7 mars: un arrêt du Conseil prohibe les marchés de bourse à terme et à découvert, ce qui empêchera le développement du crédit bon marché et du capitalisme boursier en France au XVIIIesiècle[1].
Juin: rétablissement de toutes les charges et offices sur les ports , quais , chantier, halles, foires , places et marchés de la ville de Paris[5].
5 septembre: Fleury livre à la ferme générale le monopole des ventes du tabac, adjugé pour huit ans pour sept millions et demi de livres par an les quatre premières années, huit millions les quatre suivantes, à compter du 1eroctobre[6].
30 octobre: un arrêt du conseil supprime une consultation signée par quarante avocats du Parlement de Paris les 27 juillet et 7 septembre[7] en faveur de six curés jansénistes du diocèse d’Orléans qui s’opposent à leur évêque, jugée séditieuse et sujette à troubler l’ordre public. Les avocats protestent de leur loyauté par une déclaration publique[8].
25 novembre: un arrêt du conseil rétablit tous les avocats dans l’honneur de sujets fidèles et loyaux[7]. Dans le conflit entre les avocats pro-jansénistes et le Conseil du roi, Fleury fait preuve d’une certaine modération[2].
Ségolène de Dainville-Barbiche, Devenir curé à Paris: Institutions et carrières ecclésiastiques, 1695-1789, Presses universitaires de France, (ISBN978-2-13-073845-9, présentation en ligne)