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Saint-Même-le-Tenu

ancienne commune française du département de la Loire-Atlantique De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Même-le-Tenu est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même.

Faits en bref Administration, Pays ...

Ses habitants s'appellent les Tenumémois et les Tenumémoises.

Saint-Même-le-Tenu comptait 1 191 habitants au recensement de 2013.

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Géographie

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Situation de la commune de Saint-Même-le-Tenu dans le département de la Loire-Atlantique.

L'ancienne commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Saint-Même-le-Tenu est située à km au nord de Machecoul et 25 km au nord de Challans.

Avant la création de la commune nouvelle de Machecoul-Saint-Même dont elle est constitue la partie nord, ses communes limitrophes étaient Sainte-Pazanne, Fresnay-en-Retz, Machecoul, Saint-Lumine-de-Coutais et Saint-Mars-de-Coutais.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Même-le-Tenu était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Portus Vitraria pendant la période antique[réf. nécessaire].

Le nom de Saint-Même-le-Tenu viendrait de Saint Mesmin : les moines du monastère de Micy près d'Orléans, appelé Saint-Mesmin-de-Micy (fondé par le Clovis au VIe siècle), attiré par le commerce du sel, ont construit une église et un prieuré au VIIIe siècle, et le village a alors pris le nom du saint protecteur de l'église : Saint Mesmin (Sanctus Maximinus), altéré en Saint Même[réf. nécessaire].

Le Tenu est le nom de la rivière qui traverse la commune, est attesté sous la forme latinisée Taunacus[1].

En breton, son nom est Sant-Masen-ar-Porzh[2].

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Histoire

Résumé
Contexte

On retrouve la trace d'un port nommé Portus Vetraria ou Poryus Vitraria pendant l'antiquité, qui, par la suite, deviendra Saint Même. Le sel produit dans les marais salants de la baie de Bourgneuf et dans le marais breton était transporté sur le Tenu, reliant le golfe de Machecoul à la Loire pour ravitailler, en amont, les monastères prospères de Touraine et d’Orléanais[1].

Au VIIe siècle les religieux de Stavelot-Malmédy dans les Ardennes s'y installent et obtiennent un « droit de tonlieu », sorte de péage ou droit de navigation pour les embarcations naviguant sur la rivière le Tenu[3].

Au VIIIe siècle, le roi Pépin le Bref accorde aux religieux du monastère de Micy près d'Orléans le droit de s'établir également à Portus Vetraria et y fondent un prieuré. Confirmés dans leurs droits par l'empereur d’Occident Louis le Débonnaire, le port prendre le nom de « Saint-Mesmin » (puis « Saint-Même ») en l'honneur du fondateur de l'abbaye mère[1].

Le , après plusieurs mois de travail, les communes de Saint-Même-le-Tenu et Machecoul ont décidé de se regrouper au sein d'une commune nouvelle qui sera baptisée Machecoul-Saint-Même. Ce regroupement permettra de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaines années. La création de la nouvelle commune doit être effective le 1er janvier 2016, entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées » de la nouvelle entité[4], décision entérinée arrêté préfectoral du 27 novembre 2015[5].

Politique et administration

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Démographie

Résumé
Contexte

Évolution démographique

Les données concernant 1793 sont perdues.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9],[Note 3].

En 2013, la commune comptait 1 191 habitants, en évolution de +5,21 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : +6,34 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
379312739742757761776837850
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
8779058839229411 0251 0621 0671 074
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 056938872863796739713739708
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. Pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[12], pour le recensement 2004 : base Cassini de l'EHESS.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Saint-Même-le Tenu est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[13],[14],[15]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[13],[14],[15].

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le Château de Trois Boisselets, construit au XVIIIe siècle par un commerçant nantais. Le château entra ensuite en possession du marquis de Lamballe de la Noué en 1897, qui l'agrandit et qui boisa une partie de la propriété qui faisait environ 170 hectares, en s'étendant en partie sur la commune de Sainte-Pazanne. Le marquis le vendit en 1918 à Joseph Écomard, de Sainte-Pazanne, qui le transmit à sa fille Marie-Joseph épouse de Maître Louis Courtois, notaire à Nantes, puis épouse de Jean-Paul Laurichesse. Il appartient toujours à cette famille.
  • Le Château de la Petite Roche, construit au XIXe siècle pour la famille Avril, et transmis au descendant des Reliquet.
  • Le Château du Pin.
  • La Villa Lavau, et sa ferme modèle à la clissonnaise, construit par la famille Lotz et transmise à la famille Linÿer.
  • La Bourrière, pavillon d'entrée du Château de Trois Boisselets, dit « La Maison Rose » ; les ancres de cheminées : « M N », pour Marquis Lamballe de la Noue ; construit en 1897.

Héraldique

Thumb Blasonnement :
Coupé : au premier, d'or chaussé de sable, un cerf passant de gueules brochant sur la partition ; au second, d'azur au navire d'argent, la voile chargée d'une croix pattée de gueules.
Commentaires : La partie supérieure du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Même-le-Tenu au pays de Retz. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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