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Mandres-la-Côte

commune française du département de la Haute-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Mandres-la-Côtemap
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Mandres-la-Côte est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

Les habitants de Mandres-la-Côte sont appelés les Mandrins et Mandrines. La commune s'étend sur 11,3 km2 et compte 521 habitants en 2014. Avec une densité de 48 habitants par km2, Mandres-la-Côte a connu une nette hausse de 30,4 % de sa population par rapport à 1999. L'église découverte au croisement de deux rues principales reste le point central du village. L'alignement des maisons le long des trois rues principales offre la variante de village rue Y (Y barré). Les parcelles constituant le village présentent dans le sens de la longueur verger, jardin, bâti, rue. La voie romaine de Langres à Naix (Meuse) traverse son territoire (approximativement la route actuelle Nogent ↔ Ageville). Il est traversé par la route départementale no 1, axe important reliant la région parisienne et le Sud de la France. Entourée par les communes de Sarcey, Lanques-sur-Rognon Biesles et Nogent, Mandres-la-Côte est située à km de Nogent (cité de la coutellerie), à 18 km de Chaumont (préfecture) et 18 km de Langres (classée ville d'art et d'histoire, notamment grâce à ses remparts spectaculaires, et membre des associations ville fleurie et ville internet).

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Vue d'ensemble de Mandres-la-Côte.
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L'entrée du village venant de Nogent .
Communes limitrophes de Mandres-la-Côte
Biesles Ageville Lanques-sur-Rognon
Sarcey Thumb
Nogent

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Moiron, le ruisseau du Pecheux et le ruisseau du Vechet[1],[Carte 1].

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Réseau hydrographique de Mandres-la-Côte[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Vau (2,9 ha)[Carte 1],[2].

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L'étang du Vau à Mandres la Côte.

Climat

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Mandres-la-Côte en hiver et ses virages.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 981 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny à km à vol d'oiseau[5], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

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Urbanisme

Typologie

Au , Mandres-la-Côte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,7 %), forêts (30,8 %), zones urbanisées (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), prairies (1 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Mandris (1160) ; Mandres in Ornois (1230) ; Mandres (1239) ; Manres (vers 1252) ; « Decima de Mandris en Ornois » (1256) ; Mandres en Ournoys (1273) ; Manre (1326) ; Mandre (XIVe siècle) ; Mande (1436) ; Mandres (1769)[16].
Du latin tardif mandra, de l,ancien français mandre qui signifie « étable, bergerie », pluriel de l'oil mandre « parc à moutons, cabane des bergers, cellule d'ermite »[17]. Le terme Mandres viendrait du terme mandre voulant dire « monastère ». A son origine, Mandres était un groupe de maisons de pasteurs, petit établissement religieux à tendance agricole.

En 1925 Mandres devient Mandres-La-Côte[18]. Des sources historiques précisent qu'au lieu-dit « A la Côte », on rencontrait des ruines de constructions qu'on croit être celles d'un couvent détruit depuis longtemps.

Histoire

Résumé
Contexte

Mandres (cabane, bergerie) était à son origine un groupe de maisons de pasteurs, petit établissement religieux à tendance agricole.

Mandres apparaît dans l'histoire, vers 1160, dans la charte de l'évêque de Langres au sujet des donations faites à l'abbaye de la Crête par Albéric de Prey et portant sur les droits d'usage de pâture sur le territoire En 1230, Raoul étant sur le point d'entrer dans l'ordre du Val-des-Écoliers donna à ce monastère une partie des dîmes de Mandres. Lors d'un différend en 1364 entre les seigneurs de Vergy et d'Aigremont, Huart de Mandres est mentionné comme témoin. La charte d'affranchissement des habitants de Perrusse en 1373 voit Guillaume Cuisse de Mandres comme tabellion. En 1789, Mandres dépendait de la province de Champagne, bailliage de Chaumont, prévôté de Nogent-le-Roi, élection de Langres. Son église, dédiée à la Nativité de la Sainte Vierge, était du diocèse de Langres, doyenné d'Is-en-Bassigny. La présentation de la cure appartenait au chapitre de Langres.

Lors de la grande guerre en décembre 1918 , les troupes américaines basées à Mandres ont reçu la visite du président des États-Unis , Woodrow Wilson .

Deux changements de nom de Mandres-la-Côte (Villa Mandris (1160)) ont été référencés au cours de l'histoire de la commune :

  • 1793 : Mandres ;
  • 1925 : Mandres-la-Côte.
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Politique et administration

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Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2022, la commune comptait 558 habitants[Note 4], en évolution de +6,08 % par rapport à 2016 (Haute-Marne : −4,62 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
308295354352492511522570537
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
563590602615611594590571555
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
541555562486480486440420462
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
498472420402392418501525522
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

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Fabrique de gants ( Tréfousse ) en 1912.

À partir du milieu du XVe siècle, l'industrie de la coutellerie, gagne le bassin nogentais et les maisons se transforment en petits ateliers. Les mandrins devenant des manouvriers, Mandres connaît le travail à domicile. Les ciseliers et polisseurs travaillent pour les industriels de Nogent, leurs épouses sont aussi gantières pour la ganterie « Tréfousse » (de Chaumont). À l'atelier de Mandres, elles piquaient ou surgetaient les pièces de façon à obtenir des paires de gants. Dans les années 1935/40, l'atelier a regroupé jusqu'à 20 personnes, mais à la fin des années 1960 la ganterie est sur le déclin. Après Grenoble (autre cité réputée pour sa ganterie), Chaumont est aussi touchée par la crise. L'atelier de Mandres travaillera sur des modèles de peau et laine, mais réduit à 5 ou 6 personnes, la ganterie fermera en .

En 1914, on comptait 130 artisans et ouvriers ciseliers, 18 cultivateurs.

En 1972, il restait une boulangerie, 2 épiceries, 1 coopérative, 1 café, 1 plâtrier, 1 peintre, 2 garagistes, 7 artisans ciseliers et 9 cultivateurs.

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Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

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L'église de Mandres (coté Est)
Église paroissiale Notre-Dame-en-sa-Nativité

L'ancienne église datait du XVe siècle. Elle a été reconstruite en 1820 sur l'emplacement de la première. En démolissant l'ancienne, un vase de terre rempli d'un grand nombre de pièces d'or et d'argent du XVe siècle fut trouvé sous les voutes. Ce trésor fut probablement caché là pendant les malheureuses guerres du règne de Charles VI. On y remarque une Vierge à l'enfant en polychrome du XVe siècle. Au mois de ,

l'Impératrice Eugénie, femme de l'empereur Napoléon III a fait don d'une croix et de 6 chandeliers à l'église de Mandres. Lors de la démolition du vieux cimetière, des pierres tombales ont été utilisées comme seuil de porte ou marche d'escalier.

Vue depuis le parvis de style Empire de la fin du néo-classicisme, la nouvelle architecture ressemble à un temple antique. Les 6 grandes baies pratiquées dans les murs en juillet 1889 laissent supposer, en ce qui concerne les sculptures découpant chaque vitrail, l'influence du style gothique.

Le lavoir

Il a été construit en moellons équarris du pays en 1875. Mais attardons nous sur ses beaux piliers de pierre et sur les corbeaux qui soutiennent les entraits de la charpente. Il couvre un lessivoir et sa façade est ouverte côté est.

Le musée « La ferme d'antan »

Au cœur d'une ferme haut-marnaise on y retrouve l'ambiance de la Champagne rurale traditionnelle des années 1900. On y découvre la vie quotidienne, les gestes et le dur labeur de nos ancêtres au rythme des saisons. Les métiers du monde rural y sont représentés : garagiste, charron, couvreur, lavandière, apiculteur, sabotier...

Le musée « C'était hier »

Espace dédié au souvenir manouvrier, où l'on retrouve le ciselier traditionnel fabriquant des ciseaux dans son atelier. Sa femme dans l'autre pièce y confectionne des gants. Dans la grange, on y trouve des outils du XIXe siècle. À l'étage se trouve une reconstitution d'une salle de classe avec des photos de classe.

L'étang du Vau : étang privé

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Notes et références

Notes et cartes

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Mandres-la-Côte » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).

Références

Voir aussi

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