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Romeries
commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Romeries est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Géographie
Résumé
Contexte
Localisation
La commune se trouve aux limites du Cambrésis, de l'Avesnois et du Hainaut, dans la vallée du ruisseau des Harpies.
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), de la zone d'emploi de Cambrai et du bassin de vie de Solesmes[I 1].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Beaudignies, Beaurain, Escarmain, Neuville-en-Avesnois, Solesmes, Vendegies-au-Bois et Vertain.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 6,01 km2 ; son altitude varie de 91 à 126 mètres.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau des Harpies[1],[Carte 1].
| (texte à fusionner)
Le territoire communal est drainé par le ruisseau des Harpies, qui prend sa source au sud-ouest de la Forêt de Mormal à Locquignol sous le nom de le ruisseau à Grenouilles. C'est un affluent en rive gauche de l'Écaillon et donc un sous-affluent de l'Escaut[2]. |
Le ruisseau des Harpies, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Landrecies et se jette dans l'Écaillon à Vendegies-sur-Écaillon, après avoir traversé onze communes[3].
- Carte hydrographioque du territoire communal.
- Réseau hydrographique de Romeries.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[7] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Valenciennes à 17 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 1].
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Urbanisme
Résumé
Contexte
Typologie
Au , Romeries est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), prairies (15,6 %), zones urbanisées (7,1 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Situé à 3 km au sud-est de Romeries sur le ruisseau des Harpies, le hameau de Vertigneul comporte une vingtaine d'habitations; il est relié à Romeries par la rue Paul Bisiau et par un sentier pédestre.
Vertigneul était une paroisse indépendante avant la Révolution française. Instituée comme commune indépendante au début de la Révolution, elle est rattachée à celle de Romeries en 1793.
L'église a conservé son portail de 1538 , le clocher date des années 1700.
Au fond du cimetière se trouve le cimetière militaire qui comporte les tombes de soldats néo-zélandais tombés lors de la libération du hameau fin dont la tombe de HJ Nicholas, titulaire de la Victoria Cross.
- L'église.
- Portail de l'église daté de 1538.
- Carte de Cassini vers 1750.
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 197, alors qu'il était de 182 en 2015 et de 172 en 2010[I 3].
Parmi ces logements, 93,9 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Romeries en 2020 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (1,7 %) et à la France entière (9,7 %).
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Toponymie
Romerias (1046), Rameries (1119), Romereias (1131), Romeriis (1148, 1160, 1180, 1181).
Comme Romerée, Romeries viendrait d'un anthroponyme germanique, Rumahari > Rumahariacas, « appartenant à Rumahari »[18]. Ce nom est formé de hrom (glorieux) ou de rūmi (vaste) et de hari- (« armée »).
Histoire
Résumé
Contexte
Origines et Moyen Âge
Le nom "Romeries" semble avoir des origines anciennes, probablement liées au mot latin "romaria", qui désignait un lieu de pèlerinage. Comme beaucoup de villages du nord de la France, Romeries a des racines qui remontent au Moyen Âge. Durant cette période, le village était dominé par des seigneurs locaux et tourné vers l’agriculture. La présence de l’Église au cœur du village témoigne de l’importance de la religion à cette époque.
Époque moderne
Durant les périodes qui ont suivi, comme le XVIe et XVIIe siècles, Romeries a connu les aléas de l'histoire de la région, notamment les guerres et les invasions qui ont secoué le nord de la France. Toutefois, comme pour beaucoup de villages français, c’est essentiellement une vie agricole qui a dominé jusqu’à la révolution industrielle du XIXe siècle. Les habitants vivaient principalement de la culture des terres, avec une économie centrée sur l’agriculture et l’élevage.
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Histoire
Résumé
Contexte
Comme de nombreux villages du département du Nord, Romeries a été marqué par les conflits qui ont traversé la région. Sa position, à proximité des grands axes reliant Valenciennes, Cambrai et Le Quesnoy, en a fait une zone stratégique lors de la Première Guerre mondiale.
Première Guerre mondiale
Durant la 1re GM, le village se trouve à proximité de la ligne de front. Dès 1914, les troupes allemandes occupent la région et de nombreux combats ont lieu dans les environs[19]. En 1918, Romeries est intégré au théâtre des dernières offensives alliées. Après l’échec des offensives allemandes du printemps, les armées françaises, britanniques, belges et leurs alliés du Commonwealth reprennent l’initiative et progressent vers la Belgique.
Le 24 octobre 1918, le village est pris au terme de violents combats par le 5e bataillon du régiment Leicestershire appuyé par des unités australiennes et néo-zélandaises[20]. Cette opération fait partie de la série de percées alliées qui mèneront à l’armistice du 11 novembre 1918.
Le cimetière militaire du Commonwealth
En mémoire des combats d’octobre 1918, un cimetière militaire a été édifié à Romeries par la Commonwealth War Graves Commission (CWGC). Le Romeries Communal Cemetery Extension abrite 832 tombes de soldats du Commonwealth, majoritairement britanniques, mais aussi australiens, néo-zélandais et canadiens[21]. Ce cimetière illustre la participation internationale à la libération du Nord de la France et le lourd tribut payé par des combattants venus de l’autre bout du monde.
Après-guerre
Après 1918, Romeries doit être en grande partie reconstruit, comme la majorité des communes du Nord. L’église Saint-Vaast fait l’objet de restaurations et demeure un élément central du patrimoine local[22]. La commune est également décorée de la Croix de guerre 1914-1918 en reconnaissance des souffrances subies[23].
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XXe siècle et époque contemporaine
Entre 1876 et 1955, Romeries est desservie par la ligne de chemin de fer d’Escaudœuvres à Gussignies, qui facilite les déplacements et le transport des marchandises dans une zone à forte vocation agricole[24].
Aujourd’hui, le village conserve son caractère rural, avec une économie reposant principalement sur l’agriculture et l’élevage. Sa proximité avec Valenciennes et Le Quesnoy a toutefois modifié les modes de vie des habitants, dont une partie travaille désormais dans les villes voisines.
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Patrimoine
Démographie
Selon les données de l’INSEE, Romeries compte environ 500 habitants au début des années 2020[25].
Notes et références
Politique et administration
Population et société
Culture locale et patrimoine
Pour approfondir
Notes et références
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