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Liste des comtes de Blois
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Au Moyen Âge, les comtes de Blois figuraient parmi les plus puissants vassaux du roi de France.
Ce titre de noblesse semble avoir été d’abord créé en l’an 832 par l’empereur Louis le Pieux pour Guillaume le Connétable, le fils cadet du comte Adrien d’Orléans, mais le comté correspondant fut rapidement réuni au domaine des Robertiens jusqu’à la fin du siècle, avant d’être administré par des vicomtes.
De son intégration au détroit juridique comtal de Thibaud le Tricheur à son incorporation au duché d’Orléans en 1397, le domaine n'a été dirigé que par des descendants de ce cernier comte. Ils forment la maison de Blois, dont les membres sont aussi appelés « Thibaldiens » et qui finiront par ailleurs liés à un grand nombre d’autres familles de la noblesse européenne.
En 1397, le titre fut cédé par le comte Guy II au fils cadet du roi Charles V, le duc Louis Ier d’Orléans, qui en fera sa résidence officielle. Le dernier comte héréditaire de Blois fut son arrière-arrière-petit-fils, Henri de Valois, qui intégra le comté au domaine royal lorsqu’il fut couronné Roi de France en 1547 sous le nom de Henri II. Néanmoins, son grand-père le comte Louis II reste le premier comte de Blois à avoir reçu la couronne de France, en l’occurrence sous le nom de Louis XII en 1498.
Le titre réapparut en 1626 lorsque le duc Gaston d’Orléans se vit offrir un Blésois indépendant de l’Orléanais, mais le roi Louis XIV refusa cette faveur à son frère Philippe lorsqu’il reçut le duché en apanage en 1660, actant ainsi la disparition définitive du comté de Blois au profit d’Orléans.
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Comté de Blois sous l’ascension des Robertiens (832-v.940)
Résumé
Contexte
Il est possible – mais pas certain – que le titre de comte de Blois ait été attribué avant l’an 832, et que sa transmission n’ait pas été héréditaire à ses débuts.
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Comté de Blois à l'ère féodale
Résumé
Contexte
Maison de Blois (940-1230)
Maison d’Avesnes (1230-1241)
Maison de Blois-Châtillon (1241-1397)
Le choix de la succession n’est pas hasardeux. En effet, Louis Ier d’Orléans descend directement du couple princier Charles de Valois – Marguerite d’Anjou (de par son ascendance masculine), tout comme Guy II dont ils sont les arrière-grands-parents (de par sa grand-mère Marguerite de Valois), qui descendent eux-mêmes du comte Thibaud IV.
Par conséquent, le titre de comte de Blois a en fait été exclusivement porté par des descendants de Thibaud l’Ancien.
Maison d’Orléans
Première création (1397-1547)
La cession du comté au duché d’Orléanais n’entraîne pas immédiatement son intégration au sein du domaine royal. Les ducs endossent donc également le titre de comte, jusqu’à l’avènement du roi Henri II en 1547[25].
Seconde création (1626-1660)
Le , à Nantes[26], après une conspiration manquée, Gaston accepte à regret d’épouser la richissime Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier[Note 2] que lui impose Richelieu. Il reçoit alors en apanage les duchés d’Orléans et de Chartres, augmentés du comté de Blois.
À la mort de Gaston de France, son apanage orléanais revient à la Couronne. Louis XIV décide alors de le donner à son frère cadet, Philippe, à l’exception notoire de Blois (et donc indirectement le château de Chambord) et du Languedoc. Le comté est définitivement rattaché au domaine royal.
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Généalogie simplifiée des comtes de Blois (v.800-1660)
Résumé
Contexte
Liens de parenté entre les différents comtes de Blois de 832 à 1660
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Références
- René Merlet, archiviste d'Eure-et-Loir, « Les comtes de Chartres, de Châteaudun et de Blois aux IXe et Xe siècles », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ) p. 14.
- Société de l’Histoire de France, « Liste chronologique des grands feudataires extraite de L’art de vérifier les dates »
[PDF], sur jstor.org, (consulté en ).
- Michel-Jean-François Ozeray, Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, depuis la première migration des Gaulois jusqu'à l'année de Jésus-Christ 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l'établissement du diocèse de Blois, vol. 2, Munich, Garnier Fils, , 408 p. (ISBN 978-1-271-14435-8, lire en ligne), p. 111-114.
- Hélène Noizet, La fabrique de la ville : espaces et sociétés à Tours (IXe – XIIIe siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, , 504 p. (ISBN 978-2-85944-572-0, lire en ligne), p. 101.
- (en + la) Charles Cawley, « Franks: Carolingian nobility »
[doc], sur Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
- Michel Auboin, Une histoire de la Beauce (1) : De la cité des Carnutes aux départements révolutionnaires, FeniXX, (ISBN 9782402065573, lire en ligne).
- Damien Varenne, « "Le Coup de Melun" : trahison, châtiment et erreurs de datation dans diverses sources narratives (fin Xe – XIe siècle) », Questes. Revue pluridisciplinaire d’études médiévales, no 30, , p. 33–47 (ISSN 2102-7188, DOI 10.4000/questes.4224, lire en ligne
)
- Léonce Lex, Eudes, comte de Blois, de Tours, de Chartres, de Troyes et de Meaux (995–1037) et Thibaud, son frère (995–1004), , 198 p. (ISBN 978-0364650240, lire en ligne).
- V. Godard-Faultrier, L'Anjou et ses monuments, Angers, Cosnier et Lachèse, 1839, tome 2, p. 80-81.
- Jean Goubet et Thierry Le Hête, Les comtes de Blois et de Champagne et leur descendance agnatique, généalogie et histoire d'une dynastie féodale, Généalogie et Histoire, , p. 33-35.
- Louis Halphen, Le comté d'Anjou au XIe siècle, Picard et Fils, , 428. (lire en ligne), p. 385
- Pierre Bauduin, La première Normandie (Xe – XIe siècle), Presses universitaires de Caen, , 2e éd., p. 313-316
- Rémy Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, t. 13, Paris, éd. Louis Vivès, (lire en ligne), p. 581.
- Julian Gomez Pardo, Histoire de France, vol. 1 : De la Préhistoire à la fin du Moyen Âge, Éditions Ellipses, , 600 p. (ISBN 978-2-340-06594-9, lire en ligne)
- Paul Allard et Jean Guiraud, Revue des questions historiques, vol. 39-40, (lire en ligne), p. 218-237
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- Roger Joly, Histoire de Chartres, 252 p. (ISBN 978-2-402-31681-1)
- Achille Collas, Paul Delaroche, Louis-Pierre Henriquel-Dupont et Charles Lenormant, Trésor de numismatique et de glyptique, ou Recueil général de médailles, monnaies, pierres gravées, bas-reliefs, etc. tant anciens que modernes, les plus intéressants sous le rapport de l'art et de l'histoire, vol. 12 : Sceaux des grands feudataires de la couronne de France, Paris, , 64 p. (lire en ligne), p. 11
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du royaume aujourd'hui possédées à titre de Principautés, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés, Baronnies, etc., soit par création, par héritages, alliances, donations, substitutions, mitations, achats ou autrement, t. IV, Paris, La Veuve Duchesne, , 2e éd. (lire en ligne), p. 353-537
- Pierre-Gilles Girault, Le château de Blois en dates et en chiffres, Luçon, Jean-Paul Gisserot, , 64 p. (lire en ligne)
- Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique de la maison royale de France, t. 1, Paris, Compagnie des Libraires, , p. 358
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