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Plancy-l'Abbaye

commune française du département de l'Aube De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Plancy-l'Abbayemap
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Plancy-l’Abbaye est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

S'étirant sur la rive droite (ou nord) de l'Aube, le village est à mi-distance entre Anglure et Arcis-sur-Aube.

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Panorama au début du xxe siècle

Communes limitrophes

Lieux-dits et écarts

  • À l'abbaye-sous-Plancy : le Gué, Mort Guillaume, la Motte-aux-Thibauts, Notre-Dame-de-Bon-Secours, la Perthe, Riverolle, Saint-Martin, Saint-Victor sur un cadastre non daté.
  • les Bordes, la Caroline, les Chatelliers, Châtillon la Clairotte, les Crouillères, la Franchise, la Grange-des-Champs, la Maladière, les Marais, le Petit-Bois, au cadastre de 1810.
  • À Viâpre en 1810, l'écriture était Viâpre et avait comme écarts : la Folie, le Moulin-à-Vent.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, le Fossé 01 des Prés Neufs, le ruisseau des Crouilleres et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune d'Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[2].

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Réseau hydrographique de Plancy-l'Abbaye[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

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Urbanisme

Typologie

Au , Plancy-l'Abbaye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), forêts (7,9 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

  • Plancy en 1793 et 1801, Plancy-l'Abbaye en 1969[15].
  • Absorbe en 1969, L'Abbaye-sous-Plancy (code INSEE 10001) puis Viâpres-le-Grand en 1972[15].
  • À l'origine, un peu à l'écart en aval de la rivière, la zone habitée la plus à l'ouest constituait une commune à elle seule, nommée alors Abbaye-sous-Plancy Viâpres-le-Grand et Saint-Victor ou Vitré furent aussi absorbés. Et c'était à Plancy que se concentrait (et se concentre encore) le gros de l'habitat, à l'endroit où la route D 7 en provenance de Champfleury (au nord) franchit la vallée pour se diriger vers Méry-sur-Seine.
  • La première mention est Abbatia sub Planciaco d'où Plancy est issu dans une mention de Henri Ier, vicomte de Troyes, qui fit une donation en 1163.

Histoire

Résumé
Contexte

Plancy avait une maladrerie qui dépendait, au XVIIe siècle de l'hôpital de Méry. Les sœurs oblates de Saint-François de Sales fondèrent, en 1838 une maison à Plancy.

Le village était fortifié, en 1538 un sire de Plancy la décrivait Louis, sire de Plancy ; et parès avons trouvé fossé, muraille, défense, boulevard et se nommoit ville au dit temps et après. Et en 1549 Item j'ai ma ville de Plancy fermée de fossés profonds, murailles, tours, pons levis, defenses, boulevarts comme a ville appartient, à moi appartenant et donne congé a entrer l'eau quand bon me semble. En 1359, la ville est libérée par Henri de Poitiers de la coupe des troupes anglo-navarraises commandées par Eustache D'Abrichecourt.

La ville de Plancy était commerçante, assez pour avoir sa mesure, dès 1232 et avait deux foires, l'une à la Saint-Laurent et une à la Sainte-Madelaine qui était déplacée depuis La Perthe par autorisation de Henri Le Libéral en 1273. Elle avait une halle qui brûla en 1656 et qui était le lieu de justice seigneuriale, mais aussi des tisserands : en 1767 on décomptait quatre fabricants de bas au métier et onze tisserands. Elle avait une synagogue et une école hébraïque au temps d'Henri le Libéral[16].

En 1789, la commune dépendait de l'intendance de et la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sézanne.

Le prieuré de Plancy

C'était un prieuré d'hommes fondé en 1080 par Gillette, dame de Plancy[17] qui la confiait à Molesme. Gil donnait des bâtiments et deux moulins situé ad Ulmos[18]. Ce qui engendrait des variantes sur le noms : Monasterium ad Ulmos, S. Maria ad Ulmos, S. Mariade Abbatia et Abbatia sub Planciaco entre 1146 et 1169.

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Viâpre

Citée dès le XIe siècle, Viâpre, aujourd'hui disparue, avait des caves où l'on entrait par un puits[20]. En plus du prieuré, la seigneurie dépendait de la baronnie de Plancy. Agnès et Humbert de Viâpre portaient le nom vers 1230 mais la première mention de biens à Viâpres date de 1273 pour la fratrie Jacquin, Marie et Agnès de Viâpre qui avaient cens et coutumes à Viâpre[21]. Parmi les autres seigneurs, on peut nommer l'abbaye de Toussaints[22] et le prieuré de Gaye.

Saint-Victor

Aussi relevé, Saint-Vitré était un village à trois kilomètres de Plancy, Saturniacus devait être la retraite du saint éponyme au VIe siècle[23]. En 1076 et en 1089, la dame Gile de Plancy donnait un four à Saint-Victor au prieuré. Au XVIIIe siècle, les habitants nommaient la chapelle : la Pénitence de Saint-Victor[24]. Des fouilles du début du XXe siècle mirent au jour des fondations de bâtiments et un cimetière[25].

Dans les années 1970, les deux communes "indépendantes" de Plancy et de Abbaye-sous-Plancy fusionnèrent pour constituer une nouvelle entité administrative, Plancy-l'Abbaye.

Forêt domaniale de la Perthe : Elle doit son nom aux deux fermes situées au lieu-dit « la Perthe » et qui, une fois réquisitionnées en 1918, servirent de casernement, puis d'aérodrome militaire. Le terrain de La Perthe fut créé en 1918 pour accueillir le CIACB (Centre d'Entrainement pour l'Aviation de Combat et de Bombardement). Près de 650 hectares situés de chaque côté de la route Courcemain - Champfleury furent ainsi réquisitionnés afin de construire un aérodrome, des casernements et un vaste champ de manœuvre où les pilotes pouvaient s'exercer au tir et au bombardement.

Après la guerre, l'aéronautique militaire décida de conserver ce vaste ensemble. Les procédures d'acquisitions furent lancées en 1922. Les hangars Bessonneau furent remplacés dans les années 1920 par trois hangars métalliques.

Si les casernements et les trois hangars étaient au nord de la route, l'aérodrome proprement dit se situait, lui, au sud. La plateforme doubla sa superficie au milieu des années trente (mais en restant dans les limites du camp) pour dépasser les 100 hectares (1 400 m x 1 000 m). Dans l'entre-deux-guerres, le camp de La Perthe était une annexe de la base aérienne de Romilly-sur-Seine qui y maintenait un détachement de gardiennage. À périodes régulières, les unités de l'aéronautique (puis Armée de l'Air) venaient y effectuer des manœuvres facilitées par la proximité du camp militaire de Mailly. L'école de pilotage de Romilly (perfectionnement des officiers pilotes) l'utilisa comme terrain annexe en 1938-1939. En 1939-1940, La Perthe fut un terrain d'opérations qui vit passer plusieurs unités (GB I/51, GAO 512 et I/514, GB I/15, GC III/2, GC II/1, Centre d'application d'observation aérienne, etc.). Un dépôt de munitions y fut également installé. Les Allemands l'utilisèrent après le débarquement allié en Normandie, pour le stationnement des IV/JG27 et II/JG53. Fortement bombardé en par les Américains, les installations n'étaient plus qu'un champ de ruines à la Libération. Les Américains y installèrent alors un dépôt. En 1946, l'aérodrome fut déclassé et le foncier de 650 ha fut remis aux Eaux et Forêts qui le transformèrent en forêt.

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Politique et administration

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Démographie

Résumé
Contexte

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2022, la commune comptait 963 habitants[Note 3], en évolution de −1,63 % par rapport à 2016 (Aube : +0,7 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

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Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8708889011 1351 1641 2131 1921 2481 251
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2751 3041 2581 2201 2551 2761 2411 2721 200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1091 0881 066887900886814692734
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
697757931964957849922941949
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1954, les deux communes n'avaient pas encore fusionné. Plancy comptait alors 734 habitants alors que Abbaye-sous-Plancy n'en dénombrait que 101.

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Économie

  • Exploitations agricoles
  • Usine Végétable Industrie (groupe Lunor), légumes cuits sous vide.

Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte
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L'église Saint-Julien.

Lieux et monuments

  • Jadis, il y eut là une abbaye fondée par Hodealdis, dame de Plancy. Elle disparut en 1793.
  • Plancy fut le siège du château de Plancy, une importante baronnie qui avait collégiale et fortifications.
  • L'église de l`Abbaye-sous-Plancy est sous le vocable de Saint-Martin. La nef de l'édifice est d'origine romane mais a été remaniée au XIXe siècle. Les transepts doublés, le chœur et l'abside sont du XVIe siècle[30].
  • L'église de Plancy sous le vocable de Saint-Julien-l'Hospitalier, possède une abside et un transept du XVIe siècle. La nef a été édifiée en 1855[30].
  • L'église Saint Loup de Sens de Viâpres-le-Grand, XVIe siècle, était le siège d'un prieuré cure qui est attesté depuis le XIe siècle par une donation de l'évêque Philippe de Pont. Elle dépendait de l'abbaye de Toussaint (Châlons-en-Champagne).
  • La maison natale du Père Louis Brisson se situe à Plancy en face de l'église.
  • Chapelle Saint-Victor de Plancy-l'Abbaye.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

De vair à la bande de gueules.

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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