Thibaud Ier de Blois
premier comte héréditaire de Blois et Tours, au milieu du Xe siècle / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Thibaud Ier de Blois (aussi écrit Thibaut, Thibauld, ou encore Thibault ; né vers 910 et mort un 16 janvier entre 975 et 978), mieux connu sous le nom de Thibaud le Tricheur, est le premier comte héréditaire de Blois, de Châteaudun et de Chartres à partir de 940, à la mort de son père. Il récupère également les titres de vicomte de Tours, seigneur de Vierzon et du nord-est du Berry, de Saumur et de Provins.
Pour les articles homonymes, voir Thibaut de Blois.
Thibaud Ier de Blois | |
Couronnement de Lothaire. | |
Fonctions | |
---|---|
Vicomte de Tours | |
– vers 977 | |
Prédécesseur | Thibaud l'Ancien |
Successeur | Eudes Ier de Blois |
Seigneur de Provins | |
– vers 977 | |
Prédécesseur | Thibaud l'Ancien |
Successeur | Eudes Ier de Blois |
Comte de Blois | |
– vers 977 | |
Prédécesseur | Hugues le Grand et Thibaud l'Ancien comme vicomte |
Successeur | Eudes Ier de Blois |
Comte de Chartres et de Châteaudun | |
vers 940 – vers 977 | |
Prédécesseur | Hugues le Grand et l'évêque de Chartres Haganon |
Successeur | Eudes Ier de Blois |
Biographie | |
Dynastie | Fondateur de la maison de Blois |
Surnom | le Tricheur |
Date de naissance | vers 910 |
Date de décès | 975, 977 ou 978 |
Sépulture | Saint-Martin de Tours |
Père | Thibaud l'Ancien |
Mère | Richilde |
Fratrie | Richard de Blois |
Conjoint | Liutgarde de Vermandois (après 945) |
Enfants | D'une première épouse • Thibaud de Blois • Hildegarde de Blois • Mère de Drogon de Bretagne (hypothétique) Avec Liutgarde de Vermandois • Hugues de Blois • Eudes Ier de Blois • Emma de Blois |
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Armoiries du comte Thibaud Ier. | |
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Comme son père, c'est un fidèle vassal du duc robertien Hugues le Grand ; la mort de ce dernier en 956 et l'avènement de son fils Hugues Capet, mineur et fils de sa seconde femme Hedwige de Saxe, le placent comme "quasi régent" de Neustrie[1]. Mais un conflit avec le chef de la principauté normande Richard Ier l'éloigne du capétien et l'incite à se tourner du côté du carolingien Lothaire. Malgré sa défaite en 962, il aura consolidé ses fiefs et les honneurs et s'impose en tant que puissance politique au sein du Royaume. Son sens et sa rouerie politique le font surnommer « le Tricheur » par les chroniqueurs médiévaux[Note 1].