L'hôpital Saint-Sébastien de Toulouse, construit entre et «à l'instigation du capitoulat et grâce à des dons privés pour recevoir les pestiférés», accueillera dorénavant «les pauvres valides étrangers à la ville (et, à partir de , l'excédent des pauvres de l'hôpital Saint-Jacques[1])».
Le théologien et naturaliste allemand Otto Brunfels (c.-), auteur d'un herbier illustré intitulé Herbarum vivae eicones, est reçu docteur en médecine à Bâle[3].
Le médecin, naturaliste, philosophe et poète Girolamo Fracastoro (-) qui, dans ses lettres de au cardinal Bembo, a nommé pour la première fois « syphilis » le « mal français », fait imprimer à Vérone un poème intitulé Syphilidis, sive morbi gallici, libri tres[4].
1530-: Otto Brunfels (c.-), théologien et naturaliste allemand, fait imprimer à Strasbourg, chez Johann Schott, fils et successeur de Martin, son Herbarum vivae eicones, herbier médicinal illustré par Hans Weiditz(en), probablement élève de Dürer[3].
Jean Nicot (mort en 1604), ambassadeur de France à Lisbonne, célèbre pour avoir introduit le tabac en France et avoir donné son nom à la nicotine[8].
Jacopo Berengario da Carpi (né vers 1457), médecin, anatomiste et chirurgien italien dont les Commentaires sur Mondino (1521) sont le premier traité imprimé comportant des illustrations anatomiques[9],[10].
Joseph Grünpeck (né en ), clerc, humaniste, médecin, astrologue et humaniste allemand, auteur en du Libellus de mentulagra alias morbo gallico («De la mentulagre ou du mal français»), un des premiers ouvrages sur la syphilis[11],[12].
Jean-Luc Laffont, «Les Cadres institutionnels de la médecine à Toulouse au siècle des Lumières», dans Médecine et médecins à Toulouse au siècle des Lumières (actes du 5ecolloque du Centre d'étude d'histoire de la médecine, Toulouse, ), Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 247p. (ISBN978-2-8107-1003-4, lire en ligne), p.35-99, [§7 en ligne].
Renauldin, «Mercuriale (Jérôme)», dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t.28, Paris, chez Mme C. Desplaces, (lire en ligne), p.19-20.
Vincens-Saint-Laurent, «Nicot (Jean)», dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t.30, Paris, chez Mme C. Desplaces, , 664p. (lire en ligne), p.572.
(en) Michael A. Chorney, Chirag D. Gandhi et Charles J. Prestigiacomo, «Berengario's Drill: Origin and Inspiration», Neurosurgical Focus, vol.36, no4, (lire en ligne).
Joseph GrünPeck et Auguste Corlieu (trad. et éd.), De la mentulagre ou mal français, Paris, G. Masson, coll.«Collection choisie des anciens syphiliographes», , 86p. (lire en ligne).