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catégorie de voiture de rallye De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Groupe B est la catégorie relative aux voitures de sport modifiées et produites à 200 exemplaires, dans le règlement de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Cette catégorie est créée en 1982 pour remplacer les anciennes catégories Groupe 4 et Groupe 5.
Cette catégorie marqua particulièrement le Championnat du monde des rallyes où les véhicules atteignaient des records de puissance pour la discipline, jusqu'à 600 chevaux pour l'Audi Quattro Sport E2, mais aussi pour ses accidents mortels, qui provoquèrent son bannissement en mai 1986, avec effet au 1er janvier 1987. Certaines de ces voitures possédaient aussi quatre roues motrices plus adaptées aux rallyes de l'époque.
Pour être autorisé à courir en Groupe B, un modèle devait être produit à au moins 200 exemplaires en un an par son constructeur[1]. Le constructeur pouvait alors engager une vingtaine de voitures par an, nommées « Evolution », strictement réservées à la compétition. Le nombre passera à dix voitures en 1986.
Cylindrée | Cyl. avec turbo | Poids minimum[1] | Largeur des roues max. (en pouces) (total des 2 roues d'un même côté)[1] | Exemples de voitures |
---|---|---|---|---|
Jusqu'à 1 000 cm3 | 580 kg | 16" | ||
Jusqu'à 1 300 cm3 | 675 kg | 17" | Talbot Samba Rallye | |
Jusqu'à 1 600 cm3 | 750 kg | 18" | ||
Jusqu'à 2 000 cm3 | 1 428 cm3 | 820 kg | 20" | Renault 5 Turbo |
Jusqu'à 2 500 cm3 | 1 785 cm3 | 890 kg | 22" | Peugeot 205 Turbo 16, Lancia Delta S4 |
Jusqu'à 3 000 cm3 | 2 142,8 cm3 | 960 kg | 22" | Audi Quattro Sport E2, Lancia Rally 037 |
Jusqu'à 4 000 cm3 | 2 857 cm3 | 1 100 kg | 24" | |
Jusqu'à 5 000 cm3 | 1 235 kg | 26" | ||
Plus de 5 000 cm3 | 1 300 kg | 28" |
Note : les moteurs utilisant une suralimentation (compresseur ou turbo) se voyaient appliquer un coefficient multiplicateur de 1,4.
De 1961 à 1982, les principales catégories en compétition automobile sont des groupes numérotés. Ils apparaissent en 1975 pour leur dernière modification sous les définitions suivantes :
En rallye, les constructeurs étaient surtout engagés en Groupe 2 et Groupe 4 comme Lancia avec la Stratos, Ford avec l'Escort, et Fiat avec la 131 Abarth.
Le remplacement de ces catégories est annoncé le 1er janvier 1978 aux constructeurs. Ceux-ci sont officiellement informés qu'ils disposent de 5 années pour concevoir et préparer de nouveaux véhicules en adéquations avec les futurs groupes:
Ceux-ci entreront en vigueur le 1er janvier 1983[2], les prototypes étant acceptés en 1982.
En 1982, seules les marques Citroën et Lancia s'engagent sous la réglementation Groupe B, Audi remportant le championnat des constructeurs avec sa Quattro en Groupe 4 (avec aux 2ème et 3ème places championnat pilote Michèle Mouton et Hannu Mikkola), Walter Röhrl remportant le championnat pilotes avec une Opel Ascona 400, en Groupe 4.
L'année 1983, première année effective du groupe B en Championnat du monde des rallyes, est marquée par la domination de l'Audi quattro A1/A2 et Hannu Mikkola est champion du monde pilote. L'équipe Audi se montrait effectivement la plus rapide grâce à sa technologie révolutionnaire de la transmission intégrale Quattro. Mais le manque de régularité de l'équipe allemande permit à Lancia et sa Lancia Rally 037 de gagner le titre constructeurs. La Lancia Rally 037 était encore une propulsion, car le constructeur ne faisait pas assez confiance à la technologie quatre roues motrices. Néanmoins avec son allure ramassée, sa conception spéciale pour la compétition et son compresseur volumétrique en faisait une voiture redoutable, notamment sur asphalte. Opel avec sa Manta 400 et Toyota, entre autres, rejoignirent le Groupe B.
En 1984 Audi (qui avait entre-temps augmenté la puissance de sa Quattro), plus fiable et régulier, réalisa le doublé et ravit donc les deux titres et ce malgré la magnifique victoire de Markku Alén au Tour de Corse. Le pilote suédois Stig Blomqvist fut champion. Mais cette année-là, encore au Tour de Corse un concurrent, qui va contrarier les plans d'Audi par la suite, apparaît. Il s'agit de Peugeot Talbot Sport qui se lançait en Groupe B avec la Peugeot 205 Turbo 16 Evolution 1. Le constructeur se donna les moyens de ses ambitions et engagea de grands noms du sport automobile comme Ari Vatanen et Jean Todt, le succès fut quasi immédiat.
L'année 1985 est donc logiquement marquée par la domination de Peugeot Talbot Sport et de sa 205 plus petite et légère que ses concurrentes. En outre, la nouvelle quattro (toujours plus puissante) souffrait à nouveau de problèmes de régularité et surtout de gros problème de sous-virage, ce qui posait problème sur des routes comme le Monte-Carlo. La Lancia Rally 037 quant à elle n'était plus en mesure de rattraper son retard technologique, sa propulsion ne permettait d'être performant essentiellement sur asphalte, mais elle se montrait catastrophique sur terrain glissant. En outre, un espoir se construisait pour la firme italienne avec la conception d'une nouvelle voiture dotée d'une transmission intégrale, d'un turbo et de son fameux compresseur volumétrique; la Delta S4. Elle apparaît au RAC 1985 qu'elle remportait aux mains d'un pilote en pleine ascension, Henri Toivonen. Peugeot réalisa donc à son tour le doublé, Timo Salonen succédant à Stig Blomqvist. Le 2 mai de cette année, le pilote officiel italien Attilio Bettega se tua au volant de sa Lancia Rally 037 en percutant un arbre durant le Tour de Corse, lors de la spéciale entre Zérubia et Martini; son copilote Maurizio Perissinot en sortit indemne.
À la fin de la saison, beaucoup de constructeurs rejoignirent le Groupe B, attirés par les faibles contraintes d'homologation et par ce sport populaire suivi par les médias et les télévisions; le Groupe B a fait du rallye un événement incroyable suivi par un public déchainé. On trouve par exemple Austin Rover et sa Metro 6R4 doté d'un moteur V6 atmo, Ford et sa RS200 ou encore Citroën et sa Citroën BX 4TC.
En 1986, Audi sortait la dernière évolution de la quattro, la E2, qui faisait plus de 500 ch et avait un « package » aérodynamique imposant pour pouvoir la maintenir au sol, Lancia disposait de sa nouvelle voiture, la Delta S4, avec un moteur à double suralimentation (turbo + compresseur), Peugeot avait les armes pour défendre son titre avec la 205 Turbo 16 Evo 2 et enfin Ford avait ses chances avec une RS200 à la pointe de la technologie.
Le Monte Carlo commença par ouvrir le bal. Le public, toujours plus nombreux et la télévision a bien compris l'ampleur de l'évènement (la première spéciale à Aillon le Jeune est retransmise en direct sur TF1). À l'issue d'un magnifique rallye long de 5 jours, et avec un engouement du public incroyable, Toivonen remporta le rallye dans la dernière nuit devant Timo Salonen et sa Turbo 16.
Mais ce qui devait arriver arriva : le nombre toujours plus important de spectateurs massés sur les bords de pistes et souvent mal placés finit par provoquer une catastrophe. Lors du Rallye du Portugal, la Ford RS200 de Joaquim Santos percuta la foule, ce qui entraîna la mort de trois spectateurs et des dizaines de blessés. Les équipes de pointe quittèrent le rallye, refusant de courir avec tant de spectateurs sur les spéciales. Audi se retira quant à elle jusqu'à la fin de la saison, et préparait déjà sa RS002 Groupe S pour 1987.
Mais le coup fatal pour le Groupe B était encore à venir. Lors du Tour de Corse, Henri Toivonen, alors en tête du rallye, quitta la piste dans la 18eme spéciale entre Corte et Taverna, dans la descente du col d'Ominanda et plongea dans un ravin avec sa Lancia Delta S4. Le réservoir explosa au contact des arbres et des rochers, Toivonen et son copilote Sergio Cresto moururent tous deux un an jour pour jour après Attilio Bettega. L'intervention des secours fut tardive car il n'y avait aucun spectateur, dans la montagne à cet endroit et on mit du temps à se rendre compte que quelque chose était survenu. L'incendie fut si violent qu'il ne subsista de la Lancia que son châssis tubulaire. Les conséquences furent immédiates. Ford quitta à son tour la scène du Groupe B, et la FISA prit aussitôt les mesures suivantes lors du comité extraordinaire du 3 mai 1986[3] :
La fin de saison ne fut pas sans controverse. Les Peugeot furent disqualifiées au Rallye Sanremo par les commissaires italiens pour des « jupes » jugées illégales, l'équipe Peugeot cria au scandale et dénonça une décision pour favoriser Lancia. Lors du Rallye de Grande-Bretagne, les commissaires jugèrent la voiture conforme alors qu'elle était dans le même état, ce qui conforta les accusations de Peugeot. Onze jours après le dernier rallye de cette saison, aux États-Unis, la FISA annula le résultat du Sanremo et le titre pilotes passa alors du pilote Lancia Markku Alén au pilote Peugeot Juha Kankkunen. Peugeot signa donc finalement un deuxième doublé consécutif.
Nous sommes début 1986. La Fédération Internationale du Sport Automobile, consciente que le Groupe B va peut-être d'ici peu aller trop loin et dépasser les limites.
La FISA veut créer une nouvelle catégorie pour 1987 qui devra supplanter le Groupe B, celle-ci est baptisée Groupe S (Groupe Spécial Rallye). Ce groupe aura pour particularité de voir évoluer des véhicules essentiellement conçus pour le rallye et rien d'autre. La FISA veut encourager les designs innovants et futuristes mais limiter le danger que peuvent provoquer de tels véhicules. Elle adapte donc les règles en conséquence :
Lancia fait construire son prototype, une Delta S4 modifiée, la Lancia ECV1 (pour Experimental Composite Vehicle) qui développe 600 ch grâce à un moteur turbo-compressé nommé Triflux à cause des trois conduits d'air séparée. La voiture fait un large usage des matériaux composites comme le Kevlar et la fibre de carbone pour gagner du poids et résistance.
Lassé des difficultés de la Celica sur les épreuves européennes, Toyota lance en 1985 le projet 222D sur la base d'une MR2 en vue du groupe B puis finalement du Groupe S. Lors du Festival de vitesse de Goodwood 2006, Toyota dévoile une 222D noire. La voiture, prête pour la course, pèse environ 750 kg et est équipée d'un moteur turbo transversal à quatre cylindres développant 750 ch[4],[5].
Renault, qui malgré la fin de son engagement officiel, comptait faire rouler une Maxi 5 Turbo Groupe B modifiée avec une traction intégrale (la voiture du Groupe B était une propulsion). Un seul exemplaire fut produit et a roulé quelques années en rallycross.
Audi planifie une voiture nommée Sport Quattro RS 002. La voiture propose un design ultra-futuriste mais se montre beaucoup moins imposante que la Quattro. Le projet fut abandonné à la suite de la disparition du Groupe B et du retrait d'Audi en rallye[6]. Il affiche 12 km au compteur et ne fut jamais testé[7]. Cependant, en juillet 2016 lors du "Eifel Festival Rallye" à Daun en Allemagne, elle fut pilotée par le pilote emblématique allemand "Walter Röhrl" en première mondiale[8] après 30 années passées dans le "Audi Museum mobile d'Ingolstadt".
Mais à la suite du tour de Corse 1986, le Groupe B est banni de tout rallye à partir du 1er janvier 1987 et il entraîne dans sa chute le Groupe S qui devait apparaître à cette même date. La sous-catégorie du Groupe A, le WRC, créée en 1997 par la FIA est en quelque sorte la renaissance du Groupe S. En effet, la limitation de puissance est de 300 ch afin de ne pas rendre les voitures trop dangereuses. mais contrairement au Groupe S les voitures de compétition doivent partager des pièces en commun avec celles de production; elles sont produites à 2 500 exemplaires en un an.
Dès 1987, de nombreuses voitures du groupe B comme la 205 Turbo 16 Evo 2, la Delta S4, la Ford RS200, la Quattro Sport E2 ou la Métro 6R4 s'engagent dans le championnat d'Europe de rallycross en division 2. En 1992, en raison de leur retard technologique, elles disparaitront.
Privée d'une catégorie de rallye acceptant la 205, Peugeot décide de s'orienter vers le rallye raid, et principalement le Paris Dakar. En 1987, la 205 T16 « Grand Raid » adaptée aux conditions difficiles des raids gagnera « facilement », aux mains d'Ari Vatanen, le Dakar et le rallye des Pharaons en Égypte, face, il est vrai, à une concurrence faible par rapport à celle des années de rallye.
L'édition suivante du Dakar sera aussi remportée par la 205 pilotée par Juha Kankkunen, celle pilotée par Alain Ambrosino termine 6e.
En 1989, elle est remplacée par la Peugeot 405 Turbo 16 mais deux 205 T16 sont encore engagées, dont celle pilotée par Guy Fréquelin qui finit la course en 4e position.
Parallèlement au championnat du monde des rallyes, Audi engagea la première voiture en 1982, une quattro, confiée à John Buffum, d'Audi of America. Il s'impose deux fois, en 1982 et 1983, dans la division Open Rally. En 1984 c'est à Michèle Mouton qu'une quattro est confiée. Elle prend la tête de sa catégorie mais ne parvient pas à s'imposer au classement général, elle décroche la seconde place sur le podium. Les Américains lui prodiguent des encouragements et lui proposent de revenir l'année suivante. Elle s'attaque à nouveau au record de la piste en 1985. Aux essais, il lui est reproché d'avoir chauffé ses pneus avant de s'élancer, comme il est d'usage en rallye. Elle signe les meilleurs temps des essais. Le jour de la course, elle part en dernière position (meilleurs essais) dans sa Sport quattro et remporte la course, établissant un nouveau record avec 11 min 25 s 39, améliorant le temps précédent de 13 secondes. Michèle Mouton établit ainsi une triple performance : record de la piste, première victoire d'un non-américain dans cette compétition et première victoire d'une femme pilote. Pour 1986, Audi confie sa voiture à l'américain Bobby Unser, déjà huit fois vainqueur de cette épreuve et trois fois vainqueur des 500 miles d'Indianapolis. À bord de la Quattro Sport E2, il remporte la victoire ainsi que le record de la montée en 11 min 9 s 22, soit 16 secondes de moins que Michèle Mouton l'année précédente.
En 1987, après le succès du Dakar, Jean Todt s’intéresse à Pikes Peak. Trois 205 t16, considérées comme l’évolution 3 du modèle, sont engagées, avec à leur volant Ari Vatanen, Shekhar Mehta et Andrea Zanussi. La voiture développe 550 chevaux pour 850 kilos, avec des ailerons hypertrophiés. Mais ce sera Walter Röhrl qui gagnera l'épreuve en passant pour la première fois sous les 11 minutes, en 10 min 47 s 85. Vatanen finit deuxième, à 7 secondes de l'Audi, résultat qui selon lui est dû à la rupture d'un collier d'une Durit de suralimentation[9].
La 205 sera remplacée victorieusement les années suivantes par la 405 T16, qui, sous l'apparence du nouveau modèle Peugeot, conservait en grande partie la mécanique de la 205 et Vatanen remportera la course en 1988, améliorant le record de 6 dixièmes malgré un orage de grêle sur la deuxième partie du parcours.
Une Ford RS200 a été engagée en 2009 par le Mach 2 Racing, elle développait 1 150 ch grâce à l'apport de Protoxyde d'azote[10].
Le règlement permissif du Groupe B a permis à beaucoup d'écurie de placer le moteur en position centrale arrière, telle une Formule 1. Les règlements qui prirent la suite en 1987 n'ont plus jamais permis ceci.
Au départ peu développée, la période du Groupe B a marqué la généralisation des turbo sur les voitures de compétition.
Les premier à utiliser cette technologie dans une voiture de rallye sont Renault et leurs Renault 5 turbo qui était la première voiture de rallye à inclure un turbocompresseur.
L'Audi Quattro est introduite pour la première fois en compétition en 1980 au Janner Rally d'Autriche. Largement basée sur la version de route (ce qui ne fut pas le cas des versions suivantes), elle disposait de 300 chevaux. En 1981, Michèle Mouton devient la première femme à gagner une manche du championnat du monde, et ce à bord d'une Quattro. Pour intégrer la catégorie Groupe B, la voiture connaît les évolutions A1 et A2 et son moteur développe 350 ch grâce à un moteur 5 cylindres turbo-compressé.
La Quattro A1 commence le championnat au rallye Monte Carlo 1983 et gagne cette même année le Rallye de Suède et le Rallye du Portugal grâce à Hannu Mikkola. Pilotée par Stig Blomqvist, Michèle Mouton, Hannu Mikkola et Walter Röhrl (qui rejoint l'équipe en 1984), les Quattro A1 et A2 gagnent au total 10 rallyes ; quatre en 1983 et 6 en 1984, avant que la Sport Quattro prenne la relève.
L'Audi Sport Quattro est le nom de la nouvelle voiture engagée en 1984 et de sa pendante de série, construite à 224 exemplaires pour un prix d’environ 100 000 euros. Le châssis est un alliage d'aluminium, et le moteur légèrement moins puissant (300 ch) que les années précédentes, afin d'intégrer la classe 3. La carrosserie est un mélange de fibres de carbone et de Kevlar, offrant des voies élargies et des roues également plus larges. Le but est d'apporter un meilleur maniement de la voiture, face à la concurrence, composée de voitures plus petites et développées spécifiquement pour le Groupe B.
L'Audi Quattro Sport E2 est introduite à la fin de l’année 1985 comme une amélioration de la Quattro Sport. Sa puissance est de 470 ch, grâce à un système de re-circulation de l'air dans le turbo, afin de réduire les temps de réponse à l'accélération en maintenant le régime moteur. La voiture est également équipée d'un important kit aérodynamique afin d'augmenter la déportance. La voiture pèse 1 090 kg et accélère de 0 à 100 km/h en 3,1 secondes, cependant son poids et son sous-virage (dû à la position du moteur) sont des handicaps face à la concurrence. Elle remporte le Rallye San Remo 1985, mais à la suite de l'accident du rallye du Portugal 1986, l'équipe se retire du championnat du monde.
La Quattro Sport S1 E2 reste la voiture de rallye la plus puissante jamais construite (700 ch en 1986).
Saison | Équipe | Voiture | Pilotes | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | Pos | Points |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1983 | Audi Sport | Audi quattro A1 Audi quattro A2 |
MON | SUE | POR | KEN | FRA | GRE | NZL | ARG | FIN | ITA | CIV | GBR | 2 | 116 | ||
Hannu Mikkola |
4 | 1 | 1 | 2 | NF | NF | NF | 1 | 1 | NF | 2 | 2 | ||||||
Michèle Mouton |
NF | 4 | 4 | 3 | NF | NF | NF | 3 | 16 | 7 | NF | |||||||
Stig Blomqvist |
3 | 2 | NF | 3 | NF | 2 | 2 | NF | ||||||||||
Vic Preston Jr. |
NF | |||||||||||||||||
Shekhar Mehta |
4 | |||||||||||||||||
Luis di Palma |
NF | |||||||||||||||||
Bernard Darniche |
9 | |||||||||||||||||
Lasse Lampi |
NF | |||||||||||||||||
1984 | Audi Sport | Audi quattro A2 Audi Sport quattro |
MON | SUE | POR | KEN | FRA | GRE | NZL | ARG | FIN | ITA | CIV | GBR | 1 | 120 | ||
Hannu Mikkola |
3 | 1 | 3 | 2 | 3 | 2 | NF | 2 | ||||||||||