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Pin-Balma

commune française du département de la Haute-Garonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Pin-Balma est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Faits en bref Administration, Pays ...

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel et par divers autres petits cours d'eau.

Pin-Balma est une commune urbaine qui compte 1 081 habitants en 2023, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pin-Balmanais ou Pin-Balmanaises.

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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

La commune de Pin-Balma se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Pin-Balma fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[1].

Elle se situe à km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montrabé (1,9 km), Mondouzil (2,0 km), Beaupuy (2,8 km), Balma (3,3 km), Mons (3,8 km), Rouffiac-Tolosan (4,2 km), Flourens (4,2 km), Quint-Fonsegrives (4,7 km).

Pin-Balma est limitrophe de cinq autres communes.

Communes limitrophes de Pin-Balma[4]
Montrabé Mondouzil
Balma Thumb Mons
Flourens

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 663 hectares (6.63 km²) ; son altitude varie de 144 à 231 mètres[5].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Pin-Balma.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Seillonne, le ruisseau de Gazel, le ruisseau d'aufrery, le ruisseau de Fonds Valette, le ruisseau de la garrigue et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Seillonne, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Caraman et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Sausse à L'Union, après avoir traversé 11 communes[8].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[10]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[11] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blagnac à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,2 °C, atteinte le [Note 2].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Pin-Balma est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

Voies de communication

Accès par le Périphérique de Toulouse, sorties Sortie 15, Sortie 16 (en traversant Balma) ou Sortie 17.

Transports

La ligne 101 du réseau Tisséo relie le nord de la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse depuis Mondouzil, la ligne 102 relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage, la ligne 103 relie le sud de la commune à la station Balma - Gramont depuis Drémil-Lafage également, la ligne 106 dessert la commune en soirée sur réservation depuis la station Balma - Gramont, la ligne 381 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont depuis Le Faget.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Pin-Balma est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1999 et 2009[24],[22].

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pin-Balma.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 327 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 327 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 2002, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

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Toponymie

Histoire

Politique et administration

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Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[27],[28].

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse Métropole et du Canton de Toulouse-10.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Population et société

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2023, la commune comptait 1 081 habitants[Note 4], en évolution de +19,71 % par rapport à 2017 (Haute-Garonne : +7,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
191203182187198501209216226
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
191194213225229231220205188
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
181171182167177153148243268
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
302284383636678655914933887
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 255 210 163 165 177 161 169 169
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

Pin-Balma fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune voisine de Balma pour les classes de maternelle, primaire et collège.

Santé

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Château d'Aufréry

Clinique d'Aufrery[39] (clinique psychiatrique). Maison de retraite La Seillonne.

Culture et festivité

Fête locale (fin juin), Vide-greniers (fin septembre), Médiathèque,

Activités sportives

Tennis[40], football, pétanque, trois centres équestres, sentiers pédestres.

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[41].

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Économie

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Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 351 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 34 140 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]4,1 %7,3 %4 %
Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 558 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 210 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 133 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 399, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].

Sur ces 399 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,8 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

91 établissements[Note 7] sont implantés à Pin-Balma au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Davantage d’informations Secteur d'activité, Commune ...

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 91 entreprises implantées à Pin-Balma), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • Aufrery, activités hospitalières (9 864 k€)
  • Korian La Seillonne, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 729 k€)
  • BMC Compagnie, commerce de gros (commerce interentreprises) d'habillement et de chaussures (851 k€)
  • P A Schmidt - Paschmidt, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (382 k€)
  • G-Eco, vente à domicile (90 k€)

Agriculture

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988200020102020
Exploitations98910
SAU[Note 10] (ha)216140231165

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 9 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 8 en 2000 puis à 9 en 2010[45] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], un nombre stable en 22 ans. Sur cette même période, le département a perdu 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 216 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 24 à 17 ha[45].

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

L’église Saint-Pierre de Pin-Balma est l’une des plus anciennes de l’environnement toulousain et remonte probablement au Xe siècle. Reconstruite à plusieurs reprises, elle subit le pillage des troupes huguenotes en 1570. En 1714, au cours d’un violent orage, la foudre s’abat sur l’église et endommage le clocher et la nef. À l’époque révolutionnaire, une seule des cloches, la plus ancienne, bénite en 1689, est épargnée pour sonner le tocsin. Les deux autres cloches sont descendues en 1793 pour être fondues. Une restauration complète de l’édifice a été effectuée en 2005.

  • Ancienne école (plus fonctionnelle) - démolie en [47].
  • Château d'Aufréry

A l’origine une bâtisse fortifiée du XIIIe siècle appelée « Camas », appartenant à la famille Carrière d’Aufréry, puis en 1862, le château construit par le maréchal Adolphe Niel, avec son parc aux cèdres séculaires. Depuis 1938, devenu clinique psychiatrique après son rachat par le Dr Laboucarié. Actuellement en cours de rénovation pour devenir une résidence service seniors, à la suite du déménagement de la clinique.

  • Communauté religieuse d'Aufréry[47]

Recherchant du personnel soignant pour la clinique psychiatrique, le docteur Jean Laboucarié fit appel, par l’intermédiaire de Mademoiselle Niel, aux Franciscaines Missionnaires de Marie, dont l’ordre souhaitait fonder dans la région une nouvelle communauté permettant d’accueillir leurs sœurs âgées ou invalides.En 1948, l’Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie achète un parc et une partie des dépendances proches de la clinique. Une sœur, architecte improvisée mais bien inspirée, transforme ce lieu pour y édifier une belle chapelle et un cloître orné des briques roses toulousaines.Les sœurs et le personnel ont quitté le site en .

  • Laganne

Résidence d’été de Charles Laganne (1722-1789) homme de loi et capitoul, il fut bienfaiteur de Toulouse en améliorant son système d’eau potable et le Château d'eau.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

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