Villeneuve-sous-Dammartin
commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Villeneuve-sous-Dammartin est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Villeneuve-sous-Dammartin | |||||
Rue des tilleuls à Villeneuve-sous-Dammartin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Roissy Pays de France | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Gautier 2020-2026 |
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Code postal | 77230 | ||||
Code commune | 77511 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villeneuvois | ||||
Population municipale |
628 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 02′ 00″ nord, 2° 38′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 116 m |
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Superficie | 7,56 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mitry-Mory | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | villeneuve-sous-dammartin.fr | ||||
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La commune est située à environ 40,2 kilomètres du centre de Paris[Carte 1], à l’extrémité nord-est de la région Ile-de-France, sur la partie septentrionale du département de Seine-et-Marne.
Elle est distante de 8,7 kilomètres de l'aéroport Charles-de-Gaulle et profite de sa sphère d'influence.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,59 km[5].
Villeneuve-sous-Dammartin se situe au pied des monts de la Goële. L'altitude de la commune varie de 72 mètres à 116 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 90 mètres d'altitude (mairie)[6]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].
Au , Villeneuve-sous-Dammartin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[18]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
La commune compte 34 lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[21] (source : le fichier Fantoir) dont Stains, hameau isolé au milieu de ses champs.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), mines, décharges et chantiers (17,2 %), forêts (8,5 %), zones urbanisées (3,3 %)[22].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[25].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[26],[27].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 291 dont 60,7 % de maisons et 39,1 % d’appartements.
Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 49,8 % contre 47,8 % de locataires[28],[Note 3], dont 3,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 4] et, 2,4 % logés gratuitement.
À mi-chemin entre Dammartin-en-Goële et Le Mesnil-Amelot, la D 401 traverse la rue principale du village (rue de Paris)
Des bus relient le village aux terminaux et gares RER et TGV de l'aéroport, situées à huit kilomètres environ. Sept lignes de bus au total traversent le village, dont trois lignes spécifiques pour les scolaires.
Pour améliorer l'accès des salariés non véhiculés à la plate-forme aéroportuaire, nécessitant une desserte 24h/24, un service de bus à la demande, « Filéo » ex-Allobus, a été mis en place, n'exigeant qu'une simple réservation téléphonique jusqu'à une heure à l'avance.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villanova en 1204[29] ; Villeneuve sous Dammartin en 1793[30].
De l'oïl ville et de l'adjectif féminin nova, « neuve »[29].
L'hagiotoponyme caché « Dammartin » viendrait de Domnus Martinus, le nom latin de saint Martin de Tours, qui évangélisa la région au IVe siècle.
Plusieurs millénaires d'occupation de lieux isolés sur le territoire sont attestés par les découvertes archéologiques, en particulier autour de la fontaine des Gallas.
En l'année 1177, le pape Alexandre III fit au troisième concile du Latran une déclaration demeurée célèbre « Tous les chrétiens sont exempts de servitude. Ce fut pour les habitants de ces villes nouvelles un solide point d'appui afin d'établir leurs affranchissements.
Dans le département de Seine-et-Marne, outre Villeneuve-sous-Dammartin, il existe cinq autres communes dont l'origine remonte à cette époque: Villeneuve-le-Comte, Villeneuve-Saint-Denis, Villeneuve-les-Bordes, Villeneuve-aux-Asnes (Brou-sur-Chantereine) et Villeneuve-sur-Bellot.
Dans la première moitié du XIIe siècle, les moines cisterciens de l'abbaye de Chaâlis (Oise), dotés par Louis VI et des seigneurs locaux, installent leur grange de Stains près des marais.
À la Révolution, le château confisqué comme bien national. Il est acquis par Théodore Bernier, cultivateur à Stains (maire du village de 1809 à 1831) puis vendu à un ancien agent de change, M. Delauney-Lemière.
Offert en 1864 à Marguerite Bellanger par l'empereur Napoléon III.
Il est reconstruit à la fin du XIXe siècle par Maurice Hutin. Transformé en école privée, il hébergea de 1961 à 1974 le centre Thomas-More de Roger Turgis.
Roger Turgis qui enseignait l'anglais au collège oratorien de Juilly, avait créé un organisme de "Séjours et cours de vacances en Angleterre" où les jeunes étaient encadrés par des adultes et hébergés dans des familles.
Maison de retraite jusqu'en 2004 Il est aujourd'hui le siège social du groupe ECT.
Villeneuve-sous-Dammartin fait partie de l’arrondissement de Meaux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1793 | 1809 | Honoré Bouchard | Cultivateur | |
1809 | 1831 | Théodore Bernier | Cultivateur | |
1831 | 1837 | Joseph Bouchard | Cultivateur | |
1837 | 1856 | Antoine Bouchard | Cultivateur | |
1856 | 1881 | Théodore Bernier | Cultivateur | |
1882 | 1893 | Louis Alex Bouchard | Cultivateur | |
1893 | 1897 | Edmond Anquetil | cultivateur à Stains | |
1897 | 1910 | Maurice Hutin | Ingénieur | |
1910 | 1914 | Paul Boisseau | Cultivateur | |
1914 | 1920 | Ferdinand Bordot | ||
1920 | 1929 | Georges Boisseau | Cultivateur | |
1929 | 1935 | Louis Alex Pontleve | Charron | |
1935 | 1937 | Marcel Fouillaux | ||
1937 | 1945 | Emile Gautier | Cultivateur | |
1945 | 1951 | Abel Corroenne | instituteur | |
1951 | 1977 | Gabriel Desplanques | Cultivateur | |
1977 | 1984 | François Gibert | postier | |
1985 | 1989 | Roger Margotteau | Cultivateur | |
1989 | 1993 | Claude Hervy-Muscianese | Enseignante | |
1993 | 2008 | Jacques Briatte | Chauffeur de bus | |
2008 | août 2019 | Gilles Chauffour | UMP[31] | Cadre transport |
novembre 2019[32] | En cours | Isabelle Gautier | Cultivatrice |
Villeneuve-sous-Dammartin est l'une des communes de France les plus endettées dans sa catégorie des communes de 500 à 2 000 habitants[33].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [34],[35].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villeneuve-sous-Dammartin est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [36],[37],[38].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[36],[40].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la Goële qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [36],[41],[42].
D'un village essentiellement agricole, Villeneuve s'est transforméé en trois décennies, depuis la construction de l'aéroport, en une petite commune d'employés et d'ouvriers, majoritairement salariés de la plate-forme aéroportuaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2021, la commune comptait 628 habitants[Note 5], en évolution de −3,98 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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641 | 628 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,8 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 324 hommes pour 319 femmes, soit un taux de 50,39 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,69 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 0,6 | |
0,3 | 2,5 | |
9,6 | 6,6 | |
21,0 | 19,2 | |
22,9 | 23,6 | |
21,0 | 23,6 | |
25,1 | 24,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,2 | |
4,9 | 6,5 | |
13,6 | 14,3 | |
20,2 | 19,8 | |
20,1 | 20,6 | |
19,2 | 17,9 | |
21,7 | 19,7 |
À la fin du XIXe siècle, il existait déjà une activité sportive : un cercle de tir à l'arc
XXe siècle
Villeneuve-sous-Dammartin est située dans l'académie de Créteil.
La commune administre une classe maternelle et deux classes élémentaires communales.
La commune est sectorisée sur le collège de Saint-Mard et lycée Charles-de-Gaulle de Longperrier.
Le collège de Juilly établissement privé sous contrat situé à 5 km dans la commune de Juilly, comprenait une école maternelle, une école primaire, un collège et un lycée.
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 238, représentant 611 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 800 euros[48].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 350, occupant 325 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,9 % contre un taux de chômage de 8,8 %. Les 19,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,2 % de retraités ou préretraités et 4,9 % pour les autres inactifs[49].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 58 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 26 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[50].
En 2019, 12 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 10 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[51].
Toutefois, la proximité des communes de Longperrier, Dammartin-en-Goële, les centres commerciaux régionaux les sentiers à Claye-Souilly (12 km) et Aéroville (7 km) permet de disposer de tous les services et commerces nécessaires.
Proche de Roissy CDG la zone artisanale du jeu de paume accueille de nombreuses entreprises liées à l'aéroportuaire. La commune est aisément accessible par voie routière, à 25 kilomètres de Paris, par l'autoroute du Nord (Paris, Porte de la Chapelle - Lille), l'autoroute A3 (Paris, Porte de Bagnolet - Paris-Nord 2 - aéroport Paris-Charles-de-Gaulle), la route nationale 17 située à l'ouest, ou la Francilienne qui contourne le village et l'aéroport par le nord.
Villeneuve-sous-Dammartin est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[52].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[53]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 174 ha en 1988 à 231 ha en 2010[52]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villeneuve-sous-Dammartin, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[52],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 4 | 3 |
Travail (UTA) | 18 | 10 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 042 | 891 | 694 |
Cultures[54] | |||
Terres labourables (ha) | 998 | 890 | 694 |
Céréales (ha) | 567 | 507 | s |
dont blé tendre (ha) | 410 | 448 | 374 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 140 | s | |
Tournesol (ha) | 32 | ||
Colza et navette (ha) | s | 75 | s |
Élevage[52] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 42 | 0 | 0 |
Contiguë au château dont elle a sans doute constitué la chapelle, l'église date dans sa majeure partie du XVIe siècle. Le niveau du sol est situé en contrebas de celui de la rue. La façade en est simple et le portail est surmonté d'une statue de saint Pierre en pierre polychrome. Quelques chapiteaux aux décors variés, dont le style rappelle celui du XIIe siècle, ne sont probablement qu'imités de l'art roman. Messe le premier dimanche de chaque mois.
Liste d'objets classés
La RN 2 a été modifiée entre Le Bourget et Dammartin-en-Goële au début des années 1970, en raison de la création de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Le tronçon de l'ex-RN2 traversant Villeneuve fut alors déclassé en RD 401 en Seine-et-Marne..
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De sinople à la gerbe de blé d'or; à la bordure empierrée d'argent et maçonnée de sable. |
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