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Candidats à l'élection présidentielle française de 2022
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Cette page présente les candidats à l'élection présidentielle française de 2022, ainsi que les candidatures qui sont retirées ou n'ont pas abouti. Le premier tour de cette élection a lieu le et le second le .
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Candidats officiels
Résumé
Contexte
Les candidats sont listés selon l'ordre du Conseil constitutionnel établi par tirage au sort[1].
Comparaison avec 2017
Avec douze participants, l'élection de 2022 compte un candidat de plus que celle de 2017. Sept étaient déjà présents en 2017 : Nathalie Arthaud (0,64%), Emmanuel Macron (24,01% ; 66,10%), Jean Lassalle (1,21%), Marine Le Pen (21,30% ; 33,90%), Jean-Luc Mélenchon (19,58%), Philippe Poutou (1,09%), Nicolas Dupont-Aignan (4,70%). Cinq sont nouveaux et ne s'étaient jamais présentés auparavant : Valérie Pécresse, Fabien Roussel, Éric Zemmour, Anne Hidalgo, Yannick Jadot. Quatre sont absents : Benoît Hamon (6,36% ; retiré de la vie politique), Jacques Cheminade (0,18% ; pressenti avant de décliner), François Asselineau (0,92% ; parrainages insuffisants), François Fillon (20,01% ; non candidat).
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Tableau récapitulatif des parrainages des élus
Résumé
Contexte
Le tableau ci-dessous récapitule l'ensemble des parrainages signés par des élus habilités à présenter une candidature et validés par le Conseil constitutionnel pour l'élection présidentielle de 2022.
65 personnes ont reçu au moins un parrainage. En 2017, 61 personnes avaient reçu au moins un parrainage et 11 d'entre elles avaient atteint les 500 parrainages.
La date ultime de dépôt des signatures est fixée au 4 mars à 18 h[26].
La date de publication de la liste officielle des candidats au premier tour est fixée au à 12 h[27].
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Candidats n'ayant pas eu les parrainages suffisants
Candidats ayant de 100 à 499 parrainages validés
Candidats ayant de 10 à 99 parrainages validés
Candidats ayant moins de 10 parrainages validés
Candidats n'ayant pas reçu de parrainage
- Nagib Azergui, fondateur et président de l'Union des démocrates musulmans français[10] ;
- Yvan Benedetti, membre du Parti nationaliste français[60] ;
- Benjamin Victor Boucher, employé de pharmacie, candidat de l'Union essentielle[10] ;
- Anne Dan, contrôleuse et auditrice pour l'agriculture biologique, candidate du mouvement Réaliste, qui revendique un programme « basé sur la science, le pragmatisme, l'écologie et l'humanisme »[60] ;
- Éric Drouet, militant Gilet jaune[10] ;
- Philippe Furlan, informaticien, qui se présente comme candidat des « Blouses blanches », des Gilets jaunes et des Bonnets rouges[11] ;
- Jean-Marc Governatori, co-président de Cap écologie et conseiller municipal de Nice. Candidat en 2007 puis en 2012, il n'obtient pas les parrainages requis. Il est candidat à la primaire de l'écologie de 2021 mais ne reconnaît pas son faible résultat[61] ;
- Fabrice Grimal, entrepreneur, secrétaire national du mouvement La Concorde citoyenne, investi par plusieurs groupes de Gilets jaunes[36],[62]. Souverainiste, il se définit comme un « gaulliste social »[11] ;
- Fadi Kassem, secrétaire national du Pôle de renaissance communiste en France, professeur d'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, syndicaliste, candidat pour une « alternative rouge et tricolore »[60] ;
- Luc Laforets, ingénieur informaticien, candidat du mouvement Une perspective - la 6e République (1P6R)[11] ;
- Gilles Lazzarini, chef d'entreprise, candidat du Parti politique pour la paix et la protection de la planète[10],[63], il présente un programme qui reprend des thèmes issu du mouvement des Gilets jaunes, des souverainistes et des mobilisations contre le passe sanitaire[11] ;
- Anne-Marie Perron (Démocratie active et participative)[64] ;
- Gérard Pignol, retraité, ancien principal de collège vivant à Oullins (métropole de Lyon)[10] ;
- Stéphane Tauthui, conseiller municipal divers droite à Malakoff (Hauts-de-Seine) élu en 2014[11] ;
- Serge Tinland, candidat pour une « démocratie participative basée sur l'économie sociale et solidaire », déjà déclaré en 2017[65] ;
- Clément Wittmann, écologiste partisan de la décroissance[10].
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Candidats déclarés ayant retiré leur candidature avant la fin de la clôture des parrainages
- Alexandre Langlois (SE), secrétaire général du syndicat policier Vigi, il est révoqué de la police en 2021 pour ses critiques envers l'institution[36],[10]. Il se présente comme ni de droite, ni de gauche[11]. Il annonce son retrait le 17 février 2022 sans avoir récolté de parrainage. Il appelle les élus qui le soutenaient à apporter leur parrainage au candidat qui leur apparaîtra comme le plus compatible avec le projet qu'il porte, tout en concédant que c'est le programme de Georges Kuzmanovic qui lui semble le plus abouti[66] ;
- Arnaud Montebourg (L'Engagement), ministre de l'Économie et du Redressement productif sous la présidence de François Hollande, candidat aux primaires présidentielles socialistes de 2011 et de 2017, il quitte le Parti socialiste en 2018 et annonce sa candidature le [67]. Il est alors soutenu par le Mouvement républicain et citoyen et la Gauche républicaine et socialiste[68]. Il annonce son retrait le 19 janvier 2022, et décide de ne soutenir aucun candidat[69] ;
- Jacline Mouraud (Les Émergents), militante Gilet jaune, d'abord candidate[36],[10] avant de rallier Éric Zemmour en [70] ;
- Florian Philippot (LP), vice-président du Front national de 2012 à 2017. Il annonce sa candidature le [71]. N'ayant reçu qu'un seul parrainage sur les 500 nécessaires, il annonce son retrait le 18 février 2022, deux semaines avant la date limite pour les obtenir, et moins de deux mois avant le premier tour[31]. Le , il annonce son ralliement à Nicolas Dupont-Aignan[72].
- Jean-Frédéric Poisson (VIA), d'abord candidat, avant de se retirer pour soutenir Éric Zemmour[12] ;
- Régis Ollivier (SE), ancien militaire âgé de 70 ans, signataire de la « tribune des généraux » publiée par Valeurs actuelles, annonce sa candidature en [2],[73] avant de la retirer en octobre[74] ;
- Joachim Son-Forget (SE), député des Français établis hors de France : initialement candidat[10], il rejoint en octobre 2021 la campagne d'Éric Zemmour[75] ;
- Christiane Taubira (divers gauche), candidate à l'élection présidentielle de 2002 pour le Parti radical de gauche (PRG), elle devient ministre de la Justice sous la présidence de François Hollande. Elle annonce le sa candidature et la soumet à la primaire populaire[76], qu'elle remporte le [77]. Elle a bénéficié du soutien du PRG[78] jusqu'au 14 février[79]. Elle retire sa candidature le 2 mars 2022, n'ayant obtenu à cette date que 181 parrainages[32] ;
- Antoine Waechter (MEI), candidat des Verts à l'élection présidentielle de 1988, président fondateur du Mouvement écologiste indépendant depuis 1994. Il critique le positionnement à gauche d'EELV — qui rend selon lui « utopique » le rassemblement des écologistes — et souhaite une incarner une candidature « au-delà de la droite et de la gauche »[80]. Il n'obtient que quatre signatures et se retire le [33].
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Personnes non candidates ayant reçu des parrainages
- Christian-Jacques Arnal, premier adjoint au maire de La Chapelle-Thècle[81] ;
- Michel Barnier, plusieurs fois ministre et deux fois commissaire européen, candidat battu à la primaire de LR[82] ;
- Christophe Blanchet, Ariégeois, beau-fils du maire de Saint-Christophe (Eure-et-Loir)[83].
- Jean-Louis Borloo, ancien ministre[84] ;
- Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre ;
- Michel Chaudot, Haut-Saônois, conseiller national des Républicains et soutien de Michel Barnier[85] ;
- Patrick Cojan, médecin généraliste de Nespouls (Corrèze), parrainé par le maire de sa commune[86] ;
- Carole Delga, présidente du Conseil régional d'Occitanie ;
- Jean-Baptiste Giffon, maire de Bastelica, parrainé par le maire de Brizon, sa commune jummélée[87] ;
- Raphaël Glucksmann, député européen ;
- Cédric Herrou, agriculteur et militant en faveur des migrants ;
- François Hollande, ancien président de la République (2012-2017)[86] ;
- Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental de la Haute-Marne ;
- Philippe Célestin Maréchal, maire de Balagny-sur-Thérain, qui s'est auto-parrainé[88] ;
- Emmanuelle Ménard, journaliste et députée[86] ;
- Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur de radio[86] ;
- Thomas Pesquet, spationaute ;
- Édouard Philippe, ancien Premier ministre et maire du Havre ;
- François Ruffin, député de la Somme ;
- Laetitia Saint-Paul, députée de Maine-et-Loire ;
- Josef Schovanec, philosophe et écrivain militant pour la dignité des personnes autistes[Note 2].
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Élections primaires
Résumé
Contexte
Consultation interne du Parti communiste français
La consultation interne au Parti communiste français pour l'élection présidentielle se déroule du 7 au 9 mai 2021. Ce n'est pas une primaire car la candidature de Fabien Roussel a déjà été approuvée le par le conseil national du PCF, qui réunit 200 conseillers[90], puis par une conférence nationale en avril. Les militants doivent choisir entre l'option d'une candidature communiste autonome, incarnée par le secrétaire national, Fabien Roussel, ou le soutien à une candidature extérieure au parti. Sans surprise, Fabien Roussel l’emporte avec plus de 98 % des suffrages exprimés face à deux inconnus, Emmanuel Dang Tran et Grégoire Munck.
Primaire interne du Parti socialiste
Le 27 août, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, annonce l'organisation d'une primaire interne pour désigner le candidat du parti[92]. Après l'annonce de la candidature d'Anne Hidalgo le 12 septembre, Le Monde note que ce vote « devrait être une formalité », la maire de Paris étant soutenue par Olivier Faure, premier secrétaire du PS, dont le texte d’orientation pour être réélu à la tête du PS la soutenant est arrivé en tête quelques jours plus tôt[93].
Primaire ouverte du Pôle écologiste
Congrès des Républicains
Après plusieurs années d'incertitude, les militants Les Républicains choisissent de désigner le candidat de leur formation non pas au cours d’une primaire ouverte comme en 2016 mais lors d'une primaire fermée ayant lieu du 1er au 4 décembre 2021[98].
« Primaire populaire »
La « primaire populaire » vise à désigner un candidat commun pour la gauche. Elle se déroule en deux temps : une collecte des parrainage des candidats du 11 juillet au 11 octobre 2021 en ligne, permettant de qualifier les cinq femmes et les cinq hommes ayant recueilli le plus de parrainages, qui sont alors qualifiés pour un vote final, qui a lieu à jugement majoritaire et devait se tenir juste après cette collecte mais dont la date sera plusieurs fois reportée.
Parmi les dix personnes arrivées en tête du processus de collecte des parrainages, la moitié sont soit candidats à la présidentielle mais n'ayant pas souhaité, à cette date, participer au processus de la PP (Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Christiane Taubira), soit pas candidats à la présidentielle (François Ruffin et Clémentine Autain). Un des dix retire sa candidature à la fin de la collecte, l'économiste Gaël Giraud. Les trois restants sont Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise et Anna Agueb-Porterie.
Gérard Filoche (Gauche démocratique et sociale) et Philippe Mazuel (Parti des citoyens européens) qui sont candidats à la présidentielle et ont souhaité participer au processus de la PP ne peuvent être sélectionnés pour le vote final faute d'avoir recueilli assez de parrainages. C'est aussi le cas de Fabien Roussel, candidat à la présidentielle mais qui n'a lui pas souhaité participer au processus. Arnaud Montebourg a lui retiré plus tard sa candidature à la présidentielle.
Christiane Taubira (Walwari-PRG), ministre de la Justice de 2012 à 2016, qui avait d'abord décliné toute idée de candidature[100], annonce toutefois le qu'elle envisage de se présenter, tout en repoussant à la mi-janvier sa décision définitive[101]. Le , elle annonce sa participation à la primaire populaire[102] et sa candidature à la présidentielle.
Anne Hidalgo annonce en décembre qu'elle participera à une primaire seulement si Yannick Jadot y participe aussi, puis en janvier prend acte que ce sera pas le cas[103],[104].
Le les organisateurs publient la liste des 7 noms qu'ils soumettront au vote final en ligne. Parmi eux, quatre ont accepté que leurs noms y figurent : Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise, Anna Agueb-Porterie et Christiane Taubira[105].
Les trois autres ont demandé que leur nom soit retiré : Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon.
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Candidats pressentis ayant décliné
Extrême gauche
- Hadama Traoré (LREEM), militant associatif[10].
Gauche
- Bernard Cazeneuve (PS), Premier ministre de 2016 à 2017[106] ;
- Ségolène Royal (PS), ancienne ministre, candidate du PS à l'élection présidentielle de 2007[107] ;
- François Ruffin (LFI-Picardie debout), député de la Somme depuis 2017[108].
Centre
- Jean-Christophe Lagarde (UDI), après avoir envisagé sa candidature en mai 2021[109], annonce qu'il ne sera pas candidat en novembre suivant. Il envisage de soutenir le candidat issu du congrès des Républicains[110] ;
- Bruno Le Maire (LREM), ministre de l'Économie et des Finances depuis 2017, candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016[111] ;
- Édouard Philippe (Horizons), Premier ministre de 2017 à 2020, maire du Havre depuis 2020[112].
- Gérald Darmanin (LREM), Ministre de l'Intérieur depuis 2020, Ministre de l’Action et des Comptes publics 2017 à 2020.
Droite
- François Baroin (LR), ancien ministre, maire de Troyes et président de l'Association des maires de France[113] ;
- François Fillon (LR), Premier ministre de 2007 à 2012, candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2017[114] ;
- Gérard Larcher (LR), ancien ministre, président du Sénat de 2008 à 2011 et depuis 2014[115] ;
- David Lisnard (LR), maire de Cannes depuis 2014[116] ;
- Bruno Retailleau (LR), président du groupe Les Républicains au Sénat depuis 2014[117] ;
- Nicolas Sarkozy (LR), président de la République française de 2007 à 2012, candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016[118] ;
- Laurent Wauquiez (LR), ancien ministre, président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes[119].
Extrême droite
- Marion Maréchal (ex-RN), députée de Vaucluse de 2012 à 2017, nièce de Marine Le Pen[120].
Autres
- Jean-Marie Bigard, humoriste[121] ;
- Jacques Cheminade (SP), candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017[122] ;
- Michel Onfray, philosophe[123] ;
- Afida Turner, chanteuse[124] ;
- Pierre de Villiers, ancien chef d'État-Major des armées[125].
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Notes et références
Voir aussi
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