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Jean-Baptiste de Caffarelli du Falga
prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Baptiste-Marie Caffarelli (château du Falga, – ), est un prélat catholique français des XVIIIe et XIXe siècles, évêque de Saint-Brieuc de 1802 à 1815.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jean-Baptiste Caffarelli est issu de la famille de Caffarelli, famille subsistante de la noblesse française[1].
Cinquième fils de Maximilien Caffarelli (1725-1766), seigneur de Falga et de Marguerite Louise Félicité d'Anceau (1732-1786), le jeune Jean-Baptiste, après des études à l'abbaye-école de Sorèze avec ses frères Maximilien, Charles-Ambroise, Joseph et Auguste, se destina à l’état ecclésiastique.
Ordonné prêtre à 20 ans, vicaire à Loubens-Lauragais en 1789[2], il était chanoine de « l'église » de Montpellier au moment de la Révolution française[3],[4]. Il fut forcé, pendant la Terreur, de cesser ses fonctions sacerdotales, et dut émigrer en Espagne[4]. Il rentra en France en 1798 et alla habiter chez son frère Louis-Marie-Joseph, préfet maritime de Brest[4].
Il reprit, après la signature du concordat de 1801[3], ses fonctions sacerdotales. Bénéficiant de la protection du premier Consul[Note 1], Caffarelli fut nommé évêque de Saint-Brieuc par arrêté du 19 germinal an X ()[2].
Confirmé, dans cette nomination, par le Saint-Siège le , l'évêque fut sacré le , jour de la saint Brieuc, dans l'église Saint-Roch (Paris)[2], par le cardinal de Boisgelin de Cucé, archevêque de Tours, assisté de Michel-François de Couët du Vivier de Lorry (évêque de La Rochelle) et Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry (évêque de Rennes).
Son épiscopat dura treize ans au cours desquels Caffarelli organisa, « sans difficultés majeures, un diocèse stable »[2]. Le diocèse de Saint-Brieuc lui doit les ouvertures (les rangs du clergé s’éclaircissent alors rapidement[2]) du séminaire (1803), d’une école ecclésiastique annexe et de l'école ecclésiastique des Cordeliers à Dinan (1804), alors que 36 écoles presbytérales « préparant la relève[2] ». D'autre part, il permit aux religieuses hospitalières et enseignantes, et sœurs de la Charité de reprendre leurs activités[2]. Il était secondé dans son action par l’abbé Manoir, ancien secrétaire de l’évêché.
Aussi dévoué au « nouveau régime » que ses frères[2] et comblé d'honneurs (il fut fait chevalier de la Légion d'honneur[4] et baron de l'Empire[5]), Caffarelli, étant l'un des chefs de l'opposition à la politique impériale au concile de Paris (1811)[6], sut s'élever contre « les prétentions schismatiques[4] » de l'Empereur.
Au sujet de ses oailles, il écrit qu'on « sait que le caractère du peuple de Bretagne est plus marqué et plus décidé que celui de tout autre » (lettre du )[2].
C'est lui qui ordonna prêtre le comte de Quélen[4] vicaire général de Saint-Brieuc pendant un an, qui fut plus tard archevêque de Paris, lequel conféra le sacerdoce à Henri Lacordaire.
Jean-Baptiste Caffarelli mourut subitement le , « vénéré et regretté par tout son diocèse[4] ». Il fut inhumé derrière le chœur de sa cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc, où le clergé du diocèse lui fit élever un mausolée en 1850. Son gisant y est encore visible[7].
Son buste à l'abbaye de Sorèze fut inauguré lors des fêtes de Pentecôte 1899[4].
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Titres
- Titre de baron, accordé par lettres patentes signées à Saint-Cloud le [5].
Armoiries
Au commencement de son épiscopat, son blason ne portait que ses initiales entrelacées[2].
- Armes du baron Caffarelli et de l'Empire
- D'argent, parti d'un trait de sable, le premier chargé à dextre d'un lion rampant de sable lampassé de gueules ; le deuxième coupé : le premier taillé d'argent et de gueules ; le deuxième tranché d'argent et de gueules ; le tout surmonté d'un comble cousu d'or ; quartier des barons évêques brochant sur le comble.[5],[8]
Lignée épiscopale
- Jean-Baptiste-Marie Caffarelli (1802) ;
- Jean-de-Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé (1765)
- Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1761)
- Paul d'Albert de Luynes (1729)
- l'archevêque Louis de La Vergne-Montenard de Tressan (archevêque de Rouen) (1718)
- Olivier Jégou de Kervilio (1694)
- l'archevêque Jean-Baptiste-Michel Colbert de Saint-Pouange (1675)
- l'archevêque Charles-Maurice Le Tellier (1668)
- Antonio Barberini (Jr.), O.S.Io.Hieros. (1655)
- l'archevêque Giovanni Battista Scanaroli (1630)
- Luigi Caetani (1622)
- Ludovico Ludovisi (1621)
- l'archevêque Galeazzo Sanvitale (1604)
- Girolamo Bernerio, O.P. (1586)
- Giulio Antonio Santorio (1566)
- Scipione Rebiba
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Notes et références
Annexes
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