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Marchésieux

commune française du département de la Manche De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Marchésieux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 684 habitants[Note 1].

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

La commune est aux confins du Coutançais et du Pays saint-lois, au sud du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Son bourg est à 9,5 km à l'est de Périers, à 13 km au nord de Marigny, à 16 km au sud de Carentan, à 20 km au nord-ouest de Saint-Lô et à 21 km au nord-est de Coutances[1].

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Taute, le Lozon, la Venloue, la Bucaille[4], des bras de la Taute[5], le cours d'eau 01 de la commune de Marchesieux[6], le cours d'eau 02 de la commune de Marchésieux[7], le fossé 03 de la commune de Marchésieux[8], le fossé 05 de la commune de Feugères[9] et divers autres petits cours d'eau[10],[Carte 1].

La Taute, d'une longueur de 40 km, prend sa source dans la commune de Cambernon et se jette dans la Douve à Carentan-les-Marais, après avoir traversé 13 communes[11]. Les caractéristiques hydrologiques de la Taute sont données par la station hydrologique située sur la commune de Saint-Sauveur-Villages. Le débit moyen mensuel est de 0,3 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,32 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de m3/s, atteint le [12].

Le Lozon, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Cametours et se jette dans la Taute en limite de en limite de la commune et de Tribehou, après avoir traversé dix communes[13].

La Venloue, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Camprond et se jette dans le Lozon en limite de en limite de la commune et de Remilly Les Marais, après avoir traversé huit communes[14].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cerisy-la-Salle à 18 km à vol d'oiseau[17], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112,5 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

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Urbanisme

Typologie

Au , Marchésieux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %), zones agricoles hétérogènes (35,1 %), terres arables (12,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Marcisie en 1040 et 1066[26] (éventuellement *Marcisieu ou *Marcisiel[27]), Marchesies vers 1210[27], Marchesiex vers 1280[27], Marchiseux en 1336[27], Marchessi sans date.

Charles Rostaing et Ernest Nègre suggèrent timidement une origine par l'ancien français marchais, « marais »[26],[27], hypothèse que René Lepelley reprend de façon plus affirmative[28].

Le gentilé est Marchuais[29].

Histoire

On a exhumé dans les marais un dépôt de haches à douilles de l'âge du bronze (-)[30].

Une notice de l'abbaye de Fécamp, rédigée entre 1040 et 1060, nous apprend que Muriel d'Amblie abandonna à l'abbaye sa terre de Marchésieux et celle de Morsalines[31].

Une partie du demi fief de haubert de la Hézardière centré sur Saint-Aubin-du-Perron s'étendait sur les paroisses d'Aubigny, Marchésieux et Boisroger[32].

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Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[35].

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Population et société

Résumé
Contexte

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2022, la commune comptait 684 habitants[Note 3], en évolution de −5 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Marchésieux a compté jusqu'à 1 826 habitants en 1806.

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4021 2131 8261 7481 5661 6111 5691 6191 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5011 5061 4151 3511 3271 2721 2621 2121 186
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1311 050989898838838826851843
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
741708637643653664701706723
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

Sports et loisirs

L'Élan sportif des Marais fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[40].

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Économie

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[41].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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La maison des Marais.
  • Église Saint-Manvieu des XIIIe, XIVe – XXe siècles. Ancienne église prieurale avec de beaux blochets sculptés. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [42], et ses peintures murales du XIVe présentant dix tableaux découvertes en 1947 lors de la reconstruction de l'église sont classées par arrêté du . Un aigle lutrin du XVIIIe siècle est classé au titre objet[43]. Elle abrite également des fonts baptismaux du XVIIIe, les statues de saint Manvieu du XVIIIe, sainte Marguerite du XVIe, une verrière du XXe de Jean Barillot[44].
  • Calvaire du XIXe siècle.
  • Croix de cimetière du XVIIe siècle.
  • Oratoire Notre-Dame de Lourdes du XXe siècle.
  • Mémorial abritant les restes de l'avion P47 Thunderbolt du pilote américain Wallace E. Rock (1924-1944) du 365e groupe de chasse, dont l'avion s'est écrasé le dans les marais, abattu en combat aérien par un chasseur allemand.
  • Stèle de la Varde à la mémoire des soldats de la 83rd US Infantry Division, morts dans les combats pour la libération de la commune en .
  • Château de la Bretonnière du XVIIIe siècle. C'est dans ce château que naît, en 1741, Louis de La Couldre de La Bretonnière et qui en 1791, achètera, en viager le château de la Bretonnière à Golleville[45].
  • Manoir de la Ventignière des XVe – XVIe siècles.
  • Maison des Marais du XVIIIe siècle, ancienne ferme de 1773, réhabilité en écomusée, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [46].
  • Vieux puits de l'ancien prieuré.
Pour mémoire

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

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Bibliographie

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 130.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 388.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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