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Ruitz

commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Ruitz [ʁɥi] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ruitelots. Sa population est de 1 493 habitants au recensement de 2022. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Faits en bref Administration, Pays ...

Depuis 2012, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, parmi les 353 sites du bassin minier inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, un site se trouve dans la commune.

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Géographie

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Localisation

Localisée dans l'est du département du Pas-de-Calais, Ruitz est une commune située, à vol d'oiseau, à km à l'ouest de la commune de Nœux-les-Mines (aire d'attraction) et à km au sud-ouest de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes. Les communes limitrophes sont Barlin, Haillicourt, Houchin, Houdain et Maisnil-lès-Ruitz.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 4,96 km2 ; son altitude varie de 43 à 111 m[2].

Hydrographie

La commune, située dans le bassin Artois-Picardie[3], est, selon le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre), drainée par trois cours d'eau :

  • le Fossé des Sept, d'une longueur de 5,37 km, qui prend sa source dans la commune de Maisnil-lès-Ruitz et se jette dans le Fossé de Barlin au niveau de la commune de Vaudricourt[4] ;
  • le Fossé d'Haillicourt, d'une longueur de 4,31 km, qui prend sa source dans la commune de Houdain et se jette dans le Fossé des Sept au niveau de la commune d'Haillicourt[5] ;
  • le Fossé du Prêtre, d'une longueur de 4,09 km qui prend sa source dans la commune de Barlin et se jette dans la Fossé de Barlin au niveau de la commune de Houchin[6].
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Réseau hydrographique de Ruitz[Note 1].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[9] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lillers à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,3 °C, atteinte le [Note 2].

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le terril de Haillicourt et de Ruitz, d’une superficie de 157 ha et d'une altitude variant de 49 à 180 mètres. Ce site, qui est composé de deux terrils coniques jumeaux (terrils 2 et 3) de 180 m d’altitude, accueille une biodiversité importante en raison de nombreux habitats présents et a la particularité d'avoir des zones humides suspendues situées sur des terrasses[16].

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Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[17].

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Urbanisme

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Une entrée de la commune.

Typologie

Au , Ruitz est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), zones urbanisées (15,9 %), mines, décharges et chantiers (10,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ruith en 1135 ; Ruyth en 1154 ; Ruit en 1239 ; Ruiz en 1302 ; Ruid en 1318 ; Ruic en 1329 ; Ruyt en 1422 ; Ruict-lez-Béthunes en 1665 ; Ruy en 1705 ; Ruich en 1720 ; Ruytch en 1739 ; Ruit en 1837[19] ; Ruit en 1793 et Ruitz depuis 1801[2].

Le toponyme est issu du germanique roden « essartage », le s est tardif[20].

Histoire

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L'occupation du site de Ruitz à l'époque gallo-romaine est attestée par la présence d'un sanctuaire[21].

On trouve une première mention de Ruitz dans une charte d'Eustache de Boulogne en 1070[réf. nécessaire].

Au XIVe siècle, Jean Daulle y a habité un manoir et on avance que la famille de Robespierre serait originaire de notre village.

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes ont pris leur cantonnement en janvier 1915 sur Ruitz[22], également en mai 1915[23].

Les deux chapelles

La chapelle située à côté de la mairie possède une crypte qui est en fait le tombeau où sont enterrés les descendants de la famille des châtelains Briois, de Rocourt, d'Oresmieux et d'Anoux.

La petite chapelle appartenait aux Houillères. Elle a été rachetée par la commune, démontée pierre par pierre et remontée définitivement rue de Maisnil.

L'église

Elle fut construite en 1787 à côté de la tour de l'église qui existait auparavant.

En effet, la base de la tour fut bâtie au XIIIe siècle, l'étage édifié au XVe et le couronnement rajouté en 1705. À l'intérieur de l'église, on peut observer une statue de la Vierge en bois polychrome datant du XVIIe et des panneaux de bois sculpté du XVIIIe représentant quatre évangélistes.

Le bois de Clairbois

Il s'étend sur 16 hectares autour du château, des écoles, du foyer Saint-Jean.

Le château

Il fut bâti au XVIIIe siècle par Pierre Lericque. Au début du XIXe siècle, le domaine de Ruitz fut légué au marquis d'Oresmieux qui céda ensuite le château, les terres et le bois de Ruitz à la société Saint-Gabriel pour qu'elle y crée un orphelinat de garçons. Le château fut fermé en 1903 et les terres louées aux fermiers. Le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques pendant la Première Guerre mondiale.

Dans les années 1930, les pères du Saint-Esprit y installèrent une école de missions jusqu'en 1952.

La terre et la seigneurie de Ruitz furent vendues par le marquis de Mailly en 1725 à Pierre Ignace Le Ricque de Surgeon. De son mariage avec Mademoiselle Charlotte Roberty, il eut deux enfants ; un fils Charles Procope Le Ricque seigneur de Ruitz, lieutenant au régiment d'Auxerrois, mort sans alliance, et une fille Marie-Thérèse Le Ricque qui épousa en 1728 à Ruitz, Charles Joseph de Briois, écuyer seigneur d'Angres et Neulette, officier du régiment de Bourbon Infanterie et qui mourut en 1774. C'est ce dernier qui bâtit le château actuel.

Est ensuite retrouvé Jean Baptiste François Xavier de Briois (1759-1828), écuyer, seigneur de Ruitz. Fils de Pierre Dominique de Briois, seigneur d'Hulluch, et de Marie Françoise Josèphe Le Vasseur de Bambecque, il nait le , devient capitaine au régiment de Bresse infanterie, chevalier de Saint-Louis. Il meurt à Béthune le , à 69 ans. Il épouse en octobre 1801 Pélagie Lucie Joseph Lefebvre-Delattre (1762-1839). Fille de Ferdinand Joseph, seigneur de Ligny-en-Weppes , bourgeois de Lille, convoqué aux assemblées de nobles, et de Marie Philippine Alexandrine Le Clément-de-Saint-Marcq, elle nait à Lille en juin 1762 (baptisée le ) et meurt à Béthune le , à l'âge de 76 ans[24].

Marie-Joseph de Briois, arrière-petite-fille de Charles Joseph Briois, née à Lille le 18 ventôse de l'an I (), décédée à Arras le , épousa Fortuné Le Ricque de Rocourt, chevalier de Saint Louis et de la Légion d'honneur.

La vicomtesse de Rocourt ne laissant pas d'héritier direct, son fils Octave de Rocourt étant mort après avoir perdu ses deux fils en bas âge, enfants nés de son mariage avec Mademoiselle de Beaumetz, légua son domaine de Ruitz à son cousin le marquis d'Oresmieux de Fouquières par testament en date du .

Dans le but de conserver le souvenir de sa famille et en mémoire de ses petits-enfants, Madame de Rocourt posa comme condition à Monsieur d'Oresmieux de fonder un orphelinat de garçons. À sa mort en 1880, ce dernier accepta cette lourde charge et mis en possession du legs, il proposa le domaine à une œuvre religieuse et en l'année 1890 Monsieur d'Oresmieux céda le château de Ruitz, terres, bois et constructions, à la société Saint-Gabriel dont le but était de créer à Ruitz un orphelinat de garçons dirigé par les pères salésiens de Don Bosco.

L'orphelinat fut fondé le par l'arrivée des pères salésiens venus de Lille et il portait le nom de Saint-Joseph. Les enfants suivaient les cours de l'école primaire et se consacraient à l'exploitation agricole et au jardinage. La maison étant trop petite une aile fut ajoutée au château ainsi qu'un vaste préau couvert. L'orphelinat prospérait et comprenait une soixantaine d'enfants quand a été promulguée la loi contre les congrégations ; celle des pères salésiens n'ayant pas été autorisée par le Sénat, les pères furent obligés de partir et les enfants furent disséminés les uns dans leur famille ; les autres en Belgique en 1903.

Puis le château fut fermé et les terres louées aux fermiers du village.

Pendant la guerre de 1914, le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques qui y causèrent de graves dégâts. Après la guerre, les salésiens ne jugèrent pas possible de réinstaller un orphelinat malgré les insistances de monsieur d'Oresmieux. En 1929, les pères du Saint-Esprit prenaient possession de Ruitz pour y installer une école des missions qui fonctionna jusqu'en 1952, date à laquelle le révérend père provincial déclara à la société Ruitz Fouquières qu'il renonçait à son bail.

C'est à cette date que Monsieur Perrin, évêque d'Arras, demanda à Monsieur le comte d'Annoux, gendre de Monsieur d'Oresmieux et président de la société Ruitz Fouquières, l'autorisation de reprendre le château et le domaine de Ruitz pour y installer les Aumôniers du Travail, dans le but d'évangéliser la région des mines. Sur le parc s'ouvre la chapelle possédant une crypte, tombeau de la famille Le Ricque de Rocourt, ancienne famille d'Artois éteinte aujourd'hui.

Cette chapelle a été construite en 1866 et elle porte les armes des Le Ricque et des Du Fresne de Beaumetz.

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Politique et administration

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Découpage territorial

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[Insee 6].

Commune et intercommunalités

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 736 habitants en 2022[Insee 6].

Circonscriptions administratives

La commune est rattachée au canton de Nœux-les-Mines[Insee 6].

Circonscriptions électorales

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais[25].

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

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Équipements et services publics

En termes d'équipements, la commune dispose d'une école maternelle, et d'une école élémentaire[35], d'une cantine, d'une salle des sports, d'une salle des associations et d'une salle polyvalente.

Espaces publics

La commune obtient, en 2019, une troisième fleur au concours des villes et villages fleuris[36].

Population et société

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Démographie

Les habitants sont appelés les Ruitelots[37].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2022, la commune comptait 1 493 habitants[Note 7], en évolution de −6,75 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,69 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
365373370390416430461513508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
496461444448455530565561638
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
679664762828838819826834918
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9481 0161 0351 4261 5941 5821 5231 5111 532
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 755 hommes pour 807 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
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Manifestations culturelles et festivités

Les « 10 km de Ruitz » est une course pédestre créée en 1990 par La Maison des Jeunes de Ruitz. C'est une course très appréciée des athlètes[42], notamment pour sa difficulté dans la montée de la Renardière. Elle est inscrite au calendrier des courses hors-stades de la Fédération Française d'Athlétisme (FFA). Cette course est composée de quatre courses[43] : km, 3 km, 5 km et 10 km.

Sports et loisirs

Ruitz est connue dans la région pour sa course pédestre, les 10 km de Ruitz qui se déroulent en octobre[44].

Vie associative

De nombreuses associations apportent le divertissement nécessaire à la bourgade (basket-ball, pétanque, football, maison des jeunes, etc.)

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Économie

Connu pour sa zone industrielle où sont implantés des grands noms tels que Ripolin, la Sta (groupe Renault), Lenze, Huwer, Plastic Omnium, etc.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

Patrimoine mondial

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 100 de Ruitz est composé des terrils coniques nos 2 et 3, respectivement dénommés 6 de Bruay Est et 6 de Bruay Ouest, à Ruitz et Maisnil-lès-Ruitz. Ils sont issus de l'exploitation de la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay, sise à Haillicourt[45],[46].

Autres lieux et monuments

  • Le jardin de plantes aromatiques et médicinales situé autour de la mairie.
  • L'église Saint-Maurice.
  • Le monument aux morts[47].

Personnalités liées à la commune

  • Marcel Legay (1851-1915), doyen des chansonniers de Montmartre et auteur de écoute, ô mon cœur, chanson du pays d'Artois, né à Ruitz.
  • Alexis Demailly (1980-), trompettiste et cornettiste, né à Ruitz.

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...

Pour approfondir

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Bibliographie

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :

  • A. Bassouls-Calonne, Histoire de la famille Calonne à Ruitz, 1802-1947, Saint-Estève, Les Presses littéraires, 1997.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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