Montoy-Flanville
ancienne commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ancienne commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Montoy-Flanville est une ancienne commune française de la Moselle en région Grand Est. Elle est formée en 1812 par la réunion de deux anciennes communes du pays messin, Montoy et Flanville. Elle absorbe Lauvallières entre 1790 et 1794.
Montoy-Flanville | |
Chapelle castrale du château de Montoy. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Commune | Ogy-Montoy-Flanville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Pange |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Éric Gulino 2017-2020 |
Code postal | 57645 |
Code commune | 57482 |
Démographie | |
Gentilé | Montévillois[1] |
Population | 1 150 hab. (2014 ) |
Densité | 182 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 19″ nord, 6° 16′ 54″ est |
Altitude | Min. 189 m Max. 279 m |
Superficie | 6,32 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Pays messin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Ogy-Montoy-Flanville |
Localisation | |
modifier |
Depuis le , Montoy-Flanville est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Ogy-Montoy-Flanville. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune[2].
Ses habitants sont appelés les Montévillois.
La commune est la première sur la route nationale 3 en quittant Borny, le quartier à l’est de Metz, en direction de Courcelles-Chaussy.
Elle est composée à l’ouest lotissement du Cugnot daté des années 1970, des anciens villages de Montoy au centre et de Flanville à l’est ainsi que de la ZAC du Haut-Montois dite de la Planchette, une zone industrielle au sud du territoire de la commune, le long de la route nationale.
En haut de l’ancienne route nationale sinueuse, inutilisée depuis la modification du tracé en 1994, on a déplacé le dernier monument allemand de l’« allée des Morts » de Colombey. On y voit l’entrée de la zone industrielle de Metz-Borny, au nord l’écart de Lauvallières ; vers le nord-est le clocher de Noisseville et le « lion couché », un autre monument allemand de 1870 ; vers le sud l’ancien village de Colombey.
En redescendant la route, on tombe sur les vestiges des ruines de l’auberge « La Planchette » citée en 1817 par M. Viville. Le nom de l’auberge vient surement de son emplacement au fond de cette cuvette plutôt « glissante » où à l’époque un maréchal-ferrant s’occupait des chevaux. L’auberge a donné son nom à cet endroit proche du confluent du ruisseau traversant Flanville et Montoy et de celui de la Dame Jeanette de Coincy. Tous deux affluent dans le ruisseau de Vallières.
Depuis la route nationale 3, la route départementale 69 passe devant le Cugnot et rejoint Montoy un kilomètre plus loin dominé par son château récemment restauré. Plus bas dans le cœur du vieux village le lavoir de 1858, en remontant la nouvelle mairie puis en haut de côte le lotissement de la Chappe et l’école maternelle longée par un grand mur de pierre. La départementale fait « demi-tour » au bas du village pour remonter au nord-ouest entre Lauvallières et Noisseville.
En haut de Montoy une route continue vers l’est, à quelques centaines de mètres se trouve Flanville avec son château, son couvent, l’hôpital Saint-Laurent et un château d’eau. Une petite route redescend au sud et rejoint la route nationale à Saint-Agnan, écart d’Ogy, en passant par un petit bassin ; un chemin de terre au nord passe un pont au-dessus de l’autoroute A4 et rejoint Retonfey.
Le nom du village de Montoy est orthographié de diverses façons à travers les âges : Montoi (1250) ; Montois (1276) ; Montois (1635) ; Montoÿ (1662)[3]. En allemand : Montingen (1915–1918) ; Monten (1940–1944). En lorrain roman : Monteu.
Pour Flanville, on trouve : Fleinville (1242) ; Flauville (1404) ; Flainville (1662)[3]. En allemand : Flanheim (1915-1918 et 1940-1944). En lorrain roman : Fiauvelle.
En 1514, Flanville était une seigneurie du Haut Chemin messin possédée par des familles messines. On ne connait pas grand chose de l’histoire du château.
Flanville est une commune créée comme Montoy en 1793, avec lequel elle fusionne en 1812. Elle a toujours dépendu de la paroisse de Saint-Agnan.
La population de Flanville est décimée par deux épidémies de choléra en 1832 et 1849.
En 1844, Flanville, annexe de la mairie de Montoy, possède 120 individus pour 22 maisons. Il y a 204 ha de territoires productifs dont 16 en vignes[4].
En 1868, le docteur Legrand répertorie de nombreux cas de dysenteries, fièvres intermittentes et continues ainsi qu’une épidémie de fièvre typhoïde.
La veuve du docteur Legrand fonde l’hôpital Saint-Laurent de Flanville en 1891 où sont admis gratuitement les malades de Montoy et des villages alentour. Un couvent est également construit grâce à Mme Legrand pour les sœurs de la Toussaint de Strasbourg responsables de l'hôpital. L’hôpital soigne particulièrement les tuberculeux. L'établissement devient propriété de l’évêché de Metz en 1922 et fonctionne jusque 1950[5]
En 2010, la commune possède 76 entreprises et 3 exploitations agricoles[réf. nécessaire].
La zone artisanale de La Planchette située le long de la route nationale 3 est constituée d’une dizaine d’entreprises : matériel agricole, matériaux, Point P TP, casse automobile, station essence… La communauté de communes du Pays de Pange projette l’aménagement de 15 ha supplémentaire, d’un giratoire pour desservir la zone et réaménager l’accès au village de Coincy tout en apportant un peu plus de sécurité routière aux usagers de la route départementale 603. En effet l’urbanisation croissante des villages environnants (+ 17 % en 10 ans) et la densité du trafic (12 000 véhicules par jour) ont fait de la route de Sarrebruck un axe majeur de circulation. Le coût de la réalisation est estimé à 1,6 M€[9].
La mairie de Montoy-Flanville et le CCAS ont mis en place, depuis , un accueil périscolaire. En 2011, sur les 150 enfants scolarisés à Montoy-Flanville, 85 % d'entre eux utilisent les services de l'accueil périscolaire. Cette structure a été baptisée Périsoleil à la suite d'un vote mené auprès des enfants fréquentant l'accueil. Le logo du Périsoleil est également issu d'une production des enfants, lors d'un concours de dessins organisé par l'équipe d'animation.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
an VIII | an XI | Claude Philippe Alexandre Tinseau | ||
an XI | Jean Pallez | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
an VIII | Pierre Brazy | |||
attesté en 1925 | François Nicolas | |||
1929 | 1939 | Lucien Moisson | ||
1945 | 1955 | Marcel Clément | ||
1955 | 1959 | Robert Girard | ||
1959 | 1983 | Léon Moisson | ||
1983 | mars 1995 | Jean-Pierre Lempereur | ||
mars 1995 | janvier 2002 | Jean-Louis Guir | SE | |
mars 2002 | décembre 2016 | Éric Gulino | Maire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Nombre de logements : 434[Quand ?].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 150 habitants, en évolution de +1,14 % par rapport à 2009 (Moselle : +0,02 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
1990 | 1999 | 2005 | 2010 | 2014 | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 043 | 1 162 | 1 195 | 1 115 | 1 150 | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,0 | |
1,3 | 2,4 | |
11,3 | 10,2 | |
28,3 | 28,6 | |
19,9 | 21,7 | |
17,1 | 18,4 | |
22,0 | 18,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,7 | |
5,4 | 8,6 | |
12,6 | 13,6 | |
21,7 | 21,3 | |
21,7 | 20,6 | |
20,2 | 18,4 | |
18,3 | 16,7 |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.