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Discographie de Keith Jarrett
discographie d'un artiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La discographie de Keith Jarrett, compositeur, improvisateur, pianiste de jazz et de musique classique et multi-instrumentiste, comprend une production importante de plus de 120 albums publiés depuis 1966.
Au fil des années, l'artiste a enregistré dans de nombreux contextes : trio et quartet de piano jazz (d'abord sideman puis leader ou co-leader), musique classique et baroque, musique contemporaine improvisée, musique orchestrale, piano solo, etc. Avec un impact considérable sur la scène du piano et du jazz, en tant que compositeur, multi-instrumentiste, improvisateur ou interprète des standards de jazz, la production de Keith Jarrett embrasse de nombreux styles musicaux, s'étend sur une période de près de 50 ans et contient à peu près la moitié d'enregistrements en studio et l'autre moitié en concerts publics. Certains concerts ont été publiés tardivement (jusqu'à plus de 40 ans après l'enregistrement) et parfois sous forme de compilation de tournées, particulièrement au Japon et en Europe (Allemagne, France, Italie, etc.).
Keith Jarrett a travaillé principalement pour les sociétés d'édition Atlantic et Impulse!, puis quasi exclusivement pour ECM Records depuis les années 1970.
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En tant que leader ou coleader
Résumé
Contexte
Premier trio et quartet américain (1967–1976)
La carrière discographique de Keith Jarrett en tant que leader débute en 1967 en compagnie de Charlie Haden à la contrebasse et Paul Motian à la batterie. Avec l'ajout de Dewey Redman au saxophone ténor en 1971, le « premier trio » se métamorphose en un quartet qui commence par une tournée de six concerts en Hongrie, France et Allemagne, en juin 1972[1]. Le quartet est complété occasionnellement par d'autres musiciens comme Sam Brown à la guitare, Guilherme Franco ou Danny Johnson aux percussions. À partir de 1974, en raison de l'émergence d'un autre quartet « européen » (ou plutôt scandinave), le groupe américain de Jarrett est appelé « American Quartet ».
La plupart sont des enregistrements en studio, les albums en live sont indiqués (^).
Solo multi-instruments (1968-1986)
Keith Jarrett a enregistré plusieurs albums en solo où il joue de différents instruments (claviers, percussions, instruments à vent ou à cordes, ...), utilisant la méthode du mixage audio.
Musique orchestrale et autres formations (1969–2007)
Keith Jarrett a enregistré quelques albums en dehors de ses formations privilégiées. Il a notamment composé et interprété de la musique orchestrale sous forme de concerti pour piano et autres instruments, des œuvres pour piano seul ou encore des duos et trios avec des formations ponctuelles : certaines de ces collaborations n'ont donné lieu qu'à un seul album (Gary Burton, Lee Konitz et Chet Baker), d'autres sont des duos avec de futurs — ou anciens — compagnons (Jack DeJohnette, Jan Garbarek, Charlie Haden, Paul Motian, Gary Peacock), ou encore uniquement des concerts restés inédits (de 1969 à 1970, en trio avec Gus Nemeth à la contrebasse et Aldo Romano ou Bob Ventrello à la batterie).
Deux œuvres ont été composées spécialement pour d'autres artistes : Luminessence (1975), un concerto pour saxophone et orchestre qui sera interprété par Jan Garbarek et Ritual (1982), une œuvre pour piano seul destinée au jeune pianiste et chef d’orchestre Dennis Russell Davies[7].
Piano solo (1971–2016)
Si la carrière au piano solo de Jarrett commence par l'album Facing You (1972) enregistré en studio en 1971 (le premier sous le label ECM), la grande majorité des performances de l'artiste correspond à de longues séances d'improvisation réalisées lors de concerts publics. Les titres d'albums font souvent simplement référence à la ville ou au nom de la salle de concert, et les titres improvisés sont alors nommés « Part I », « Part II », ... Lors des rappels du public en fin de concert, Jarrett interprète généralement des standards ou ses propres compositions.
Entre 1972 et 2016, Jarrett a réalisé plus de 400 concerts au piano solo dans le monde[13], ce qui fait que sa discographie représente moins de 10% de ses performances, chaque concert étant absolument unique. Son dernier concert solo a été donné le au Carnegie Hall à New York. Les concerts suivants programmés en 2018 ont été annulés[13].
Tous les albums sont édités sous le label ECM. Figurent également dans ce tableau des concerts inédits télé- ou radio-diffusés. Les quelques enregistrements en studio sont indiqués par un astérisque (*).
Quartet européen (1974–1979)
En 1972, le producteur Manfred Eicher propose à Jarrett de travailler avec le saxophoniste norvégien Jan Garbarek, que Jarrett avait rencontré lors d'un séjour en Europe avec Charles Lloyd à la fin des années 1960[23]. Leurs premières collaborations ont jeté les bases de ce qui allait être connu sous le nom de « quartet européen », qui comprenait également Palle Danielsson à la contrebasse et Jon Christensen à la batterie et aux percussions[24].
Le groupe a enregistré cinq albums pour le label ECM, chacun joué dans un style similaire à celui du quartet américain, mais avec de nombreux éléments d'avant-garde et d'Americana remplacés par les influences de la musique folklorique et classique européenne qui caractérisent le travail des artistes ECM à l'époque. Après deux albums studios (*), le quartet fit une tournée au Japon en avril 1979 avec 13 concerts donnés en seulement 20 jours[25], dont sont tirés les deux albums Personal Mountains (1989) et Sleeper (2012). Un dernier concert fut donné au Village Vanguard en mai 1979 dont l'enregistrement a été publié avec l'album Nude Ants (1980).
Keith Jarrett Trio (1983–2014)

Le trio jazz le plus connu de Jarrett est composé de Keith Jarrett au piano, Gary Peacock à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie. Jarrett a côtoyé DeJohnette dès 1966 dans les formations avec Charles Lloyd puis Miles Davis, mais les trois musiciens ont joué pour la première fois ensemble sur l'album studio de Gary Peacock Tales of Another (1977). Ils se sont reformés durablement avec Jarrett comme leader en janvier 1983. Ils commencent alors à interpréter de grands standards de jazz au cours d'une session d'enregistrement studio de deux jours à New York : Standards Vol. 1 & 2 (1983, 1985), ce qui leur vaudra d'être également appelés par la suite le « Standards Trio ». Au cours de cette même session, ils enregistrent plusieurs séquences d'improvisation totale ce qui donnera l'album Changes (1984). Trois autres albums seront publiés avec des improvisations libres du trio lors de concerts live : Changeless (1987), Inside Out (2001) et Always Let Me Go (2002).
De 1983 à 2014, le trio s'est produit en public près de 400 fois[13] alors qu'une trentaine de concerts a seulement été publiée. Leur dernière apparition date du lors d'un concert donné dans le New Jersey[28]; Gary Peacock est décédé en 2020.
Tous les albums sont enregistrés en concert public, sauf indiqués (*).
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Musique classique
Résumé
Contexte
Keith Jarrett a enregistré plusieurs disques d'interprétation de musique classique et contemporaine. La plupart sont des enregistrements en studio, les albums en live sont indiqués (^).
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En tant que sideman
Résumé
Contexte
Keith Jarrett a commencé sa carrière de musicien en tant que sideman aux côtés notamment de Art Blakey (leader du groupe Jazz Messengers, 1966), Charles Lloyd (1966-1968) et Miles Davis (1970-1971).
Les dates d'enregistrement indiquées correspondent uniquement aux sessions où Jarrett est présent.
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Vidéographie
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Compilations
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Interprétations par d'autres artistes
Résumé
Contexte
Outre les albums Luminessence (1975) et Ritual (1982) composés par Jarrett spécialement pour être interprétés par des musiciens collaborateurs et faisant pleinement partie de sa discographie (voir la section Musique orchestrale et autres formations), de nombreuses compositions et improvisations ont été ré-interprétées par différents artistes, certaines sur base de retranscriptions[43]. Ci-dessous quelques œuvres ayant été publiées sous forme d'album commercialisé[44].
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Notes et références
Lien externe
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