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Mercury (Savoie)

commune française du département de la Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Mercury est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, à proximité d'Albertville.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

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Hameau de la Ramaz et chapelle de Notre-Dame-Des-Neiges (hiver 2017).

Mercury est située dans la Combe de Savoie, qui appartenait historiquement à la province de Savoie Propre.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 484 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère à km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 353,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 73124001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
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Urbanisme

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Typologie

Au , Mercury est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albertville[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), zones urbanisées (9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,2 %), prairies (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Toponymie

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Le nom de la commune est officiel depuis le décret du (publié le )[13],[14]. L'ancien nom était Mercury-Gémilly à la suite de la fusion des deux communes au XVIIIe siècle[14],[15].

Mercury

Les premières mentions du village de Mercury apparaissent au XIIe siècle. On trouve ainsi les formes Ecclesia de Mercurio, vers 1170, et Ecclesia de Mercuriaco, en 1184[16]. Viennent ensuite les formes Mercuriey, en 1255, puis Ecclesia de Mercuriaco, au XIVe siècle[16].

Le toponyme semble être un nom de domaine d'origine gallo-romaine qui trouve son origine dans le *[fundus] Mercuriacus, dérivé avec le suffixe -acus du gentilice Mercurius[16],[17].

Gémilly

Les premières mentions du village de Gémilly remontent au XIIIe siècle. On trouve ainsi les formes Gimilici, en 1233, de Gimilliaco, en 1261, ou encore Gimilliacum, en 1265, puis Gemiliacum, au XIVe siècle4[18],[19].

Tout comme Mercury, le nom de Gémilly semble provenir d'nom de domaine d'origine gallo-romaine, reposant sur Gimil[l]iacum, dérivé avec le suffixe -acum du gentilice Gemilius[19].

Chevron

L'abbé Garin rappelait, dans une communication lors du Congrès des sociétés savantes savoisiennes de 1883, que « D'après les étymologistes le nom de Chevron vient de Caproe ou Capridunum, colline de la Chèvre, parce que l'antique château fort, appelé aujourd'hui Château-Vieux, était bâti au sommet d'un charmant monticule entouré de broussailles et d'arbrisseaux très convenables pour le pâturage des chèvres, capreoe. »[20] Cette origine est celle retenue par Adolphe Gros[21]. Le site est mentionné au XIIe siècle, on trouve ainsi les formes Cabridunum, en 1132, et Baronnia Chabriduni, en 1149, puis Chivrion et Chivrione, mais sans date, et encore Castrum de Chivrone, en 1216[21],[22].

En francoprovençal, le nom du village de Chevron s'écrit Stevron, selon la graphie de Conflans[23].

Histoire

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Importante seigneurie au XIIe siècle, tenue en fief par le comte de Savoie au XIVe. Commune formée par la réunion des paroisses de Mercury et Gemilly en 1807 sous le nom de Chevron. Nous retrouvons des traces de cela aujourd'hui puisque le nom de Chevronnais désigne toujours les habitants de la commune et que les armoiries de Mercury portent deux chevrons, l'un chargeant l'autre. L'armoirie présentée à droite est celle des Chevron-Villette qui lui succéda. L'armoirie des Chevron ne contient pas les 3 lions d'or.

Les paroisses de Mercury et Gemilly, qui ont fusionné au XVIIIe siècle, sont réunies en 1807 sous le nom de paroisse de Chevron[14]. Le , Mercury-Gémilly prend le nom de Mercury[13],[14].

De 1948 à 1970, La Belle Étoile[24], un centre de rederessement privé tenu par l'abbé Garin, fut le théâtre de sévices et mauvais traitements sur des centaines d'enfants[25], allant parfois jusqu'à la mort et au handicap définitif[26].

Le se produit un séisme de magnitude 4,5 et dont l'hypocentre se trouve sous le village, à dix kilomètres de profondeur[27]. La secousse qui ne provoque ni dégât matériel, ni blessé est bien ressentie dans la région d'Albertville, d'Annecy, de Chambéry et dans la vallée de la Tarentaise et plus faiblement dans le reste des deux Savoie jusqu'au bord du Léman et en Isère, jusqu'à Grenoble[28].

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Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

La commune n' est jumelée avec aucune commune à l'heure actuelle.

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Population et société

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Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Chevronnais[15],[14].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2022, la commune comptait 3 471 habitants[Note 4], en évolution de +12,69 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 5401 3221 8701 8201 9201 8371 6581 6801 678
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 6221 6961 5141 7541 6591 5061 5111 3401 260
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 1851 0631 0341 0681 1051 2631 2971 3701 620
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Économie

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

Châteaux et fortification[35]

La commune possédait deux châteaux : Château-Vieux et le château de Chevron, deux possessions de la puissante Chevron, puis Chevron Villette. Le premier est mentionné au XIIe siècle, mais il est détruit par un incendie au XIVe siècle. Le second, situé près de l'église, date du XIVe siècle et est remanié au XVIIe siècle ;

Surplombant la commune et la vallée, le fort de Tamié est le plus important ouvrage défensif au débouché des vallées alpines. Édifié sur commande de l'armée française en 1876 sur 16 hectares par 600 ouvriers, tous d'origine italienne, il commandait la place d'Albertville. Acquis par un syndicat intercommunal en 1967, le fort de Tamié est aujourd'hui ouvert au public. En dessous fut aménagé le fort de Villard.

Patrimoine religieux
  • Église placée sous le patronage de saint Pierre[36]. Le nouvel édifice, de style néoroman, est construit selon les plans de l'architecte Mélano en 1834[36],[37] ;
  • Chapelles de Mercury

La chapelle Saint-Maurice de Gemilly, aujourd'hui à des propriétaires privés, est une ancienne église paroissiale[36]. Elle possède des éléments romans[36].

D'autres hameaux possèdent des chapelles :

  • Villard du Haut et la chapelle dédiée à Bernard de Menthon, à Sainte Marguerite et à Saint Claude (vers 1630) ;
  • Chrevonnet et la chapelle dédiée à Sainte Anne, Saint Pierre et Saint Jacques (1628) ;
  • La Frasse et la chapelle dédiée à saint Germain, Notre-Dame du Puy et Saint-Jean l’Evangéliste (1699) ;
  • La Soffaz et la chapelle dédiée à saint Férréol et Saint Bon et Saint Marc (XVIIe siècle) ;
  • Francois et la chapelle dédiée à saint François de Salle et à Saint Garin (avant 1792) ;
  • La Ramaz et la chapelle dédiée à Notre-Dame-Des-Neiges (1752) ;
  • Hérys de dessous et la chapelle dédiée à Notre Dame du Mont Carmel (1844) ;

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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