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mission ayant pour but d'affirmer la puissance libanaise dans la région et de rétablir la paix et la sécurité internationale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (ou FINUL) (en anglais : United Nations Interim Force in Lebanon ou UNIFIL) est mise en place par les résolutions 425 (1978) et 426 des Nations unies du 19 mars 1978[1], à l'initiative du général français Jean Cuq, à la suite de l'escalade de la violence le long de la frontière israélo-libanaise qui avait culminé avec une incursion israélienne dans le Sud-Liban sur une profondeur d'environ 40 km, l'opération Litani, du 14 au 21 mars 1978. La FINUL est déployée à l'origine avec 4 000 hommes sur 650 km2.
Force intérimaire des Nations unies au Liban | ||
Abréviation | FINUL | |
Type | Opération de maintien de la paix | |
Siège | Naqoura (Liban) | |
Commandement de la force | Aroldo Lázaro Sáenz | |
Contribution et personnel | ||
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Contributeurs |
| |
Effectif | 11 271 | |
Civils | 830 civils | |
Pertes | 313 morts | |
modifier |
Avec la résolution no 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, il est décidé de renforcer jusqu'à 15 000 militaires le contingent de la FINUL dans le Liban du Sud, dont la moitié seront des Européens. Sa mission sera d'appuyer les 15 000 soldats de l'armée libanaise, pour former une zone tampon entre le Liban et Israël. On peut remarquer que cette force n'a pas d'appui aérien à niveau dissuasif en cas de conflit.
Le commandant de la FINUL est le général espagnol Aroldo Lázaro Sáenz depuis le [2].
La FINUL remplace la Force multinationale de sécurité à Beyrouth dissoute en mars 1984 à la suite du double attentat contre les contingents français et américain.
Le la FINUL évacue ses deux dernières tours d'observation.
Avec l’adoption de résolution no 1701, et l'entrée en vigueur d'une mission d'interdiction d'entrée dans la zone à toute autre force militaire que l'armée libanaise, la FINUL s'est renforcée au cours de l'automne 2006[1].
Son mandat est de :
Déployés au Sud-Liban, des démineurs de la FINUL ont pour mission de déminer les abords de la ligne bleue pour pouvoir installer des piquets bleus matérialisant la ligne de démarcation entre Liban et Israël, et qui sert de frontière en attendant un règlement des différents litiges frontaliers subsistants.
Les mines sont à majorité israéliennes et ont été posées ou larguées pendant la guerre de 2006.
Ses effectifs ont énormément varié depuis 1978, augmentant ou diminuant suivant la situation sur place ; ainsi alors qu'en 1999, ils étaient de 4 500 hommes, ils atteignirent 7 935 en 2000 lors du retrait israélien du Sud-Liban.
Au , elle comptait 1 989 militaires et 390 agents civils. Son quartier général est à Naqoura, dans le sud du Liban ; 600 militaires y sont stationnés, les 1 400 autres, essentiellement Chinois, Ghanéens et Indiens, mais aussi 200 soldats français, répartis dans 43 postes le long de la frontière.
Elle est assistée par l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) composée d'une cinquantaine d'observateurs dont 3 Français.
Elle est structurée en :
Le détachement français se compose quant à lui de :
Mission du 420e DetSout :
Le PC est toujours stationné à Naqoura et les unités déployées sont les suivantes :
La FINUL ne possède pas de force de dissuasion aérienne.
La France est présente depuis 1978 au Liban[3], elle est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL (près de 700 soldats en 2017), Le contingent français arme principalement la Force Commander Reserve (FCR), qui est en mesure d’intervenir très rapidement au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL. Une vingtaine de militaires français est par ailleurs insérée au sein de l’état-major de la FINUL. Des éléments français travaillent aussi au profit des détachements renseignement, du National Component Command, du renfort ambassade et du commandement des systèmes d’information et de commandement interarmées de théâtre.
En 2017, plus de 700 patrouilles ont été effectuées par les soldats de la force Daman. Toutes ont été menées conjointement avec les forces armées libanaises le long de la frontière israélo-libanaise.
Financement : les crédits ouverts aux fins du financement de la mission sont portés sur un compte spécial. Ce sont les États membres de l'ONU qui financent. Les États-Unis paient près d'un quart de ceux-ci.
Crédits ouverts : - : 350,87 millions de dollars américains.
Budget approuvé (du au ) : 545,47 millions de dollars[4].
Entre et , le budget approuvé par l'assemblée générale des Nations unies s'élève à 483 millions de dollars, soit environ 425 millions d'euros.
Entre le et le , le budget approuvé par l'assemblée générale des Nations unies s'élève à 480 millions de dollars[5].
Période | Nom | Pays |
---|---|---|
mars 1978 - février 1981 | général Emmanuel A. Erskine (en) | Ghana |
février 1981 - mai 1986 | général William O'Callaghan (en) | Irlande |
juin 1986 - juin 1988 | général Gustav Hägglund (en) | Finlande |
juillet 1988 - février 1993 | général Lars-Erik Wahlgren (sv) | Suède |
février 1993 - février 1995 | général Trond Furuhovde (no) | Norvège |
1er avril 1995 - 1er octobre 1997 | général Franciszek Woźniak (pl) | Pologne |
1er octobre 1997 - 30 septembre 1999 | général Jioje Konousi Koronte | Fidji |
30 septembre - 1er décembre 1999 | général James Sreenan (en) | Irlande |
1er décembre 1999 - 15 mai 2001 | général Seth Kofi Obeng (en) | Ghana |
15 mai - 17 août 2001 | général Ganesan Athmanathan | Inde |
17 août 2001 - 17 février 2004 | général Lalit Mohan Tewari | Inde |
17 février 2004 - 2 février 2007 | général Alain Pellegrini | France |
2 février 2007 - 28 janvier 2010 | général Claudio Graziano | Italie |
28 janvier 2010 - 28 janvier 2012 | général Alberto Asarta Cuevas (en) | Espagne |
28 janvier 2012 - 24 juillet 2014 | général Paolo Serra (it) | Italie |
24 juillet 2014 - 18 juillet 2016 | général Luciano Portolano (it) | Italie |
19 juillet 2016 - 6 août 2018 | général Michael Beary (en) | Irlande |
7 août 2018 - 28 février 2022 | général Stefano Del Col | Italie |
Depuis le 28 février 2022 | général Aroldo Lázaro Sáenz | Espagne |
Période | Nom | Pays |
---|---|---|
2007-2008 | général François Estrate | France |
2008-2009 | général Olivier de Bavinchove (es) | France |
2009-2010 | général Vincent Lafontaine | France |
2010-2011 | général Xavier de Woillemont | France |
2011-2012 | général Olivier Pougin de La Maisonneuve | France |
2012-2013 | général Hugues Delort-Laval | France |
2013-2014 | général Jean-Jacques Toutous | France |
2014-2015 | général Éric Hautecloque-Raysz | France |
2016-2017 | général Pierre Liot de Nortbecourt | France |
2017-2018 | général Christian Thiébault | France |
2018 | général Yann Gravêthe | France |
Le ruban est composé de trois larges bandes bleu ONU (9 mm), vert clair (11 mm) et bleu ONU (9 mm) séparées par trois bandes étroites (1 mm de largeur chacune) blanc, rouge et blanc.
Cette médaille est décernée en reconnaissance de 90 jours de service, à partir du 19 mars 1978.
De 1978 au , on compte 279 membres de la FINUL décédés en mission à quoi il faut ajouter des centaines de blessés : 266 soldats, 2 observateurs militaires, 5 membres du personnel civil international, 6 membres du personnel civil local[6].
Le bilan en septembre 2006 était de 258 morts : 249 soldats, 2 observateurs militaires, 3 membres du personnel civil international, 4 membres du personnel civil local
De 1978 à 1998, les pertes se répartissaient ainsi :
La liste de 250 membres de la FINUL décédés lors de la mission est gravée sur une plaque de béton placée face à l'hôtel Rest House de Tyr.
Depuis leur venue, les militaires internationaux ont été frappés à un moment ou à un autre par quasiment tous les acteurs de la guerre du Liban ; ainsi en 1978, un colonel français commandant les forces françaises reçoit 17 balles dans une embuscade montée par un groupe palestinien, le , le Hezbollah attaque des soldats français de la FINUL au Liban-Sud. Bilan : 10 morts, dont un soldat français, et 110 blessés tandis que quatre autres ont succombé lors du 25 juillet 2006 dans leur abri lorsque leur poste a été détruit par une bombe israélienne, alors que les environs étaient bombardés depuis plusieurs heures. Une autre tour avait essuyé des tirs deux jours auparavant.
Voici les pays qui participeront à cette FINUL renforcée (UNIFIL Plus en anglais) :
Au , les effectifs de la FINUL atteignent les 10 000 soldats, provenant de 49 pays[8]. Le degré de contribution de chaque Etat est cependant très variable, et fluctuant au fil du temps et des besoins.
À cette date, les dix principales nations contributrices regroupent l'Indonésie (1 232 soldats), le Népal (874), l'Inde (893), le Ghana (870), la Malaisie (833), la France (652), l'Espagne (663) la Chine (418), l'Irlande (338) et la Corée du Sud (281).
D'autres nations contribuent significativement avec des forces dépassant la centaine d'hommes : la Pologne, la Finlande, le Cambodge, la Serbie, l'Autriche, la Turquie, la Grèce, la Tanzanie, le Sri Lanka et le Bangladesh. La Moldavie, l'Allemagne, Brunei et l'El Salvador fournissent quant à elles quelques dizaines de troupes.
Quant autres pays, leur participation s'élève à un seul représentant militaire, ou à une équipe réduite.
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