Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Tour Auvergne-Rhône-Alpes
compétition de cyclisme française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Le Tour Auvergne-Rhône-Alpes, anciennement Critérium du Dauphiné libéré (1947-2009) puis Critérium du Dauphiné (2010-2025), est une compétition cycliste par étapes créée par Georges Cazeneuve en 1947[1], organisée par le journal Le Dauphiné libéré puis depuis 2010 par Amaury Sport Organisation et se déroulant principalement dans les Alpes autour du Dauphiné.
Depuis 2005, il est inscrit au programme du Pro Tour. Quelques-uns des plus grands noms du cyclisme ont inscrit leurs noms au palmarès.
La course se déroule au mois de juin sur une semaine, précédant le Tour de France de quelques semaines. Il est réputé pour sa difficulté liée au parcours montagneux et l'ascension de grands cols et d'arrivées en altitude, en raison de son placement géographique. La course sert souvent de préparation au Tour de France.
Remove ads
Histoire
Résumé
Contexte


Après la Seconde Guerre mondiale, alors que le cyclisme fait partie, avec la boxe, des sports les plus populaires en France, le journal Le Dauphiné libéré, issu de la Résistance, décide de créer et d'organiser une épreuve cycliste par étapes à travers la région qui aura lieu juste avant le Tour de France, au mois de juin.
Georges Cazeneuve, l’un des sept fondateurs du journal (tous étaient issus de la Résistance), créé le Critérium du Dauphiné Libéré (dans le milieu du cyclisme, un critérium est habituellement une course d'une journée, ce qui n'a jamais été le cas ici), parfois également appelé Circuit du Dauphiné Libéré[2].
La première édition précède de quelques jours la tenue du premier Tour de France d’après-guerre. Retardée d'une journée, en raison d'une grève qui empêche la venue des coureurs Belges[3], elle se déroule finalement du 12 au 16 juin 1947, de Grenoble à Grenoble en passant par Vienne, Annecy, Genève et Annemasse[4].
Dès ses débuts, cette compétition, qui permet de préparer au mieux le grand rendez-vous de juillet, attire les meilleurs cyclistes français (Louison Bobet, Jean Robic, etc.). Les règles de la FFC font alors que le vainqueur du Dauphiné est qualifié pour le championnat de France[5]. Le Dauphiné permet aussi au sélectionneur de l'équipe de France d'affiner ses choix pour le Tour de France, qui se court alors par équipes nationales (ou régionales).
Véritable succès populaire, l'épreuve est aussi un succès économique : de nombreuses villes demandent à être des villes-étapes[6] du Critérium. Enfin il permet aussi d'expérimenter au cours de l'épreuve les avancées technologiques dans le domaine du matériel de retransmission, notamment dans les montagnes, et du matériel cycliste.
Après deux annulations en 1967-68, pour des raisons financières, la course fusionne avec Circuit des six provinces-Dauphiné en 1969[1] et 1970.
En 1971, il devient Le Circuit du Dauphiné Libéré et du Progrès (du nom du quotidien régional lyonnais, qui coorganise alors l'épreuve) avant de redevenir le Critérium du Dauphiné Libéré en 1975[7].
Aujourd'hui, cette course sert principalement aux grands coureurs à préparer une autre course majeure qui se déroule quelques semaines après : le Tour de France.
Dans cette course, de nombreux champions se sont imposés. Par exemple le Critérium est la seule autre épreuve à avoir été remportée par tous les quintuples vainqueurs du Tour de France (Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain). Une dizaine de coureurs ont réussi le doublé Dauphiné libéré - Tour de France, prouvant par l'exemple la bonne préparation qu'il représente : Louison Bobet en 1955, Jacques Anquetil en 1963, Eddy Merckx en 1971, Luis Ocaña en 1973, Bernard Thévenet en 1975, Bernard Hinault en 1979 et 1981, Miguel Indurain en 1995, Bradley Wiggins en 2012, Christopher Froome en 2013, 2015 et 2016[8], Geraint Thomas en 2018 et Jonas Vingegaard en 2023.
En 1965, Jacques Anquetil réalisa l'exploit de remporter Bordeaux-Paris le lendemain de sa victoire dans le Critérium du Dauphiné libéré : il n'eut même pas une nuit complète de sommeil entre sa victoire et le départ de la classique.
Les villes ayant accueilli le plus souvent[9] l'épreuve sont Grenoble (44 fois), Avignon (32 fois), Saint-Étienne (23 fois), Annecy (22 fois), Chambéry (21 fois), Gap (21 fois), Lyon (19 fois), Aix-les-Bains (18 fois), Valence (16 fois), Briançon (15 fois) ou Vals-les-Bains (15 fois).
En 2010, le groupe de presse propriétaire du Dauphiné libéré a choisi de déléguer l'organisation de la compétition à Amaury Sport Organisation, avec la volonté de leur vendre l'épreuve. L'épreuve n'étant plus attachée au quotidien régional, elle change de nom pour devenir simplement le Critérium du Dauphiné[10].
Le lendemain de la fin de l'édition 2025, ASO et la région Auvergne-Rhône-Alpes officialisent la nouvelle appellation : le Tour Auvergne-Rhône-Alpes[11].
Remove ads
Maillots

Le leader du classement général revêt un maillot jaune à bande bleue distinct de ceux des autres coureurs[12].
Historiquement, le maillot de leader a d’abord été jaune à liserés rouge et noir, puis à liserés bleus. Il est devenu jaune uni au moment du Critérium du Dauphiné-Le Progrès. Le ruban bleu est apparu en 1975, rappelant la bande que les lecteurs du quotidien régional retrouvaient à la une de leur journal[7]. En 2010, elle disparait au moment de la reprise de l’épreuve par Amaury Sport Organisation, avant de réapparaitre quelques années plus tard.
Dès 1948 un maillot rouge à pois blancs est décerné au meilleur grimpeur en raison du parcours montagneux du Critérium. Depuis 2018, il est bleu à pois blancs.
En 1955 un maillot vert récompense le meilleur sprinteur.
Un maillot bleu récompensait le cycliste le plus complet par ses positions aux classements individuels au temps (général), aux points (sprint) et de la montagne. Désormais, un maillot blanc du meilleur jeune remplace le classement du combiné.
Remove ads
Repères chronologiques
- 1947 : premier Critérium du Dauphiné libéré et première arrivée à l'étranger à Genève.
- 1948 : création du prix du meilleur grimpeur.
- 1955 : création du prix du meilleur sprinteur.
- 2010 : organisation de la course par Amaury Sport Organisation en vue d'un éventuel rachat par la suite.
- 2011 : création du classement du meilleur jeune.
Directeurs successifs
Georges Cazeneuve, membre du conseil d'administration du Dauphiné libéré, émet l'idée de créer et d'organiser le Critérium au sortir de la guerre[13], idée qui sera soutenue par ce conseil. Il reste le directeur jusqu'en 1980 et crée entretemps les Six Jours de Grenoble (épreuve de cyclisme sur piste). Marcel Patouillard prend sa succession à partir de 1981 durant sept ans avant de laisser son poste à Thierry Cazeneuve (neveu de Georges).
À partir de 2010, après la reprise de l'organisation de l'épreuve par ASO, Bernard Thévenet est nommé à la tête de la course.
Remove ads
Palmarès
Podiums
Classements annexes
Remove ads
Statistiques et records
Résumé
Contexte
Principaux records
Victoires au classement général
- 3.
Nello Lauredi en 1950, 1951 et 1954.
- 3.
Luis Ocaña en 1970, 1972 et 1973.
- 3.
Bernard Hinault en 1977, 1979 et 1981
- 3.
Charly Mottet en 1987, 1989 et 1992.
- 3.
Christopher Froome en 2013, 2015 et 2016.
Meilleur grimpeur
- 5.
Thierry Claveyrolat en 1986, 1990, 1991, 1992 et 1993.
- 3.
Luis Ocaña en 1971, 1972 et 1973.
- 3.
Lucien Van Impe en 1975, 1976 et 1977.
- 3.
Bernard Hinault en 1979, 1981 et 1984.
Classement par points
- 3.
Thierry Claveyrolat en 1987, 1989 et 1990.
- 3.
Wout van Aert en 2019, 2020 et 2022.
Meilleur jeune
- 2.
Wilco Kelderman en 2012 et 2014
Victoires au classement général
Victoires d'étapes
Remove ads
Notes et références
Annexes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads