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Ortaffa

commune française du département des Pyrénées-Orientales De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Ortaffa Écouter est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Ortaffanencs. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Faits en bref Administration, Pays ...

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tech, le ruisseau du Dilouby. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ortaffa est une commune rurale qui compte 1 889 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Ortaffanéncs ou Ortaffanéncques.

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Géographie

Résumé
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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Ortaffa se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Brouilla (2,3 km), Palau-del-Vidre (3,1 km), Montescot (3,2 km), Bages (3,7 km), Saint-Génis-des-Fontaines (4,3 km), Elne (4,4 km), Saint-Jean-Lasseille (4,8 km), Banyuls-dels-Aspres (5,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Ortaffa fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].On peut y voir le Canigou car il est très proche

Hydrographie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 4,6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perpignan à 13 km à vol d'oiseau[12], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[17], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[19] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[21].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Ortaffa est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (32,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4,5 %), terres arables (1,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La ligne 573 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Brouilla.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Ortaffa est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[23],[24].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[26]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[27].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[28].

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Toponymie

Formes anciennes

Le nom de Ortafà est cité pour la première fois dans un acte du [29]. On trouve au IXe siècle la forme Ortafanum, puis au XIe siècle les formes Hortafanum, Ortafanum et Ortafa[30].

En catalan, le nom de la commune est Ortafà[31].

Étymologie

Il a été suggéré que le nom pourrait être un assemblage des termes latins hortus (jardin) et fanum (temple), mais aussi être issu du nom de personne Octavus ou Octavius suivi du suffixe -anum. Mais la première hypothèse aurait plutôt dû aboutir à Orfà et la deuxième à Octafà, Octaua ou Otavà. Il semble plus probable que hortus ait été utilisé dans le sens médiéval pour désigner un domaine, suivi d'un nom de personne, soit ici hortus Affanus, du nom Afà ou Tafà[30].

Histoire

Le , la Communauté de communes du secteur d'Illibéris est dissoute et intégrée dans la Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille, intégrant de fait Ortaffa. À Ortaffa vous trouverez aussi son clocher qui le symbolise, mais aussi son château.

Politique et administration

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Population et société

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Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1767
34 f19 f15 f16 f6 f25 f21 f23 f130 H
Davantage d’informations - ...
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2022, la commune comptait 1 889 habitants[Note 6], en évolution de +32,47 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
137145160216234240323333335
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
363366387403409483594560592
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612573605608517551573499512
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5145346066368031 0931 2611 3091 245
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 87 77 83 78 72 72 68 73
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

  • Fêtes patronales : et [43].

Santé

Sports

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Économie

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Revenus

En 2018, la commune compte 642 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 524 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 650 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]9,6 %11,3 %9,9 %
Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 909 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 138 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 594, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,2 %[I 11].

Sur ces 594 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 89 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

106 établissements[Note 9] sont implantés à Ortaffa au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Davantage d’informations Secteur d'activité, Commune ...

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 106 entreprises implantées à Ortaffa), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

  • Lafont, restauration de type rapide (528 k€)
  • SARL Rotisserie Fabrice, charcuterie (311 k€)
  • Lafont Bâtiments & Travaux Publics, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (306 k€)
  • SARL Lafont Volailles, transformation et conservation de la viande de volaille (254 k€)
  • Lafont Energie, production d'électricité (23 k€)

Une centrale photovoltaïque couvrant 87 ha va être construite en 2013, pour une puissance de 25 MWc[45]. Les mesures compensatoires portent sur des vignes, pâturages et ruches. La commune compte plusieurs exploitants agricoles[46].

Agriculture

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

1988200020102020
Exploitations58231016
SAU[Note 12] (ha)26412526165

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 23 en 2000 puis à 10 en 2010[49] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[50],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 264 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 10 ha[49].

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Culture locale et patrimoine

Résumé
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Monument et lieux touristiques

  • L'église paroissiale Sainte-Eugénie remonte au XIIe siècle. Elle présente d'importants éléments d'architecture romane : fenêtre en plein cintre sur la façade ouest, dominée par un clocher-mur, et une abside semi-circulaire ornée de grands arcs aveugles. Elle se dresse à côté du cimetière, sur une petite colline dominant le village et faisant face au château[51]. L'Extérieur de l'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1964[52].
  • Le clocher civil, inspiré de la tour Eiffel, fut construit entre 1898 et 1900 et reste l'emblème du village.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...

Ces armes adoptées par la famille d'Ortaffa sont celles combinées des familles d'Oms et Perapertusa précédemment et successivement seigneurs du fief.

Les trois fasces de sable tout comme les trois losanges symbolisent les trois rois Maures vaincus par Arnald de Ulmis, revendiqué par chacune des familles comme leur ancêtre, lors de la bataille des Cluses à la fin du VIIIe siècle.

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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