Tournus
commune française du département de Saône-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Tournus (prononcé : /tuʁny/[1]) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Tournus | |||||
Vue générale depuis le grand pont. | |||||
Héraldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois (siège) |
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Maire Mandat |
Bertrand Veau 2020-2026 |
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Code postal | 71700 | ||||
Code commune | 71543 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournusien, Tournusienne | ||||
Population municipale |
5 627 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 225 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 33′ 50″ nord, 4° 54′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 353 m |
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Superficie | 25 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Tournus (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Tournus (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournus (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.tournus.fr | ||||
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La commune, située entre Lyon et Dijon sur l'autoroute du Soleil, compte un grand nombre de monuments historiques, dont l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, ancien monastère bénédictin et l'Hôtel-Dieu, un ancien hôpital, construit au XVIIe siècle qui héberge le musée Greuze, consacré au peintre et dessinateur français, Jean-Baptiste Greuze, natif de Tournus.
Cette ville du Val de Saône, petite capitale du Tournugeois, est située en Bourgogne, à égale distance de Dijon et Lyon. Au niveau départemental, elle est le point de contact entre le Mâconnais et le Chalonnais et se trouve à la limite entre les parlers d'oïl et le francoprovençal[2].
Avec 1 462 hectares (soit 14,62 km²), Tournus est, par la superficie, la plus vaste commune de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (devant Montbellet, Boyer et Lugny).
La commune est située (par la route) à 96 kilomètres de Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, à 105 kilomètres de Lyon, à 364 kilomètres de Paris et à 416 kilomètres de Marseille.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf autres communes :
La Saône, un des principaux affluents du Rhône, traverse le territoire communal selon un axe nord-sud.
Le ruisseau de la Dolive est le seul cours d'eau, affluent de la Saône, à traverser le territoire de la commune d'ouest en est. Ce ruisseau qui passe sous l'autoroute A6 a subi une importante pollution, en 2009, à la suite d'un accident sur cette voie[3].
Le bief Potet est un petit cours qui s'écoule dans la commune. Celui-ci a fait l'objet d'un projet d’expérimentation de lutte contre une plante invasive, la renouée du Japon à l'initiative des élèves du lycée d'horticulture de Tournus[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romenay », sur la commune de Romenay à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Le territoire communal est traversé par la route nationale 6 et desservi par l'autoroute A6
La gare de Tournus est desservie par des TER Bourgogne des relations entre les gares de Dijon-Ville ou Paris-Bercy à Lyon et Chalon-sur-Saône à Mâcon-Ville.
Deux ponts permettent de relier Tournus à Louhans et au Jura.
Le premier pont, construit en charpente avec piles et culées en maçonnerie, remplaça les bacs jusque-là en service et ouvrit en 1802. Construit sur fonds privés, il comportait cinq travées. Il fut remplacé en 1838 par un pont suspendu. En 1867, ce dernier était en mauvais état et dut être remplacé par un nouveau pont en pierre, qui entra en service en 1869 (pont frappé d'un droit de péage jusqu'en 1920). Il permettait au tacot (le train à voie métrique allant de Tournus à Louhans) de franchir la Saône[12]. Ce pont fut détruit par l'armée allemande en retraite le . Une passerelle provisoire en bois fut tout d'abord construite au niveau de la rue du Bac. Puis ce pont fut remplacé par un nouveau pont suspendu. Celui-ci s'avéra fragile et il dut être remplacé par un nouveau pont – bipoutre acier et béton – en 1988. En 2012, ce pont fut renommé pont Roger-Gautheron, du nom du maire de la ville de 1977 à 1991[13].
Le second pont, dit le grand pont de Tournus ou pont Sud de Tournus, consiste en un ouvrage en béton armé à trois arches en plein cintre. Inauguré en 1951, il permet de rejoindre Louhans sans traverser la cité abbatiale ; il est adapté à un plus grand trafic[14].
Au , Tournus est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournus[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournus, dont elle est la commune-centre[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,3 %), zones urbanisées (26,6 %), prairies (17,1 %), terres arables (12,9 %), eaux continentales[Note 4] (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), forêts (2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'urbanisme sur le territoire de Tournus est régi par un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), document d’urbanisme dont le territoire d’effet n'est plus la commune mais la communauté de communes, soit vingt-quatre communes membres réparties sur le Haut-Mâconnais et le Tournugeois.
Ce document stratégique traduit les principes d’aménagement du territoire et constitue un outil réglementaire fixant les règles de construction et d’occupation des sols applicables sur le territoire de l'intercommunalité du Mâconnais-Tournugeois, d'où son contenu : un rapport de présentation retraçant le diagnostic du territoire, un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) exposant la stratégie intercommunale, des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) définissant les conditions d’aménagements de certains quartiers/ilots (cas particuliers), un règlement fixant les règles d’utilisation et de droit des sols ainsi que des annexes (plan de zonage, liste des servitudes, etc.).
Le PLUi du Mâconnais-Tournugeois, fruit d'un processus lancé par la communauté de communes en 2016, a définitivement été adopté par le conseil communautaire le 21 décembre 2023[21]. Il est entré en vigueur le 12 mars 2024.
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Biol, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].
Rive droite
Rive gauche
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La totalité du territoire de la commune de Tournus est situé en zone de sismicité no 2, comme la plupart des communes de son secteur géographique et de la vallée de la Saône[23].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 0,84 m/s2 |
La ville de Tournus, ainsi que l'ensemble des communes riveraines de la Saône, bénéficie d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI). Celui-ci vise à prévenir et limiter les conséquences de crues importantes en fixant les règles d'occupation des sols et la construction d'éventuels bâtiments dans les secteurs inondables ainsi que de fixer les recommandations applicables aux biens existants[25].
Situé dans le pays des Eduens, le secteur de Tournus et de la Basse-Bourgogne se situait en Gaule celtique. Au début de 197, Septime Sévère arrivé en Gaule par le Jura repoussa son rival Clodius Albinus qui fut vaincu peu après à la bataille de Lyon (février 197).
Ancienne garnison romaine bâtie au bord de la Saône, ceux-ci l'utilisèrent comme entrepôt de leurs fourrages et de leurs blés, nécessaires au ravitaillement des légions. La cité fut ensuite occupée par les Burgondes au cours de la première moitié du Ve siècle[26].
Tournus devint un centre religieux important grâce à l'influence de l'abbaye Saint-Philibert, chef-d'œuvre de l'art roman. Noble mérovingien, Filibert mourut et fut enseveli en 685 dans son monastère d'Héri (aujourd'hui Noirmoutier), une île sur l'Atlantique au sud de l'embouchure de la Loire. Dès 799, cette île est victime d'attaques vikings, et après diverses tentatives de résistance armée, il fut nécessaire, en 836, de quitter les lieux. Les Vikings s'en prenant aux reliques chrétiennes, il fut nécessaire d'exhumer et d'emporter le corps de Filibert, contenu dans un important sarcophage. Le lieu de repli était le monastère de Déas (désormais Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en Loire-Atlantique).
Mais, en 858, les Normands revinrent attaquer Déas ; les moines s'enfuirent, emmenant avec eux les précieuses reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus, où ils arrivèrent en 875. Certains revinrent, plus tard, réoccuper Déas, au XIe siècle, et attendirent le retour des reliques[Information douteuse], restées alors en Bourgogne, où elles sont toujours aujourd'hui.
Pendant la famine de 1030-1033, un boucher de Tournus est brûlé vif pour avoir fabriqué des pâtés avec des enfants[27],[28].
Avant 1087 : rédaction par Falcon, moine de Tournus, à la demande de l'abbé Pierre, de la Chronique de Tournus[29].
En 1377, un « hôpital pour les pauvres, apparemment dédié à saint Jean-Baptiste », est attesté sur la route de Mâcon[30].
À la veille de la Révolution, Tournus disposait d'un relais de poste aux chevaux, implanté entre celui de Sennecey-le-Grand et celui de Saint-Albain, disposant de 26 chevaux (en 1786)[31].
En prévision des états généraux de 1789, Jean Ducret, curé de la paroisse Saint-André de Tournus, est élu député du clergé du bailliage de Mâcon.
Durant l'invasion des forces alliées de 1814 après la retraite de Russie, la plupart des villes françaises se rendent sans résistance. Les habitants de Tournus résistent au contraire et fournissent des soldats pour tenter de reprendre la ville voisine de Mâcon[32]. Napoléon est exilé à l'île d'Elbe mais il n'oubliera pas le sacrifice des Tournusiens et décernera à son retour la Légion d'honneur à la ville de Tournus, le [33]. Le , de neuf heures à midi, l'Empereur, en route pour Paris, avait fait une halte à Tournus[34].
En 1874, Tournus se connecte au réseau télégraphique dont la Saône-et-Loire dispose depuis 1852 pour permettre la transmission rapide des dépêches via la télégraphie électrique[35].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Tournus est investie par les troupes allemandes le jour de l'appel du 18 juin 1940. La ville se situe ensuite au sud de la ligne de démarcation qui coupe la France en deux et passe quelques kilomètres au nord. La cité sera libérée le [36].
Dans la nuit du 28 au 29 mai 1968, Tournus et le Tournugeois (ainsi qu'une partie du Haut-Mâconnais) sont frappés par un orage d'une extrême violence dont les eaux causent de graves dégâts à la ville et dans de nombreux villages : « À 23 h 30, la sirène avertissait les pompiers : une masse d'eau venant des Sept Fontaines traversait la RN 6, arrêtant la circulation, s'engouffrait rue de la Tannerie, rue Greuze, rue de l'Hôpital, et arrivant place de l'Hôtel-de-Ville (socle de Greuze non atteint) avant d'atteindre les quais, par la rue du Bac, ravageant tout sur son passage. [...] Le mercredi matin 29 mai, la population, qui ne s'était pas couchée, restait médusée devant l'ampleur du sinistre. »[37]
La ville de Tournus place en tête, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, Emmanuel Macron avec 24 % des suffrages. Ainsi que lors du second tour, avec 67 %[38].
La ville de Tournus fait partie de la quatrième circonscription de Saône-et-Loire et place lors du 1er tour des élections législatives françaises de 2017 Catherine Gabrelle (LAREM) avec 31 % des suffrages. Mais lors du second tour, il s'agit de Cécile Untermaier (PS) qui arrive en tête avec 56 % des suffrages[39].
Lors du 1er tour des élections législatives françaises de 2022, Cécile Untermaier (PS), députée sortante, arrive en tête avec 40,93 % des suffrages comme lors du second tour, avec cette fois-ci, 65,36 % des suffrages[40].
La ville de Tournus place la liste « Notre région par cœur », menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS), en tête dès le 1er tour des élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 36 % des suffrages.
Lors du second tour, les habitants décident de placer de nouveau la liste de « Notre région par cœur » en tête, avec cette fois-ci, près de 52 % des suffrages. Devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 28 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 14 % et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 6 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Tournus avec lors du premier tour 73 % d'abstention et au second, 69 %[41].
La ville de Tournus fait partie du canton de Tournus. Les électeurs de la ville placent le binôme de Jean-Claude Becousse (DVD) et Colette Beltjens (DVD), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 en Saône-et-Loire avec 55,07 % des suffrages.
Lors du second tour de ces mêmes élections, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme Becousse-Beltjens en tête, avec cette fois-ci, près de 65 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Delphine Dugué (DVG) et Mickaël Maniez (DVG) qui obtient 35 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Tournus avec lors du premier tour 73 % d'abstention et au second, 69 %[42].
Lors de l'élection municipale des 23 et , quatre listes sont engagées au premier tour : La liste Divers Gauche de Jean Legros (maire sortant) arrive en tête avec 33,19 %, suivie de près par la liste Divers Droite de Claude Roche (32,78 %), puis par la liste UMP de Catherine Legrand Diot (17,73 %) et pour finir par la liste Sans Étiquette de Jean-Paul Meulien (16,28 %)[43]. Au deuxième tour, c'est la liste de Claude Roche qui l'emporte sur celle de Jean Legros par 56,50 % à 43,49 %[43].
Après des démissions de conseillers de la majorité au cours de l'année 2017 à la suite d'un projet de centre commercial[44], de nouvelles élections ont lieu le . Dès le premier tour la liste de Bertrand Veau l'emporte et gagne cette élection (61,63 %) contre deux autres listes , celle du maire sortant Claude Roche (23,07 %) et celle de Christian Bernard (15,30 %)[45].
Le conseil municipal de Tournus est composé de vingt-neuf membres (quinze hommes et quatorze femmes) dont un maire, huit adjoint au maire, dix conseillers délégués et dix conseillers municipaux[46].
Ont successivement été maires de Tournus :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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(décès) |
Jean Galopin | SFIO | ||
Émile Jaillet | ||||
Léon Godin | Rad. | Professeur Conseiller général du canton de Tournus (1921 → 1934) | ||
? | Paul Privey | Médecin | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? (nommé) | (Otage, fusillé par les Allemands) |
Raymond Dorey[47] | ||
(décès) |
Paul Privey | Médecin | ||
Léon Barge | ||||
Raymond Gauthier | ||||
(démission) |
Roger Gautheron | PS | Enseignant Conseiller général du canton de Tournus (1976 → 1988) | |
Gérard Buatois | PS | Directeur commercial retraité Conseiller général du canton de Tournus (1988 → 2015) | ||
Henri Lévêque | DVD | Vétérinaire retraité Président de la CC du Tournugeois (2002 → 2008) | ||
Jean Legros | DVG | Retraité de l'enseignement | ||
(démission) |
Claude Roche[48] | UDI | Chef d'entreprise Président de la CC du Tournugeois (2014 → 2016) | |
En cours (au 20 octobre 2021) |
Bertrand Veau[49] | DVG | Pharmacien 4e vice-président de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (chargé de l’aménagement durable, de la revitalisation du territoire, du plan local d’urbanisme intercommunal et du plan de sauvegarde et de mise en valeur). |
La commune est le siège de la Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois, créée le (avec la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale) et résultant de la fusion de deux communautés de communes : la Communauté de communes du Tournugeois (regroupant douze communes du Tournugeois, siège à Tournus) et la Communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (regroupant douze communes du Haut-Mâconnais, siège à Lugny).
La commune est le bureau centralisateur d'un canton qui compte trente-et-une communes depuis .
Tournus dispose d'une caserne de gendarmerie (liée depuis 2001 à celles de Lugny et de Saint-Gengoux-le-National, à la suite de la mise en place des « communautés de brigades »).
Tournus dispose d'un centre d'incendie et de secours (implanté avenue Henri et Suzanne Vitrier), placé depuis 2017 sous les ordres du lieutenant Denis Thouvignon.
Quelque cinquante sapeurs-pompiers, volontaires, professionnels, infirmiers femmes et hommes y sont au service de la population d'une quinzaine de communes du Tournugeois.
Tournus figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[50].
En 2020, la ville est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2021, la commune comptait 5 627 habitants[Note 5], en évolution de −0,64 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 627 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Situé dans l'académie de Dijon, le territoire de la ville héberge les établissements scolaires suivants :
La ville dispose également d'une importante école de musique.
Un cinéma municipal, « La Palette », soutenu par l'association Cinémascotte, projette des films classés art et essai et privilégie les projections en V.O. ; il reçoit des réalisateurs et organise une semaine du film d'animation. Il a été inauguré par Marie-Christine Barrault et le comédien Pierre Richard en 1988[57].
La ville compte une bibliothèque municipale située en centre-ville (dans l'ancienne abbaye). Ce service, ouvert au public, héberge un important fonds patrimonial local estimé à près de 14 000 pièces uniquement consultables sur place (dont une centaine de manuscrits)[58].
Ce service municipal est installé depuis 1972 dans la cour du cloître. Le fonds ancien est réparti dans deux salles situées au premier étage, ornées de boiseries réalisées en 1720 (et initialement destinées à être installées au-dessus de la salle du Chapitre), sur commande du cardinal de Fleury, 60e abbé de Tournus[59].
L'Embarqu' est ce qu'on appelle un café associatif, mais en fait c'est un lieu de rencontre et d'échange.
Des manifestations de tout genre y ont lieu : spectacles, activités culturelles ou manuelles, rencontres solidaires[60].
Depuis 2008, la ville de Tournus et la paroisse Saint-Philibert en Tournugeois organisent chaque année pour l'Ascension un festival d'orgue intitulé « Orgue en Ascension » (10e édition en 2018), organisé en l'abbatiale et donnant vie à l'orgue historique de l'abbaye Saint-Philibert, qui est le plus ancien du diocèse d'Autun (1629) et a été classé au titre des Monuments historique.
Tournus comporte un hôpital : l'hôpital public de Belnay qui compte 210 lits, lequel s'accompagne d'un EHPAD de 100 places[63].
- Sports individuels : aïkido, judo, ju jitsu, karaté, athlétisme, cyclisme, escalade, gymnastique, tennis, badminton, haltérophilie, boules, pétanque, ski ;
- Sports d'équipe : basket, football, handball, rugby ;
- Activités santé et loisirs : trail, cyclotourisme, retraite sportive, gymnastique volontaire, alpinisme.
- Stade Noël-Perret : football, athlétisme, tennis, basket et handball (en extérieur) ;
- Stades Jean-Faucillon et du Pas-Fleury : rugby ;
- Gymnase et Dojo Chanay : basket, judo, karaté ;
- Gymnase, praticable et mur Louis-Desmaris : handball, gymnastique, escalade, tennis (terrain couvert) ;
- Boulodrome du Pas-Fleury : boules, pétanque ;
- Piscine, parc de glisse, terrain de bicross, salle d'haltérophilie, parcours sportif de la Garenne.
- Ville départ du Critérium du Dauphiné libéré 2009 (étape 3, Tournus - Saint-Étienne, mardi 9 juin)
- Ville départ du Tour de France 2010 (étape 7, Tournus - Les Rousses, samedi 10 juillet)
La communauté catholique fait partie du diocèse d'Autun. L'église abbatiale Saint-Philibert et l'église Sainte-Madeleine, toutes deux d'intérêt majeur sur le plan architectural dépendent de la paroisse Saint-Philibert de Tournus dont le curé actuel, depuis Septembre 2022, est le père Bernard Binon[64].
Un temple réformé est situé rue Perrin-de-Puycousin
Une salle du royaume des témoins de jehovah est situé rue Sornay.
Le Journal de Saône-et-Loire est un quotidien régional français diffusé en Saône-et-Loire, dont le siège se trouve à Chalon-sur-Saône. Les abonnés et les acheteurs réguliers de ce journal demeurant dans le territoire de Tournus, et de ses communes voisines, reçoivent l'édition de Chalon-sur-Saône.
Un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire est installé dans la commune. Un marché s'organise chaque semaine, le samedi matin.
Au nord et au sud-ouest de la ville se trouvent des zones industrielles. Le secteur industriel produit des biens d'équipement domestique, avec l'usine du Groupe SEB, l'usine de fabrication des poêles Tefal, l'usine Tournus équipement leader pour la fabrication d'équipements pour les cuisines professionnelles et les étals de vente.
Tournus possède un important parc hôtelier, dont plusieurs hotels quatre étoiles et un trois étoiles. Deux restaurants gastronomiques étoilée par le Michelin
La commune héberge également un camping de quatre-vingt-dix places[65].
Municipalisé en 1982, le cinéma La Palette compte une salle unique. Il a été rénové en 2019 pour améliorer l'accueil du public et son attractivité (120 000 €). Une deuxième salle et un agrandissement du hall d'entrée en lieu d’animation autour du cinéma sont à l'étude[66].
Parmi les principaux lieux et monuments de Tournus, ville fleurie (deux fleurs), figurent :
Claude Berri y a tourné en partie le film Lucie Aubrac en 1997.
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