morte

Féminisation de mort.

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morte \mɔʁt\ féminin (pour un homme, on dit : mort)

Femme décédée ; défunte.
- Mercy de sa douce main, arrangea les cheveux épars et disposa les vêtements froissés de la morte. — (Wilkie Collins, La Morte vivante, traduction par Charles Bernard-Derosne, collection XIX, 2016)
(Par euphémisme) Cadavre, dépouille mortelle.
- On a enseveli la morte dans sa tombe.

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morte \mɔʁt\ féminin

(Franche-Comté) (Lorraine) Petit étang se formant dans un bras mort d’une rivière ou d’un fleuve.
- Ils débouchèrent dans les « mortes ». Une étendue d’eau profonde et mystérieuse s’ouvrait là, qui paraissait plus étrange au sortir de la grande rivière pleine de mouvement, du glissement clair des eaux. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
- Il y avait dans la prairie plusieurs de ces trous d’eau profonde et tranquille, qu’on appelait des mortes et qui jalonnaient l’ancien lit du fleuve. — (Marcel Aymé, Le Moulin de la Sourdine, chapitre XIII. Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1936, repris dans le tome II (page 450) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)

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morte \mɔʁt\

Féminin singulier de mort.
- Ou quand bien même les parents ont pu le faire dans l’intimité familiale, il faut que les représentations puissent circuler librement, sans honte ni gloire, dans l’ensemble des systèmes symboliques dans lesquels ces héritiers sont amenés à naître et grandir, pour que puisse être élaboré le traumatisme, que soit désencryptée cette part morte qui insiste. — (Ghislaine Capogna-Bardet, Clinique du trauma, 2014)

Davantage d’informations Voir la conjugaison du verbe mourir, Participe ...

morte \mɔʁt\

Participe passé féminin singulier de mourir.
- Ecchymoses des muscles antérolatéraux et de leurs gaines aponévrotiques, ruptures du chef antérieur du sterno-cléido-mastoïdien, manchon ecchymotique péricarotidien, spume, exophtalmie et lividités : il ne fait aucun doute que la victime est morte par pendaison ! — (Alain Demouzon, Meurtres du troisième cycle, L’Officiel Hommes, 1978)