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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Charles Louis Baudin, né le à Sedan, mort le à Paris, est un révolutionnaire et un homme politique français. Il est le père de Charles Baudin et le beau-frère de Jean Henri Hassenfratz.
Pierre Charles Louis Baudin | |
Portrait de Pierre Charles Louis Baudin, dit Baudin des Ardennes | |
Fonctions | |
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Député des Ardennes | |
– (1 an et 18 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Président de la Convention nationale | |
– (15 jours) |
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Prédécesseur | Théophile Berlier |
Successeur | Jean-Joseph-Victor Genissieu |
Député au Conseil des Anciens | |
– (4 ans et 1 jour) |
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Maire de Sedan | |
– (1 an) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sedan, France |
Date de décès | (à 50 ans) |
Lieu de décès | Ancien 1er arrondissement de Paris, France |
Nationalité | française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Avocat Précepteur |
Députés des Ardennes | |
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D'une famille originaire de Lorraine fixée depuis le XVIIe siècle à Sedan, il est le fils d'Anne-Alexandre Baudin, lieutenant général du bailliage de Sedan, et de Charlotte-Louise de Lafeuille, qui appartient à une famille de magistrats. Son père le destinant au barreau, il part étudier à Paris, où il étudie auprès d'un instituteur disciple de Rollin et de Coffin, et entre à Louis-le-Grand. Après des études de droit, il se fait recevoir avocat, mais l'exil du Parlement de Paris, en 1771, l'amène à abandonner cette carrière. Retiré à Sedan auprès de son père, il s'apprête à la reprendre quand Louis XVI rétablit les parlements. Toutefois, par amitié, il accepte de devenir le précepteur des fils de l'avocat-général Gilbert des Voisins. Marié en 1783 avec Marie-Jeanne Elisabeth Terreux (dont la sœur Antoinette épousera par la suite Jean Henri Hassenfratz), il rentre à Sedan, où il devient directeur des Postes.
Pierre-Charles-Louis Baudin est élu maire de Sedan en 1790. En septembre de l'année suivante, il est élu député du département des Ardennes, le huitième et dernier, à l'Assemblée nationale législative[1]. En février 1792, il vote en faveur de la mise en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[2].
La monarchie française prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 au terme de laquelle les insurgés des faubourgs de Paris et les bataillons de fédérés bretons et marseillais prennent d'assaut le palais des Tuileries.
En septembre 1792, Baudin est réélu député des Ardennes, le septième sur huit, à la Convention nationale[3]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la réclusion et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution[4]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5]. En mai de la même année, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[6]. En floréal an III (avril 1795), Baudin est élu membre de la Commission des Onze chargée de rédiger la projet de constitution[7]. En fructidor, il propose l'adoption du décret des deux tiers qui stipule que cinq cent sièges du Conseil des Cinq-Cents et du Conseil des Anciens soient réservés aux anciens conventionnels.
Élu député des Ardennes au Conseil des Anciens avec 182 voix sur 188 votants le 21 vendémiaire an IV () puis le 22 germinal an V (), il siège parmi les modérés, combattant aussi bien les néo-jacobins que les royalistes du club de Clichy, et occupe les fonctions de secrétaire, de commissaire aux archives et de président, du 2 au puis du au . En 1799, en pleine poussée néo-jacobine, il s'oppose au club du Manège et à la mise en accusation des directeurs renvoyés le 30 prairial (), Merlin de Douai, Treilhard et La Réveillère-Lépeaux
Le , il est nommé membre résident de l'Institut national de France, créé quelques semaines plus tôt, dans la section « Science sociale et Législation », où il siège avec Daunou, Cambacérès, Merlin de Douai, Pastoret, Jean-François Champagne, Garran de Coulon, Préameneu, etc.[8]
Partisan de Bonaparte à son retour d'Égypte, il meurt d'une crise de goutte, peu après avoir appris son débarquement à Fréjus.
À son initiative ont été créées les archives nationales et départementales.
Les papiers personnels de Pierre-Charles Louis Baudin sont conservés aux Archives nationales sous la cote 172AP [9].
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