, « à l'extrémité de la rue des Vieilles-Tuileries, près du boulevard »
- Barrière de la Ville-l'Évêque, « à l’extrémité de la rue de l'Arcade, dans le faubourg Saint-Honoré »
Barrières par eau, ou pataches
La liste des barrières par eau, ou pataches, est la suivante :
- Barrière du port de la Conférence, située vis-à-vis des Invalides
- Barrière de la Rapée
- Barrière du port Saint-Paul
- Barrière du port Saint-Nicolas
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Barrières du mur des Fermiers généraux
Résumé
Contexte


La liste des barrières est présentée dans le tableau ci-après.
Présentation du tableau
Dans la colonne de gauche du tableau, les numéros des barrières correspondent à leur place le long du tracé du mur, en partant du numéro 1 pour la barrière de la Gare[5], en tournant dans le sens E-S-O-N-E, et en arrivant au numéro 55 de la barrière de la Rapée. Cette numérotation est celle donnée par Hillairet, complétée par l'intercalation de numéros bis et ter pour les barrières aménagées après la Révolution : le numéro 32 bis pour une barrière présente sur un plan de 1808, et 8 autres numéros pour des barrières ouvertes entre 1820 et 1854 : 9 bis, 16 bis, 19 bis, 19 ter, 20 bis, 27 bis, 37 bis, 45 bis.
Le nombre de barrières a légèrement évolué entre la construction initiale du mur (achevée en 1788) et sa démolition quasi complète (en 1860), avec des démolitions, des ouvertures et des constructions intermédiaires : 54 barrières furent édifiées en 1784, 8 ont fermé entre 1818 et 1855, 1 fut ouverte en 1790 et 9 entre 1820 et 1854[6]. Trois barrières (numéros 1, 3 et 55) eurent deux positions successives, notées (1) et (2).
En 1819, on rattacha à Paris une zone, comprise entre le quai d'Austerlitz et la place d'Italie, englobant l'abattoir de Villejuif, l'hôpital de la Salpêtrière et un hameau composé de guinguettes situé hors de la barrière des Deux-Moulins portait le nom de cette barrière qui s'appela Austerlitz, en 1806. Ce changement de tracé du mur fait qu'il y eut successivement deux barrières de la Gare, ainsi que deux barrières d'Ivry[7].
47 barrières furent munies de bâtiments construits entre 1784 et 1790 par Claude-Nicolas Ledoux. Ces bâtiments, de formes et de tailles variées, sont souvent désignés sous le terme de pavillons — ou sous celui de propylées, utilisé par Ledoux lui-même —, mais il est usuel d'assimiler ces pavillons aux barrières où ils ont été construits, en les appelant eux-mêmes « barrières ». Dans le tableau, la présence des bâtiments de Ledoux est signalée par ses initiales « CNL ». Il en reste aujourd'hui six, situés aux barrières suivantes :
- barrière de Chartres, située à l'entrée du parc Monceau, avec la rotonde du parc Monceau ;
- barrière Saint-Martin, située place de la Bataille-de-Stalingrad, avec la rotonde de la Villette ;
- barrière du Trône, située près de la place de la Nation, avec 2 bâtiments ;
- barrière d'Enfer, située près de la place Denfert-Rochereau, avec aussi 2 bâtiments.
Tableau
Iconographie des propylées de Ledoux[87]
- Ledoux. Seuls quelques-uns des bureaux et diverses variantes ont été gravés sous la direction de Ledoux pour son ouvrage L'Architecture.
- Antoine-Joseph Gaitte[88]. Vignettes de Gaitte, vers 1792 (?), éditeur qui s'est documenté auprès de Ledoux et montre les bureaux tels qu'ils auraient été sans les suppressions.
- Jacques-Guillaume Legrand et Charles-Paul Landon. Vignettes des Annales du Musée et de la Description de Paris, premières années du XIXe siècle.
- J.-B. de Saint-Victor et Jean Lacroix de Marlès, Vignettes du Tableau historique et pittoresque de Paris, publié sous la Restauration.
- J.-L.-G.-B. Palaiseau. Gravures, 1819.
- Maréchal[Qui ?]. Dessins, contemporains de la construction.
- F.-A. Rateau[Qui ?]. Dessins.
- Misbach, Antoine-Nicolas et Sébastien-Joseph. Dessins, vers 1812, Bibliothèque nationale et musée Carnavalet.
- Léon Leymonnerye. Dessins, milieu du XIXe siècle.
- Hippolyte Bayard. Photographies.
- Charles Marville. Photographies.
- Auguste Gouviot. Photographies.
Les 273 dessins expédiés par Ledoux à Saint-Pétersbourg en 1789 pourraient avoir disparu dans l'incendie de la bibliothèque impériale.
Au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale sont entrés, mais n'ont pas été retrouvés :
- 1°) 63 feuilles de plans et dessins des barrières faisant partie du fonds J.-D. Antoine (Bibliothèque nationale Est Yb3 32)
- 2°) Un fonds de 66 pièces parmi lesquelles des dessins des barrières, acheté chez le marchand Dacquin le , no 5531 du registre d'entrée.
La Bibliothèque historique de la Ville conserve un album des plans des barrières, auxquels sont adjointes deux élévations de la barrière d'Italie et de celle du Maine (Ms 28300.)
Article « Barrières » de Roquefort, 1836
Texte de l'article Barrières du dictionnaire de B. Roquefort, 1836
BARRIÈRES
Louis XIV pensait que la capitale d'un grand royaume devait être d'un libre accès, et que par conséquent il fallait qu'elle n'eût ni enceinte, ni barrières. Les seules portes que ce prince voulait voir établir, étaient des arcs de triomphe tels que la porte Saint-Denis, la porte Saint-Martin, la porte Saint-Bernard et la porte du Trône. Il paraît que ses successeurs ne partagèrent pas son opinion, car Louis XVI, en 1782, en chargea les fermiers-généraux de faire construire de nouveaux murs de clôture, dans lesquels les faubourgs devaient être compris et les murs percés de distance en distance par des ouvertures exclusivement destinées à l’introduction des marchandises et produits nécessaires à la consommation de la capitale. L'architecte Ledoux, connu par son génie inventif et original, fut choisi par les fermiers-généraux pour les constructions projetées. Les travaux de Ledoux et les dépenses considérables de la ferme générale ont eu pour résultat la chaîne de monuments imposants et variés qui décorent aujourd'hui le périmètre de Paris.
- Amandiers-Popincourt (barrière des). 8e arrondissement, quartier Popincourt. Cette barrière prend son nom de la rue des Amandiers. Elle consiste en un bâtiment rectangulaire surmonté d'un couronnement
- Arcueil (barrière d’). 12e arrondissement, quartier d'Arcueil. Tire son nom du village d'Arcueil, si renommé par la bonté de ses eaux, le grandiose de son aqueduc. Cette barrière consiste en un bâtiment à huit arcades et à deux frontons.
- Aunay (barrière d’). 8e arrondissement, quartier Popincourt. Se nomma d’abord Folie-Regnauld à cause de la proximité de la rue de ce nom, et ensuite celui de Saint-André. Cette barrière a pris son nom actuel de la ferme d’Aunay, laquelle est située à un quart de lieue environ de Paris. Elle se compose d'un bâtiment avec deux péristyles et quatre colonnes.
- Bassins (barrière des). 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysées. Cette barrière, qui est fermée aujourd'hui, consiste en un bâtiment composé de quatre frontons surmontés d'un tambour. Elle a pris son nom de la proximité des bassins ou réservoirs de la pompe à feu de Chaillot.
- Belleville (barrière de). La partie du nord-ouest est du 5e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin ; l'autre, du 6e arrondissement, quartier du Temple. Elle tire son nom du village de Belleville, dont le territoire s'étend jusqu'aux murs de clôture, et se compose de deux bâtiments avec colonnes et arcades. Elle s'est nommée barrière de la Courtille.
- Bercy (barrière de). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Elle tire son nom du village et du château de Bercy. Elle présente deux bâtiments ayant chacun deux péristyles et douze colonnes.
- Blanche (barrière de). 2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d'Antin. Elle s'appela d'abord barrière de la Croix-Blanche, d'une enseigne qui en était voisine, et de la Chaussée- d'Antin. C'est dans la rue Blanche que le fameux Ramponneau transporta, vers 1760, le cabaret qu'il tenait à la Courtille. Ramponneau se piqua de vendre la pinte de vin à un sou meilleur marché que ses confrères ; cette modération lui attira la foule, et l'on sait que cette foule se composait de toutes les classes de la société, sans exception ; Ramponneau a joui dans son temps des honneurs qui ont été décernés au savant Gall, à Polichinelle-Vampire, à Jocko-Mazurier. On fit des tabatières, des épingles, bagues et éventails à la Ramponneau. La barrière Blanche consiste en un bâtiment avec trois arcades au rez-de-chaussée.
- Boyauterie (barrière de la). 5e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin. Doit son nom à la rue de la Boyauterie, rue ainsi appelée à cause d'une filature de boyaux qu'elle renfermait. La barrière consiste en un bâtiment surmonté d'un dôme, et en une guérite.
- Charenton (barrière de). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Ainsi dite du village de Charenton, si connu par son temple de Protestants et sa maison d’aliénés. Depuis 1800 à 1815, elle porta le nom de Marengo. Deux bâtiments ayant chacun deux péristyles et six colonnes forment cette barrière. Elle a aussi porté le nom de barrière de la Grand’Pinte.
- Chartres (barrière de). 1er arrondissement, quartier du Roule. Fut d’abord ainsi appelée de ce qu’elle est située sur le milieu du parc de Monceau dit les Folies de Chartres, planté en 1778, d'après les dessins de Carmontelle. Elle consiste en une très jolie rotonde surmontée d'un dôme. On la nomme barrière, et cependant on n'y passe pas.
- Chopinette (barrière de la). 5e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin. Cette barrière tire son nom de la mesure de capacité (chopine) que le peuple de Paris s'y fait servir en si grande abondance. Elle se compose d'un bâtiment avec deux arcades, ornées chacune de six colonnes.
- Clichy (barrière de). La moitié à l'ouest est du 1er arrondissement, quartier du Roule ; l’autre à l'est, du 2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d'Antin. Son nom lui vient de ce qu'elle ouvre le chemin du village de Clichy, si renommé pour avoir renfermé le palais des rois de la première race. C'est à Clichy que la reine Clotilde allait se reposer de la fatigue des affaires, et que Dagobert se maria. La barrière se compose d'un bâtiment avec deux péristyles de six colonnes chacun.
- Combat (barrière du). 5e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin. Elle a pris sa dénomination du cirque voisin connu pour les combats d'animaux. Le bâtiment offre un propylée surmonté d'un dôme.
- Courcelles (barrière de). 1er arrondissement, quartier du Roule. Est ainsi dite de ce qu'elle est sur la route de Courcelles, commune de Clichy-la-Garenne. Le pourtour du bâtiment est orné de vingt-quatre colonnes.
- Couronnes (barrière des Trois-). 6e arrondissement, quartier du Temple. Elle tire son nom d'une enseigne de cabaret. Bâtiment avec arcades et colonnes.
- Croulebarbe (barrière). 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel. Un moulin qui existait au commencement du treizième siècle, a donné son nom à la rue, au pont et à la barrière Croulebarbe, qui n'est encore décorée par aucun monument.
- Cunette (barrière de la). 10e arrondissement, quartier des Invalides. Elle tire son nom d'une sorte dé fortification dite cunette, laquelle consiste en un fossé pratiqué au milieu d'un autre pour la défense d'une place. Cette barrière, située sur la rive gauche de la Seine, en face de la barrière de Passy, est ornée d'un bâtiment à deux façades avec arcades, colonnes et fronton.
- Denis (barrière Saint-). La partie occidentale est du 3e arrondissement, quartier du faubourg Poissonnière ; et la partie orientale, du 5e arrondissement, quartier du faubourg Saint-Denis. Elle prend son nom de ce qu'elle est située l'extrémité du faubourg Saint-Denis. On l'appelle aussi barrière de la Chapelle, parce qu'elle conduit au village de ce nom. Cette barrière est ornée d'un bâtiment à quatre faces, d'un attique et d'un couronnement. En 1793, la ville de Saint-Denis ayant changé son nom en celui de Franciade, cette barrière fut appelée barrière de Franciade.
- École-Militaire (barrière de l'). 10e arrondissement, quartier des Invalides. Très-rapprochée de l'établissement que Louis XV fonda en faveur de la jeune noblesse française, cette barrière en a tiré son nom. Elle se compose de deux bâtiments ayant chacun un pavillon.
- Enfer (barrière d'). 12e arrondissement, quartier de l'Observatoire, a l'extrémité de la rue d'Enfer. Nos pères avaient donné le nom de Via Inferior à la rue d'Enfer, par opposition à la rue du faubourg Saint-Jacques, qui s'appelait Via Superior. Cette porte fut placée d'abord à l'extrémité de la rue de la Harpe, à l'entrée de la place Saint-Michel, dans l'endroit où est aujourd'hui la fontaine ; maintenant elle est reculée au-delà de l'Observatoire. Deux grands pavillons ; celui de droite en sortant sert d'entrée aux Catacombes. La barrière d'Enfer s'appelle aussi barrière d’Orléans.
- Fontarabie (barrière de). 8e arrondissement, quartier Popincourt. Cette barrière, qui consiste en un bâtiment à trois arcades fut d'abord appelée barrière de Charonne, parce qu'elle est située à l'extrémité de la rue de ce nom. En 1782, elle était dénommée barrière de la Croix-Faubin, à cause du village où elle conduit. Nous présumons que le surnom de Fontarabie qu'elle porte aujourd'hui, et qui lui a été donné au commencement de la révolution, vient de la victoire de Fontarabie, remportée par les troupes républicaines sur les Espagnols.
- Fourneaux (barrière des). 11e arrondissement, quartier du Luxembourg. Elle porta d'abord le nom de barrière de la Voirie, à cause de la voirie qui était dans le voisinage, et prit ensuite le nom de barrière des Fourneaux, des fabriques de fourneaux qui étaient près de là. Elle consiste en deux bâtiments avec colonnes, et surmontés d'un tambour.
- Franklin (barrière de). 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysées. Le philosophe anglo-américain de ce nom, étant venu à Paris en 1776, choisit Passy pour sa résidence, et la barrière qui conduit à ce village reçut en conséquence le nom de son illustre habitant.
- Gare (barrière de la). 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel. Vers 1785, la ville de Paris avait fait établir une gare hors de Paris pour garantir les bateaux des glaces. La barrière, alors assez rapprochée du jardin des Plantes, prit le nom de la Gare. Elle se composait d'un seul bâtiment. En 1819, la barrière fut reculée, la Gare, le village des Deux-Moulins, et tout le terrain compris depuis la rivière jusqu'à la barrière Mouffetard, furent renfermés dans Paris.
- Grenelle (barrière de). 10e arrondissement, quartier des Invalides. La rue, la place, l'île et le village de Grenelle ont pris leur nom d'une garenne (garanella) appartenant à l'abbaye de Sainte-Geneviève. Cette barrière, qui se nommait auparavant barrière des Ministres, se compose de deux bâtiments avec péristyle et pilastres carrés.
- Ivry (barrière d'). Boulevard de l'Hôpital, no 11, 12e arrondissement, quartier Saint- Marcel. Elle n'est décorée d'aucun monument, et porte ce nom parce que c'est par cette barrière que l'on sort pour aller au petit village d'Ivry.
- Longchamp (barrière de). 2e arrondissement, quartier des Champs- Élysées. Elle est décorée d'un bâtiment à quatre frontons et quatre arcades. Elle a pris son nom de la route de Longchamp dans le bois de Bou!ogne, à laquelle elle est adjacente.
- Loursine (barrière de). 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel. Ainsi dite du nom du terrain sur lequel a été percée la rue de ce nom, au bout de laquelle elle est située. Elle a aussi été appelée barrière de la Glacière. Deux bâtiments avec deux péristyles chacun de trois colonnes.
- Maine (barrière du). 11e arrondissement, quartier du Luxembourg. Son nom lui vient de ce qu'elle ouvre la route qui conduit dans l'ancienne province du même nom. Deux bâtiments avec colonnes et sculptures.
- Mandé (barrière de Saint-). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Ainsi dite de ce qu'elle conduit au village de Saint- Mandé. Un bâtiment avec deux façades.
- Marie (barrière Sainte-) 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysées. Cette barrière, qui a pris son nom de la proximité de l'ancien monastère des religieuses de la Visitation de Sainte-Marie, se compose de deux bâtiments avec façades couronnées d'un cintre.
- Martin (barrière Saint-). 6e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin. Cet édifice imposant, placé entre deux routes, n'est point une barrière, mais un très-beau monument d'architecture, élevé sur les dessins de Zedoux. Ses quatre faces présentent chacune un péristyle en saillie, orné de huit pilastres carrés et isolés d'ordre toscan. L'étage circulaire placé au-dessus du soubassement se compose d'une galerie percée de vingt arcades supportées par quarante colonnes accouplées, dont les proportions n'appartiennent à aucun ordre ancien. La barrière Saint-Martin est d'un effet très-pittoresque, vue des bords du bassin de la Villette. C'est par cette barrière que l'armée combinée fit son entrée dans Paris le .
- Martyrs (barrière des). 2e arrondissement, quartier du faubourg Montmartre et quartier de la Chaussée-d'Antin. Après avoir été longtemps appelée barrière des Porcherons et barrière Montmartre, on lui donna, vers 1750, le nom de barrière des Martyrs, en mémoire du supplice de saint Denis et de ses compagnons, qui auraient été décapités à Montmartre. En 1793, on la nomma barrière du Champ du Repos, parce qu'elle conduit au cimetière Montmartre. En 1806 son premier nom lui fut restitué. Elle se compose d'un bâtiment carré présentant à la face occidentale un grand cintre soutenu par des pilastres.
- Ménilmontant (barrière de). Au sud, 9e arrondissement, quartier Popincourt ; au nord-ouest, 6e arrondissement, quartier du Temple. Le village de Ménilmontant lui a donné son nom. Dans notre ancien langage le mot Mesnil signifie habitation, ferme ou métairie. La barrière en question fut aussi nommée barrière de la Roulette par la raison que les bureaux des commis étaient, avant la construction des nouvelles barrières, construits en bois et portés sur des roues. Elle se distingue par deux bâtiments à base rectangulaire et symétriques entre eux. De plus, les bâtiments sont ornés chacun de trente-deux colonnes avec arcades.
- Monceau (barrière de). 1er arrondissement, quartier du Roule. Elle prend son nom du village de Monceau, appelé Mouceau par corruption : monceau signifie terrain un peu élevé. Bâtiment à deux péristyles avec colonnes en bossage. Avant la création du jardin dit les Folies de Chartres, elle portait le nom de barrière de la Petite-Pologne.
- Montmartre (barrière de). 2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d'Antin. Les étymologistes sont encore partagés sur l'origine de ce nom. Les uns veulent qu'il vienne de mons Martis, à cause d'un temple dédié au dieu de la guerre par les Romains ; d'autres le dérivent de mons Martyrum, mont des Martyrs, parce que la tradition rapporte que saint Denis et ses deux compagnons auraient été décapités sur la montagne-Montmartre. D'autres ont adopté une troisième opinion c'est que le nom Montmartre seroit la corruption de Mont-Martrois, lieu de supplice, attendu que chez les Romains on exécutait les criminels sur les hauteurs près des grands villes. Cette barrière s'est nommée barrière de la rue Royale, à cause de la rue Royale, nommée depuis 1792 rue Pigale [sic]. Bâtiment rectangulaire avec colonnes et massifs vermiculés. Voy. MARTYRS (barrière des).
- Mont-Parnasse (barrière du). 11e arrondisaement, quartier du Luxembourg. Ainsi dite d'une butte sur laquelle les écoliers des différents collèges de Paris s'assemblaient les jours de congé pour lire leurs poésies et s'amuser à divers jeux d'adresse. Cette barrière se compose de deux bâtiments ayant chacun deux péristyles avec colonnes.
- Montreuil (barrière de). 8e arrondissement, quartier du faubourg Saint-Autoine. Elle tire son nom de ce qu'elle conduit au village de Montreuil si renommé pour ses beaux fruits. Elle consiste en un bâtiment à deux faces ayant six colonnes à bossage.
- Mouffetard (barrière). 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel. Elle prend son nom d'un terrain qui en 1230 était appelé Mont-Cetard, en latin Mons-Cetarius. Elle eut longtemps le nom de barrière de Fontainebleau, parce qu'on sort par cette barrière pour aller dans cette ville. Les rapports de la France avec l’Italie lui valurent aussi la dénomination de barrière d'Italie, qu'elle a portée depuis 1796 jusqu'en 1815. Deux corps distincts de bâtiment, d'une forme élégante, placés en regard et ornés de cinq arcades de face avec colonnes.
- Moulins (barrière des Deux-). 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel. Jusqu'en 1818, cette barrière était située sur le boulevard Neuf, en face du marché aux chevaux et près du dépôt des poudres de l'arsenal. Elle avait pris son nom de deux moulins à vent qui étaient très-rapprochés des anciens murs d'enceinte. Lors de la nouvelle clôture de Paris, elle fut portée au-delà du village d'Austerlitz. Deux bâtiments symétriques d'une architecture très-simple.
- Neuilly (barrière de). 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysées. Elle a été construite en 1786. Elle porta d'abord le nom de barrière de l’Étoile, parce qu'elle est située à l'entrée d'une grande place circulaire où aboutissent quatre routes. Sur le terrain de l'étoile on a élevé un arc de triomphe, dont la première pierre fut posée le , et qui n'est pas encore achevé. Consacré dans le principe à perpétuer la mémoire des victoires des armées impériales, ce monument doit maintenant être modifié de manière à rappeler les succès de Monseigneur le Dauphin et de nos troupes en Espagne. La décoration de la barrière consiste en deux bâtiments carrés ornés de vingt colonnes colossales, d'une corniche, quatre frontons et d'un couronnement circulaire c'est la plus remarquable des entrées de Paris.
- Paillassons (barrière des). 10e arrondissement, quartier des Invalides. On présume qu'elle a été ainsi nommée d'une manufacture d'ouvrages en paille qui était établie dans la rue qui y conduit. Bâtiment à deux façades avec arcades et colonnes.
- Pantin (barrière de). 5e arrondissement, quartier de la porte Saint-Martin. Elle est ainsi nommée parce qu'elle conduit au village de Pantin. Pavillon triangulaire avec trois péristyles et un dôme.
- Passy (barrière de). 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysées. Elle prit d'abord le nom de barrière de la Conférence : elle était alors située près de la pompe à feu de Chaillot. Reculée à l'entrée du village de Passy, près du couvent des religieux Minimes dits Bons-Hommes, elle en retint le nom. Depuis la destruction de ce couvent elle a été appelée barrière de Passy. Le bâtiment est décoré de douze colonnes, deux arcs, quatre frontons et deux statues colossales représentant la Bretagne et la Normandie.
- Picpus (barrière de). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Un vignoble appelé Piquepuce donna son nom à la rue, à la barrière et au couvent voisin. Bâtiment avec quatre péristyles et attique. Le peuple la nomme encore barrière des Poules.
- Ramponneau (barrière de). 6e arrondissement, quartier du Temple. Elle porta d'abord le nom de Riom, parce qu'elle était à l'extrémité de la rue de Riom, dite aujourd'hui de l’Orillon. Le fameux Jean Ramponeau y ayant établi une guinguette et commencé sa réputation, le peuple donna à la barrière le nom du marchand de vin. Aucun monument ne décore cette barrière.
- Râpée (barrière de la). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Un sieur de la Râpée, commissaire-général des troupes, ayant fait construire une maison au-dessus de l'arsenal, donna son nom au quai et à la barrière, laquelle n'est encore ornée par aucun bâtiment.
- Rats (barrière des). 8e arrondissement, quartier de Popincourt. Composée de deux bâtiments avec deux péristyles de quatre colonnes. Cette barrière a emprunté son nom de la rue des Rats qui y conduit.
- Reuilly (barrière de). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts. Ce nom vient de Romiliacum, château des rois de la première race, qui existait encore en 1352, sous le roi Jean. Dagobert s'y plaisait beaucoup. C'est dans ce château qu'il répudia sa femme Gomatrude en 629. Cette barrière, qui se trouve au bout de la rue de Reuilly, est ornée d'une très-jolie rotonde.
- Rochechouart (barrière de). 2e arrondissement, quartier du faubourg Montmartre. La rue et la barrière de Rochechouart ont pris leur nom de Marguerite de Rochechouart, de Montpipeau, abbesse de Montmartre, décédée en 1727. La barrière n'est décorée par aucun monument d'architecture.
- Roule (barrière du). 1er arrondissement, quartier des Champs-Élysees et du Roule. Tire son nom de l'ancien village du Roule, érigé en faubourg en 1722, et enclos dans la capitale 1786. Bâtiment orné de quatre avant-corps, un couronnement et un dôme.
- Santé (barrière de la). Boulevard Saint-Jacques, 12e arrondissement, quartier Saint-Marcel et de l'Observatoire. Se compose d'un petit bâtiment fort simple, et prend son nom de la maison de santé ou hôpital Sainte-Anne, fondé par la reine Anne d'Autriche, aujourd'hui Ferme des Hôpitaux.
- Sèvres (barrière de). 10e arrondissement, quartier Saint-Thomas-d'Aquin et des Invalides. Ainsi dite de ce qu'elle conduit au village de Sèvres, situé à deux lieues de la capitale. Elle n'est décorée d'aucun monument d'architecture.
- Télégraphe (barrière du). À l'ouest du 2e arrondissement et à l'est du 3e. Jusqu'en 1815 elle porta le nom de barrière Poissonière ; à cette époque elle prit celui de Télégraphe, parce qu'on sort par celte barrière pour se rendre au télégraphe de Montmartre. Elle n'est décorée d'aucun monument d'architecture.
- Vaugirard (barrière de). Au nord du 10e arrondissement et au sud du 11e. Elle se compose de deux bâtiments carrés et prend son nom du village de Vaugirard.
- Vertus (barrière des). 5e arrondissement, quartier du faubourg Saint-Denis. Ornée d'un bâtiment avec deux péristyles et un fronton, elle tire son nom du village d'Aubervilliers ou Notre-Dame-des-Vertus.
- Villette (barrière de la). 5e arrondissement, quartier du faubourg Saint-Denis et de la porte Saint-Martin. Cette barrière touche au grand bassin du canal de l'Ourcq et prend son nom du village de la Villette. Elle se compose de deux bâtiments avec arcades, dont un seul a été terminé en 1820.
- Vincennes (barrière de). 8e arrondissement, quartier des Quinze-Vingts et du faubourg Saint-Antoine. Elle s'appela d'abord barrière du Trône, parce qu'on y dressa un trône magnifique pour Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, lorsqu'ils firent leur entrée dans la capitale, le . Dix ans après, la ville de Paris résolut de faire élever un arc de triomphe à la gloire du monarque. Claude Perrault en donna les dessins. La première pierre en fut posée le . L'arc fut élevé jusqu'à la hauteur des piédestaux des colonnes, puis achevé en plâtre pour former un modèle de ce qu'il devait être. Le monument aurait été surmonté d'un piédestal, où l'on devait poser la statue de Louis XIV. Ce modèle, menaçant ruine, fut démoli en 1716, par ordre du régent ; il n'en reste plus que la gravure, d'après le dessin de Sébastien Leclerc. La nouvelle barrière, construite vers 1788, présente deux corps de bâtiments carrés, de sept toises de face, élevés de cinquante pieds, et distants l'un de l'autre de cinquante toises. On entre dans ces bâtiments par un porche dont l'arc est soutenu par des pilastres. Les façades sont terminées par une corniche avec consoles, quatre frontons et un couronnement circulaire. Dans l'intervalle des deux monuments s'élèvent deux superbes colonnes d'ordre dorique, de soixante-quinze pieds de hauteur, sur un soubassement qui leur sert de piédestal. Placée sur la route qui conduit à Vincennes, cette barrière en a pris le nom.
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Barrières de l'enceinte de Thiers
Résumé
Contexte
Parmi les 52 entrées routières ménagées dans l'enceinte de Thiers, 23 portaient le nom de « barrières », celles qui permettaient le passage des routes départementales. Les autres entrées étaient les 17 « portes » pour le passage des grandes routes et les 12 « poternes » pour le passage des chemins vicinaux. La liste des barrières de l'enceinte de Thiers est la suivante, en les rangeant selon leur place le long du tracé de l'enceinte (rive gauche, d'est en ouest : barrières 1 à 7 ; rive droite, d'ouest en est : barrières 8 à 23) :
- Barrière de Bicêtre
- Barrière d'Arcueil
- Barrière de Montrouge
- Barrière de Plaisance
- Barrière de La Plaine
- Barrière d'Issy
- Barrière de Sèvres
- Barrière du Point-du-Jour
- Barrière de Neuilly
- Barrière du Roule
- Barrière de La Révolte[89]
- Barrière de Villiers
- Barrière de Courcelles
- Barrière de Clignancourt
- Barrière d'Aubervilliers
- Barrière du Canal Saint-Denis
- Barrière du Canal de l'Ourcq
- Barrière de Pré-Saint-Gervais
- Barrière de Ménilmontant
- Barrière de Montreuil
- Barrière de Saint-Mandé
- Barrière de Picpus
- Barrière de Bercy
Sources
- Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris. Promenades au long des murs disparus, Paris, Éditions Parigramme / Compagnie parisienne du livre, (ISBN 2-84096-322-1).
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, 2 vol., Les Éditions de Minuit, 1985.
- Alfred Delvau, Histoire anecdotique des Barrières de Paris, Paris, E. Dentu, (lire en ligne).
- Yvan Christ et Ionel Schein, L’Œuvre et les rêves de Claude-Nicolas Ledoux, Éd. du Minotaure, 1961 ; Chêne, 1971.
- Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950.
- Guy Le Hallé, Histoire des fortifications de Paris et leur extension en Île-de-France, Éditions Horvath, (ISBN 2717109250).
- Marcel Raval, Claude-Nicolas Ledoux 1756-1806, commentaires, cartes et croquis de J.-Ch. Moreux, Arts et Métiers graphiques, 1945.
- J.A. Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, nouvelle édition, en quatre tomes, chez Dutertre, 1853. Tome quatrième, p. 54-56 et 236-241.
- Cointeraux, Paris tel qu'il étoit à son origine, Paris tel qu'il est aujourd'hui, an VII. Voir le plan de Paris en 1798 : plan p. 122-128.
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844. En ligne sur gallica.fr
- Guy Arbellot, « Les barrières de l'an VII », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 30, no 4, , p.745-772 (lire en ligne).
- B. de Roquefort, Dictionnaire historique et descriptif des monuments religieux, civils et militaires de la ville de Paris où l’on trouve l’indication des objets d’art qu’ils renferment, avec des remarques sur les embellissements faits ou projetés, orné de dix gravures, chez Ferra jeune, 1836 ; article BARRIÈRES, p. 45-64. En ligne sur gallica.fr.
- Michel Gallet, « Ledoux et Paris », Cahiers de La Rotonde, no 3, (ISBN 2-85738-001-1).
- Dessins des propylées de Paris, par Claude Nicolas Ledoux : 30 planches
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