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Raymond Tabournel

professeur d'histoire, directeur de l'École Sainte-Geneviève De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Raymond Tabournel
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Raymond Tabournel, né le à Bourges dans le département du Cher et mort pour la France à Versailles, le , est un historien français du XXe siècle. Son nom est inscrit au Panthéon parmi les 560 écrivains morts au champ d'honneur pendant la Première Guerre mondiale. Il a également publié des ouvrages sous le pseudonyme de Gabriel Marri[1].

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Gabriel Marie Raymond Tabournel, né le à Bourges[2],[3], est le fils d'Étienne Auguste Raymond Tabournel (1830-1899), vérificateur de l'enregistrement et des domaines et de Marie Lucie Célestine Leveillé (1841-1894)[4].

Il passe sa jeunesse en Auvergne, à Clermont-Ferrand et à l'Institution Sainte-Marie de Riom, d'où sa mère est originaire[1],[2]. Après le collège, il poursuit en 1890 ses études à l'École Sainte-Geneviève de la rue des Postes à Paris. Il prépare le concours d'entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr mais échoue[5]. Il obtient une licence ès lettres et une licence en droit, puis devient, en 1902, professeur d'histoire à l'École Sainte-Geneviève pour les préparationnaires à Saint-Cyr ainsi qu'à l'Institut catholique de Paris[6]. À la création de l'École des sciences économiques et commerciales (future ESSEC), au sein de École Sainte-Geneviève, il est chargé des cours d'économie politique, d'institutions commerciales et de politique commerciale[7].

Il fait son service militaire de novembre 1893 à septembre 1894 au 105e régiment d'infanterie à Riom. Passé dans la réserve, il effectue de nombreuses périodes d'exercices qui lui permettent d'être nommé sergent en 1895, sous-lieutenant en 1900, lieutenant en 1905 et capitaine de réserve en avril 1912[8].

Érudit et passionné d'histoire, il est président de la Société des études historiques en 1908[9],[10] et écrit pour La Revue des études historiques, Le mois littéraire et artistique et la revue régionaliste La Veillée d'Auvergne[11].

Il épouse Anne Charlotte Élisabeth Salvy (1888-1979) le 4 août 1913 à Marsat dans le Puy-de-Dôme[12].

Il est mobilisé en août 1914, comme capitaine commandant la 22e compagnie du 305e Régiment d'infanterie de Riom, et prend part à la bataille d'Alsace[13], à la campagne de l'Ourcq et au début de la bataille de l'Aisne. Le 13 septembre 1914, à Fontenoy, il est gravement blessé par l'éclatement d'un obus qui lui paralyse les jambes en-dessous des genoux[6]. Longtemps malade, il réussit à revenir dans les tranchées au 17e régiment d'infanterie en août 1915[14]. Le mal qu'il a contracté l'envoie de nouveau à l'hôpital à l'arrière et il est mis hors cadres en mars 1916[7].

Revenu à la vie civile, il reprend ses cours en octobre 1916. En juillet 1917, après la mort d'Alfred Mativet, il est nommé directeur de la nouvelle École Sainte-Geneviève qui s'est installée à Versailles[6].

Affaibli par ses blessures de guerre et la maladie, il contracte la grippe fin 1917 et meurt le à Versailles[6],[15],[16]. Ses obsèques sont célébrées à la chapelle de l'École Sainte-Geneviève le 2 février avant qu'il soit inhumé au cimetière de Riom[17].

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Hommages

Œuvres principales

Bibliographie

  • Eugène Peyralbe, « Nécrologie : Raymond Tabournel », Bulletin de l'Institut catholique de Paris, , p. 119-120 (lire en ligne)
  • Courrier du Puy-de-Dôme, « Nos Glorieux morts : Le capitaine Raymond Tabournel », Courrier du Puy-de-Dôme, , p. 1 (lire en ligne)
  • Camille Gandilhon Gens-d'Armes (Association des écrivains combattants), Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre - 1914-1918, t. 3, Amiens, Edgar Malfère, coll. « Bibliothèque du Hérisson », , p. 681-686
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Références

Liens externes

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