écrivain, biographe, journaliste et chroniqueur radio français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Assouline[1] est un journaliste[2], chroniqueur de radio[3], romancier[4],[5],[6] et biographe français, né le à Casablanca (alors dans le protectorat français au Maroc).
Naissance |
Casablanca (protectorat français au Maroc) |
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Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Ancien responsable du magazine Lire, membre du comité de rédaction de la revue L'Histoire et membre de l'académie Goncourt depuis 2012, il a notamment écrit les biographies de Marcel Dassault, Georges Simenon[7], Gaston Gallimard, Jean Jardin, Daniel-Henry Kahnweiler, Albert Londres ou encore Hergé[8],[9]. Il est l'auteur de milliers d'articles et de chroniques radio[10].
Fils de Marcel Assouline, directeur des sociétés, et de Monique Zerbib[11], Pierre Assouline passe sa prime enfance à Casablanca puis rejoint la France et suit des études secondaires au cours Fides et au lycée Janson-de-Sailly à Paris[12]. Il fait ses études supérieures à l'université de Nanterre et à l'École des langues orientales[12], puis devient journaliste.
Il travaille d'abord pour des agences (Apei, Asa Press, Fotolib) avant d'entrer aux services Étranger du Quotidien de Paris (1976-1978) puis de France-Soir (1979-1983), tout en enseignant au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) et en collaborant à la revue L'Histoire (1979)[réf. nécessaire].
À partir des années 1980, il se rapproche du milieu littéraire, devenant conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986) et écrivant plusieurs livres sur l'histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard (1984). Il entre comme rédacteur au magazine Lire en 1985 et y devient directeur de la rédaction en 1993[réf. nécessaire].
Il travaille aussi à la radio, sur France Inter (1986-1990), RTL (1990-1999), ponctuellement sur France Culture, est chroniqueur au Monde 2, critique pour Le Nouvel Observateur, et membre du comité de rédaction du mensuel L'Histoire[12].
Il est chargé de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, pour le cours de lecture-écriture en première année et à l'école de journalisme de cet institut[13],[14].
Il intègre l'académie Goncourt le pour y siéger en tant que juré au couvert de Françoise Mallet-Joris[15].
Il est membre du « comité culturel » de la maison de vente Artcurial[16], et du cercle de l'Union interalliée[17].
C'est par son travail de lobbying auprès des conseillers du maire de Paris[18],[19] que la rue Sébastien-Bottin prend le nom de rue Gaston-Gallimard.
Le , Calixthe Beyala obtient le grand prix du roman de l'Académie française pour son livre Les Honneurs perdus, paru en chez Albin Michel[20]. Dans la revue littéraire Lire, Pierre Assouline prétend avoir identifié des emprunts au livre de Ben Okri, La Route de la faim[réf. souhaitée]. Après une étude de texte comparative, les éditeurs de Ben Okri et de Calixthe Beyala rejettent l'accusation de Pierre Assouline par un communiqué commun à la presse[réf. souhaitée]. Face à l'insistance de Pierre Assouline, Calixthe Beyala lui répond sur un ton ironique dans Le Figaro, avec un texte intitulé : « Moi Calixthe Beyala la plagiaire ! »[réf. nécessaire]. De nombreuses personnalités de l'Académie française[Qui ?] montent au créneau, apportant leur soutien à l'écrivain en jugeant qu'il « s'agissait d'un ouvrage ancien » et que « tout le monde a plagié », de Corneille à Stendhal[20].
Pierre Assouline a publié plusieurs articles critiquant l'encyclopédie Wikipedia[21],[22]. En 2007, sous sa direction, des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris se livrent à des vandalismes sur l'encyclopédie dans le but d'observer le temps nécessaire à leur correction[23], action qui a par la suite été médiatisée (voir aussi La Révolution Wikipédia).
En , le tribunal correctionnel de Paris le condamne pour diffamation envers María Kodama (veuve de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges) pour avoir affirmé sans preuves que son mariage n'était peut-être pas « valide » et que le testament de l'écrivain avait fait l'objet de « manipulations »[24],[25].
À l’automne 2011, Assouline publie, sur son blog, un compte-rendu acerbe d’une causerie littéraire autour de la parution de La Trahison des éditeurs, de Thierry Discepolo[26]. Les positions exprimées dans ce billet seront notamment l’objet d’un compte rendu non moins acerbe sur le site d’Acrimed, dans lequel Pierre Assouline est qualifié de « chien de garde de l’édition »[27].
Son blog, intitulé La République des livres, est centré sur la littérature, l'actualité littéraire et la critique de livres. Hébergé par lemonde.fr, ce blog a été pendant quelques mois l'un de ceux les plus consultés du web francophone en matière d'actualité littéraire[28].
L'article du dénonce, à la suite d'un article de Daniel Garcia (blog Livres Hebdo) le , la présence dans la bibliographie de la page « Affaire Dreyfus » de Wikipédia d'un ouvrage antidreyfusard placé depuis le en tête de liste[réf. nécessaire].
Le blog La République des livres a quitté la plate-forme du journal Le Monde le pour être hébergé sur son propre serveur[29], en conservant la même formule, et en s'ouvrant à d'autres critiques littéraires, ainsi qu'aux traducteurs[source secondaire nécessaire].
Marié le avec Angela Yadgaroff, il a deux enfants : Meryl et Kate[11].
Il fait ou a fait partie du cercle de l’Union interalliée[30].
La date donnée est celle de l'édition originale. Les préfaces et postfaces ont été négligées.
Sa biographie d'Albert Londres lui a valu le prix de l'essai décerné par l'Académie française (1989).
Son ouvrage La Cliente (1998) a obtenu le prix WIZO[37] et le prix Liste Goncourt : le choix polonais.
Le roman Lutetia (éditions Gallimard) obtient en 2005 le prix Maison de la presse.
Le , Pierre Assouline obtient le prix de la Langue française qui récompense « l'œuvre d'une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française »[38].
Les Vies de Job lui valent le prix Méditerranée 2011[39] ainsi que le prix Prince-Pierre-de-Monaco 2011[40].
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