Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Chocques

commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Chocquesmap
Remove ads

Chocques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Chocquois.

Faits en bref Administration, Pays ...

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

Localisée dans l'est du département du Pas-de-Calais, Chocques est une commune de la vallée de la Clarence située, à vol d'oiseau, à km à l'est de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Gonnehem, Lapugnoy, Labeuvrière, Oblinghem, Vendin-lès-Béthune, Allouagne et Annezin.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 7,95 km2 ; son altitude varie de 18 à 70 m[2].

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

La commune est traversée par quatre cours d'eau :

  • la Clarence, un cours d'eau naturel de 33 km, qui prend sa source dans la commune de Sains-lès-Pernes et se jette dans la Vieille Lys aval au niveau de la commune de Calonne-sur-la-Lys[4],[5] ;
  • le Grand Nocq, cours d'eau naturel de 11,26 km, qui prend sa source dans la commune, et se jette dans la Clarence au niveau de la commune de Calonne-sur-la-Lys[6] ;
  • la Calonette, cours d'eau naturel de 3,92 km, qui prend sa source dans la commune de Lapugnoy, et se jette dans la Clarence au niveau de la commune[7]. La Calonette a pour affluent le Becq, cours d'eau naturel de 3,07 km, qui prend sa source dans la commune de Labeuvrière[8] ;
  • le ruisseau becq, cours d'eau naturel de 0,03 km, qui prend sa source dans la commune, et se jette dans la Clarence également au niveau de la commune[9].
Thumb
Réseau hydrographique de Chocques[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à km à vol d'oiseau[12], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • le bois du Féru. Cette ZNIEFF présente un caractère assez peu boisé permettant l’expression d’une flore et de végétations de milieux ouverts[16] ;
  • le bois de Lapugnoy. Cette ZNIEFF est un ensemble boisé sur une butte sablo-argileuse du Tertiaire[17].
Thumb
Carte des ZNIEFF sur la commune.
Remove ads

Urbanisme

Résumé
Contexte

Typologie

Au , Chocques est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[20]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), zones urbanisées (20,2 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est desservie par les routes départementales D 70 et D 943 reliant Saint-Omer et Lens et est proche (km) de la sortie no 6 de l'autoroute 26 reliant Calais à Troyes[24].

Transport ferroviaire

Sur la commune se trouve la gare de Chocques, située sur la ligne de ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Remove ads

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Chiocæ (1081) ; Chochæ (1084-1099) ; Joches (1087) ; Coches (1100) ; Jochæ (1104) ; Keokes (1152) ; Chiochæ (1157) ; Chiokæ, Choches (1163) ; Cokes (1173) ; Ceokes (1176) ; Koches (1177) ; Choces (1178) ; Zoches (1181-1185) ; Coches (1184) ; Chekæ (1190) ; Chocæ, Cheochæ (vers 1190) ; Chokes (1202) ; Schokes (1203) ; Chockes (1220) ; Choques (1254) ; Coges (1286) ; Choqes (XIIIe siècle) ; Coques (1321) ; Chokes (1323) ; Choukes (1323) ; Choka (1334) ; Cocques (1429) ; Ceoques (1451) ; Chooques (1762)[25], Chocques (1793) et Choques, Chocques depuis 1801[2].

Pluriel de l'oïl picard choque « souche »[26].

Histoire

Résumé
Contexte

Avant la Révolution française, Chocques est le siège d'une seigneurie, détenue au XIIIe siècle par un membre de la maison de Béthune[27].

Vers 1640, Lamoral du Bois est seigneur de Chocques. Maître de la Chambre des comptes de Lille, grand connétable de la confrérie Sainte-Barbe (confrérie militaire, du type confrérie des archers ou arbalétriers,...), il meurt vers 1659. Il se marie à Lille le avec Marie Cardon (1617-1698), fille de Jean Cardon, seigneur de Launois, bourgeois de Lille, marchand de draps de soie, et de Marie Desbuissons. Baptisée à Lille le , morte le , à 80 ans, elle est en 1643, veuve de Jean Dideman, auditeur de la Chambre des comptes de Lille[28].

Au moment de la Révolution, la seigneurie est dans les mains de Louis-Dominique-Eustache de Lencquesaing. Louis-Dominique-Eustache de Lancquesaing, seigneur de Quiestède, Laprée (château de Laprée), Chocques, Meslau, né le , est écuyer, fils de Dominique-Jean-Jacques, écuyer, seigneur de Laprée, grand bailli d'épée de Saint-Omer, et de Marie Joseph Eugénie du Puich. Grand bailli d'épée héréditaire du bailliage de Saint-Omer, il est confirmé dans cette charge par lettres de provision du . Ancien capitaine au régiment de Navarre, il devient bourgeois de Lille par achat le , puis échevin de Lille en 1772 et 1773. Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marie Cécile Joseph Aronio (1734-1802). Elle est la fille de Philippe Louis Aronio, écuyer, seigneur de Lestrée (sans doute Sauchy-Lestrée), Heldinghe, bourgeois de Lille, et de Marie Lucrèce Joseph de Fourmestraux, dame du Hem. Marie Cécile Joseph est baptisée à Lille le et y meurt le . Elle est enterrée au cimetière d'Esquermes[29].

Remove ads

Politique et administration

Résumé
Contexte

Découpage territorial

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[2].

Commune et intercommunalités

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Circonscriptions administratives

La commune est rattachée au canton de Béthune.

Circonscriptions électorales

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
Remove ads

Équipements et services publics

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[36].

Population et société

Résumé
Contexte

Démographie

Les habitants sont appelés les Chocquois[37].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2022, la commune comptait 2 808 habitants[Note 6], en évolution de −3,84 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0311 0241 0601 1251 3151 3011 2881 3581 374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4101 5291 6311 6581 7451 8761 8171 8671 766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8351 9762 2292 6162 8333 0382 8853 0333 302
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 5073 7363 4473 2212 9902 9182 9622 9772 961
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 397 hommes pour 1 444 femmes, soit un taux de 50,83 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Remove ads

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Arnoul de Chocques (ou Arnoul Malcouronne ou Arnoul de Rœux) (XIe siècle-1118), Patriarche latin de Jérusalem d'abord en 1099 puis de 1112 à 1118, originaire de Chocques.
  • Philippe Joseph Malbrancq (1750-1823), général et écrivain français de la Révolution et de l’Empire, né à Chocques.
  • Charlie Pritchard (1882-1916), joueur de rugby à XV gallois, mort, durant la Première Guerre mondiale, à Chocques.
  • Alexander Buller Turner (en) (1893-1915), officier de l'Armée britannique, mort, durant la Première Guerre mondiale, à Chocques.

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...

Pour approfondir

Résumé
Contexte

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[46] :

  • Robert (abbé), Histoire de l'abbaye de Chocques, ordre de Saint-Augustin, au diocèse de Saint-Omer, Saint-Omer, Imprimerie Fleury-Lemaire, 1876.

Articles connexes

Liens externes

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

Remove ads

Notes et références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads