ancienne maison d'édition De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Artima (aussi appelée Arédit ou Arédit/Artima) est une maison d'éditionfrançaise de bandes dessinées, anciennement basée à Tourcoing, dans le Nord, active entre 1943 et 1989. Durant son existence, la maison d'édition était dirigée par Émile Keirsbilk dans les années 1950 et 1960. Son nom signifie «ARTisans en IMAgerie».
En 1942 et 1943, Artima débute en publiant des livres d'images et de coloriage[3]. Vers 1945, Artima publie des périodiques de bande dessinée, d'abord en format «à la française» (orientation portrait des pages), puis «à l'italienne» (orientation paysage des pages, c'est-à-dire des pages plus larges que hautes) à la fin de l'année[3],[4].
À partir de 1952, l'intérêt pour le format «à l'italienne» s'estompant, Artima commence à publier des mensuels de bandes dessinées dans le nouveau format 17,5 x 23 cm, dit «à la française»[3] (seuls quelques titres comme Big Boy ou Foxie eurent un format «pocket» plus petits). Ardan est le premier titre paru dans ce format. Les bandes dessinées publiées sont d'abord françaises (Tarou, Tim l'Audace, Tex Bill, Toni Cyclone, Audax avec Luc Hardy ou Bill Tornade,etc.), mais suivent bientôt des traductions de bandes dessinées étrangères (Panda de Marten Toonder, Atome Kid, Angel Audaz, Ray Comet,etc.. À partir de 1954, Artima ne publie plus en format «à l'italienne»[3].
En , Artima utilise le nom d’Arédit lors du lancement de Foxie et Big Boy en petit format, mais cesse de le faire, en 1957[3] après 4 ou 5 numéros. En 1960, Artima publie ses premières séries dédiées aux filles, mélangeant bandes dessinées et romans-photos.
Presses de la Cité et Arédit (1962–1989)
En 1962, les Presses de la Cité rachètent Artima[4], notamment dans le but de publier sous le nom d’Arédit[2] des adaptations de leur catalogue de romans (incluant ceux de la collection Fleuve noir) en bande dessinée.
Le nom du nouveau propriétaire n'apparaît sur les publications qu'en et il faut attendre le mois de pour que le nom Arédit soit indiqué[3],[4]. Progressivement, les traductions de la plupart des séries de DC Comics, à l'exception de Superman et Batman réservés à Sagédition (en France) et Interpresse (en Belgique), puis de Marvel, celles dont n'a pas voulu Lug[3], prennent le pas sur les créations européennes avec des collections comme Artima Color DC SuperStar, Artima Color Marvel Superstar ou bien encore Artima Color Marvel Géant, qui a eu 14 titres différents publiés de à [5] pour un total de 45 albums.
En 1990, à l'initiative de Pierre Cordier, patron d'Artima, les éditions Lefrancq débutent la publication d'albums reprenant les bandes dessinées de l'âge d'or d'ARTIMA. 4 volumes de Météor (soit 23 fascicules) sont publiés jusqu'en 1996[4]. En 1998, les éditions Lefrancq, du moins sous cette forme, disparaissent purement et simplement.
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Genres
Chaque titre cible un genre particulier:
Guerre, action et aventure: Audax , Ardan, Tarou, Aventures Film, Vigor, Dynamic, Tempest, Ouragan, Red Canyon, Fulgor, Vengeur, Olympic, Hardy, Mystic, Eclair, Téméraire, Choc, Commando, Toni Cyclone.
Science-fiction et fantastique: Meteor (série dessinée par Raoul Giordan), Cosmos (Ray Comet), Sidéral, Aventures fiction, Spoutnik, Atome Kid, Monde Futur, Big Boy (devenu Big Boss), Bat Man (sans aucun rapport avec le célèbre personnage, mais dans la lignée Aventures fiction). Ces magazines introduisent en France une partie des séries de DC Comics dont le «Franc-Archer» (Green Arrow), le «chasseur d'hommes de Mars» (Martian Manhunter), Adam Strange, le chauffeur de taxi de l'espace (Space Cabbie), le musée de l'espace (Space Museum(en)) et le Ranger de l'espace (Space Ranger(en)).
Humour poétique: Panda, série dont le dessinateur et concepteur est le néerlandais Marten Toonder, Foxie (courtes fables animalières publiées par DC Comics).
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Publications
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