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Jean-Baptiste Nompère de Champagny

homme politique et diplomate français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Jean-Baptiste Nompère de Champagny
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Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, 1er duc de Cadore, né le à Roanne (Loire) et mort le dans le 10e arrondissement de Paris, est un militaire et homme politique français.

Faits en bref Fonctions, Intendant général de l'Empire ...

Il est issu d'une famille de la noblesse de Roanne. Officier de marine, il est élu député de la noblesse aux États généraux de 1789. Conseiller d'État et ambassadeur sous le Consulat, il devient ensuite ministre de l'Intérieur puis ministre des Affaires étrangères sous le Premier Empire.

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Biographie

Résumé
Contexte

Dans la Royale

Faits en bref Naissance, Décès ...

Sa famille, noble mais sans fortune, le destine dès son enfance à la profession des armes. Fils d'un cadet de famille qui, devenu veuf de bonne heure, avait épousé en secondes noces une sœur de l'abbé Terray, le jeune Champagny doit à la protection de ce ministre de Louis XV une bourse au collège de La Flèche (1765) où il fait de brillantes études, puis son admission à l'École militaire de Paris en 1770, où il prend son premier grade du service de mer, et d'où, par faveur spéciale, il ne sort qu'après des études suffisantes pour lui faire obtenir un avancement anticipé.

Il est admis à l'âge de 15 ans dans la Marine royale en comme garde-marine. Embarqué en 1774 sur la frégate la Flore (en), chargée d'annoncer l'avènement de Louis XVI au dey d'Alger et au bey de Tunis. En 1775, un examen qu'il subit, avec la plus grande distinction, en arrivant en France, lui valut le grade d'enseigne de vaisseau. Il embarque ensuite sur l'Écureuil en escadre d’évolutions.

La campagne d'Amérique

Le jeune Nompère prit part à la guerre d'indépendance américaine. Le , il est nommé enseigne de vaisseau et embarque sur la Dédaigneuse à Saint-Domingue. En 1778, il embarque sur le Fier et prit part à la prise de l'île de Grenade en juillet 1779.

Lieutenant de vaisseau en , il passa sur l'Émeraude et en 1782 comme commandant en second de la Couronne, dans l'escadre de l'amiral de Grasse, il prit part au combat au large des Saintes les 9 et et y est très grièvement blessé à la mâchoire. Passé pour mort, alors que l'on allait jeter son corps à la mer, le vicomte de Viella constate qu'il était encore en vie. Remis de ses blessures, il est fait chevalier de Saint-Louis et son activité pendant la campagne des Amériques le fait recevoir membre de la Société des Cincinnati.

Élu à l'Académie de marine en 1785, il commande le Pandour (en) en escadre d’évolutions.

Le marquis de Castries lui propose alors de participer à l'expédition de Monsieur de Lapérouse, devant partir explorer le Pacifique en compagnie de nombreux scientifiques. Il refusa du fait qu'il devait se marier cette année-là avec Mlle Victoire Blandine Huë de Grosbois ; le mariage n'eut pourtant lieu que deux ans plus tard.

Major de vaisseau en , il quitte la marine en 1787, après avoir pris part à neuf campagnes, et assisté à cinq combats, notamment à ceux d'Ouessant (1778) et de la Grenade (1779).

Il épousa donc, le à Saint-Vincent-de-Boisset[1], Victoire Blandine Huë de Grosbois (1770-1821), laquelle venait d'hériter du château du lieu. Cette union marqua la fin de sa brillante carrière militaire.

Les États généraux de 1789

Le , il est élu député de la noblesse aux États généraux par le bailliage du Forez (Montbrison). Les Roannais, le tenant en très grande estime, le nomment le commandant de la garde bourgeoise de Roanne. On peut mettre à son crédit les faits qu'il fait tout son possible pour éviter la disette à sa ville, mais également pour que soit reconstruit le pont la reliant à Le Coteau, emporté lors de la terrible crue de 1790.

Champagny ne partage pas l'entraînement des députés de « sa caste » à la mémorable séance du 4 août ; il est au contraire du petit nombre de ceux qui protestèrent contre l'abolition des titres et de la noblesse héréditaire, lors de la révision de l'acte constitutionnel ().

Il fut l'un des quarante-sept députés de son ordre à se réunir au Tiers état avant l'invitation royale. Distingué par son éloquence et sa modération, peu porté aux « effets de tribune », il est nommé secrétaire de l'Assemblée constituante ([2]), et membre influent du comité de la marine.

Du reste, à l'Assemblée constituante, il ne fixe guère sur lui l'attention publique que par sa défense, en 1790, du comte d'Albert de Rions, officier général sous lequel il avait servi précédemment, chef d'escadre, attaqué à la barre de l'Assemblée nationale pour sa conduite ferme et courageuse à Toulon, lors des mouvements insurrectionnels qui avaient failli éclater dans cette ville. Champagny vote pour qu'il soit déclaré que cet officier avait « bien mérité du roi et de la nation ». Sa défense est couronnée de succès.

M. de Champagny s'occupe particulièrement des modifications et améliorations qu'exigeait la législation maritime, propose quelques réformes au code maritime, et demande l'assimilation de la marine marchande à la Marine royale.

Lors de la clôture des travaux de l'Assemblée constituante (), il se retire dans une terre qu'il possédait en Forez (dans son château d'Anzy, près de Roanne).

Arrêté (sur ordre de Jean-Marie Lapalus) comme noble et suspect en , la Terreur le jette en prison quelques mois.

Il est enfermé au couvent des ursulines avant d'être transféré à la prison des Minimes. Fort heureusement, il fut « oublié » dans sa cellule. Il ne recouvra la liberté qu'après un arrêté du , qu'il dut à la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (). À sa libération, il se retira dans sa « maison des champs » de Saint-Vincent-de-Boisset, et continua à se tenir à l'écart de toute vie publique jusqu'au coup d'état du 18 brumaire.

Ambassadeur à Vienne

Après le coup d'État du 18 brumaire an VIII, il fait partie du Directoire du département de la Loire avant d'être appelé à Paris par le général Bonaparte (placé à la tête du pouvoir exécutif comme Premier consul), qui le fait entrer au nouveau conseil d'État (3 nivôse an VIII : ) où il l'attache à la section de la marine.

C'est à ce titre qu'il est chargé d'exposer au Corps législatif le résultat du recensement du vote pour l'acceptation de la constitution de l'an VIII. Il est chargé, au même titre (17 ventôse an VIII) de communiquer au Tribunat la proclamation et les arrêtés des consuls à l'occasion de la reprise des hostilités (campagne de Marengo). Le discours aussi éloquent qu'adroit qu'il prononce en cette circonstance lui fait faire un grand pas dans la faveur du Premier consul.[non neutre] On y remarque entre autres ce passage

« Français de tous les partis, s'il peut encore exister des partis, unissez-vous à un gouvernement qui n'en connaît aucun. Dites : trouvâtes-vous jamais dans ceux qui vous ont gouvernés, un vœu aussi prononcé pour votre bonheur, un désir aussi sincère de l'ordre et de la paix, un dévouement aussi entier, aussi généreux, une autorité aussi tutélaire, unie à tant de talens et de gloire, et le souvenir de ces brillans succès qui appellent et commandent d'autres succès ? »

Champagny effectue ensuite une inspection des administrations préfectorales puis, probablement sur proposition de Lebrun[3], le troisième consul, est nommé à l'ambassade de Vienne ([2]).

Pendant son absence, le collège électoral du département de la Loire l'élit, en 1803, candidat au Sénat conservateur[2].

Pendant quatre ans, il remplit cette mission importante, que rendaient difficile les événements militaires qui avaient précédé sa nomination. Sa modération et la modestie de sa conduite y font merveille.[non neutre] L'empereur François II devint le parrain du fils qui lui nait à Vienne (« Franz de Champagny », et qui deviendra académicien).

Bien que François II admet la nouvelle carte de l'Allemagne issue du Recès d'Empire (1803), Champagny échoue, l'année suivante, à faire accepter à la cour de Vienne l’avènement de Bonaparte à l'Empire. Il est rappelé.

Il acquiert vers la même époque les domaine et château des Marmousets à La Queue-en-Brie[4].

Ministre de Napoléon Ier

L'Intérieur

Chevalier de la Légion d'honneur, au 9 vendémiaire an XII, il prit le portefeuille de l'Intérieur () en remplacement de Chaptal (le ministère fut confié par intérim à Jean Étienne Marie Portalis, ministre des cultes, jusqu'au retour de Champagny de Vienne). Napoléon lui confia ce ministère important certainement par souci de placer à la tête de ce département un grand commis docile duquel il n'aurait pas à craindre les velléités d'autonomie[3]. Pendant sa gestion de l'Intérieur, et abstraction faite de la direction politique, dans laquelle il n'était que l'instrument de la volonté de l'Empereur, Champagny avait introduit beaucoup d'améliorations et de perfectionnements dans le système administratif. « Il apporta dans ses fonctions nouvelles le même esprit de modération, le même zèle et la même droiture d'intention[5]. »

Les premiers mois, l'Empereur attendit surtout de son nouveau ministre qu'il lui procurât les soldats nécessaires à la guerre imminente. Mais, par la suite, Champagny sut ne pas se limiter à ce rôle de sergent recruteur et conçut également un vaste plan de travaux publics (dont la rue de Rivoli, à Paris, est l'une des réalisations) tout en préparant activement l'Exposition des produits de l'industrie nationale (prévue en 1808)[3].

À l'ouverture de la session parlementaire de l'an XIII (), le nouveau ministre présenta au Corps législatif un exposé de la situation de l'Empire. Ce discours avait pour principal objet l'apologie de la révolution qui venait de convertir la République en Empire :

« On a reconnu enfin, disait-il, qu'il n'y avait de salut pour les grandes nations que dans le pouvoir héréditaire... Le Sénat a été, comme il devait l'être, l'organe de l'inquiétude commune ; bientôt a éclaté ce vœu d'hérédité qui était dans tous les cœurs vraiment français... »

En 1804, il soutint la création de l'Académie celtique, créée par Jacques Cambry, antiquaire et préfet, Jacques-Antoine Dulaure et Jacques Le Brigant. Elle fut présidée par Cambry, puis par Alexandre Lenoir, fondateur du musée des monuments français.

Grand-aigle de la Légion d'honneur depuis le , date à laquelle cette distinction a été attribuée pour la première fois, il accompagna l'Empereur à son couronnement comme roi d'Italie, le suivant dans le « Duomo » de Milan.

Après l'arrivée du message par lequel le Sénat de Gênes sollicita, pour cette république, sa réunion à l'Empire français, Champagny, délégué à cet effet par Napoléon, alla présider à la cérémonie de cette adoption ().

Il rédigea en le décret qui rendrait au culte le Panthéon et Saint-Denis, vanta (), dans un nouvel exposé, la prospérité due au régime impérial, et fut chargé (1807), comme ayant également dans son ministère l'Instruction publique et les Beaux-arts, de présenter à l'Empereur un rapport « sur la décadence des arts et de la littérature et sur les moyens d'y remédier ». M. de Champagny proposa sur ce point six décrets dont la plupart, d'une remarquable étroitesse de vues, furent rejetés par l'empereur, mais dont un du moins fut l'origine de l'École des chartes.

Pour la conception de l'Arc de triomphe de l'Étoile (construction ordonnée par Napoléon 1er), l'architecte Chalgrin fut en concurrence avec son confrère Raymond, chargé de collaborer avec lui. Le premier souhaitait orner l'arc de colonnes isolées tandis que le second les voulait engagées, l'incompatibilité de ces deux conceptions rendant impossible toute collaboration entre les deux architectes. Un arbitrage, rendu par Champagny, força Raymond à se retirer honorablement. Chalgrin supprima alors les colonnes de son projet[6]. L'Arc de Triomphe de l'Étoile devait être à la Bastille, mais sur les conseils de Champagny et de l'architecte Chalgrin, il fut construit sur la colline de l'Étoile.

Un décret destiné « à la réforme sociale des Juifs » et joint au règlement du culte, fut proposé par Champagny, ministre de l'Intérieur, et trois commissaires impériaux. Il portait sur une meilleure intégration de la communauté juive en France mais prévoyait toute une série de cas arbitraires pouvant entraîner l'annulation des créances et ordonnait aux commerçants juifs de se faire délivrer par les préfets une patente annuelle et révocable. De plus, les juifs devaient satisfaire en personne à la conscription et n'avaient plus la possibilité de payer un remplaçant comme les autres citoyens. Ce décret (souvent appelé le « décret infâme »), valable dix ans, fut aboli en 1818 sous Louis XVIII.

De 1804 à 1809, il habita dans l'hôtel particulier qui fut affecté au ministère de l'Intérieur au 116, rue de Grenelle (Paris 7e) et qui deviendra plus tard la mairie du 7e arrondissement de Paris[7].

Les Relations extérieures

La volonté et la demande de M. de Talleyrand de quitter les Relations extérieures[8] fit passer M. de Champagny, « simple exécutant, discipliné et soumis[3] », du ministère de l'Intérieur à celui des Relations extérieures, le . Le choix de Napoléon est probablement dicté par la « timidité » et la « faiblesse de caractère » de Champagny en qui il souhaite un ministre plus docile que Talleyrand[9].

Il présenta des rapports (, ) sur l'occupation du Portugal, appuya, sur les griefs créés par l'intervention de l'Espagne dans les troubles de la Ligue et de la Fronde, les rêves de conquête de l'Empereur sur ce pays. Voyant l'état de décrépitude de la monarchie espagnole, l’Empereur tenta de profiter de la situation pour mettre la main sur l’Espagne. Ses conseillers le poussaient : le ministre Champagny écrivait par exemple : « il est nécessaire qu’une main ferme vienne rétablir l’ordre dans son administration [ celle de l’Espagne ] et prévienne la ruine vers laquelle elle [ l’Espagne ] marche à grands pas [10]. » C'est sur le rapport concernant les menées de l'Autriche qu'il adressa au Sénat que fut ordonnée une levée de 40 000 hommes en vue d'une nouvelle campagne contre cet Empire. Dans un autre rapport () relatif à la réunion du Valais à la France, M. de Champagny flattait sans ménagement la soif de guerre de l'Empereur :

« Il est de mon devoir de le dire à V.M., disait-il, elle ne peut espérer désormais ramener ses ennemis à des idées plus modérées que par la persévérance dans le système qu’elle a adopté. »

Il fut créé comte de l'Empire le , et duc de Cadore le [11].

Champagny conserva jusqu'en 1811 son poste, dans lequel il prit part à des actes d'une haute importance. Il mena les négociations relatives au système de blocus continental, adopté contre le Royaume-Uni, et à l'occupation de l'Espagne et du Portugal. Il conclut en sa qualité de ministre le traité du (faisant suite à l'entrevue de Bayonne), par lequel le roi Charles IV cédait ses états à Napoléon 1er, et celui de « Vienne » (paix de Schönbrunn, ), qui met fin à la Cinquième Coalition. Il négocia aussi le mariage de l'Empereur avec l'Impératrice Marie-Louise et reçut le grand-cordon de l'ordre impérial de Léopold d'Autriche en 1810.

Le , Champagny, qui jouissait de l'amitié de l'empereur Alexandre Ier, qui l'avait décoré trois ans auparavant de l'ordre de Saint-André, dut malgré son zèle rendre son portefeuille pour avoir trop longtemps soutenu une politique d'alliance franco-russe. Il n'avait pas soupçonné les intentions de Napoléon vis-à-vis de la Russie ni pressenti l'évolution des conceptions de l'Empereur sur le sujet.

On le nomma, en compensation, ministre d'État le , puis, le de la même année, intendant général des domaines de la Couronne (une sinécure), en remplacement du comte Daru, puis grand-chancelier de l'ordre de la Réunion, le suivant.

Alors qu'en 1804, Napoléon avait été lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France), une lettre du duc de Cadore, en tant que ministre d'État, précisa en 1811 : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves, jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutira jamais[12].

Champagny fut appelé au Sénat le , et remplit auprès de l'Impératrice Marie-Louise et du conseil de régence les fonctions de secrétaire d'État.

Les derniers mois de l'Empire virent son retour au premier plan. Secrétaire du Conseil de régence, il accompagna Marie-Louise à Blois et, après la chute de Napoléon 1er, porta une lettre de l'Impératrice à son père pour réclamer la reconnaissance de Napoléon II. L'empereur d'Autriche s'y refusa, tout en traitant le plénipotentiaire comme un vieil ami.

Lors de l'invasion, le duc de Cadore fut nommé chef de légion de la Garde nationale de Paris, le .

À la Chambre des pairs

Le suivant, il n'hésita pas à adhérer à la déchéance de l'Empereur, se rallia l'un des premiers aux Bourbons, qui le firent entrer, le suivant, à la Chambre des pairs et le nommèrent contre-amiral[3].

Le retour de l'île d'Elbe réveilla son dévouement pour l'Empereur qui lui rendit l'intendance des domaines de la Couronne, et le nomma « pair de l'Empire ».

La seconde Restauration le rendit, à son grand regret, à la vie privée. Il fut radié de la liste des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815. Dès le suivant, il présenta à Louis XVIII un mémoire justificatif de sa conduite pendant les Cent-Jours, dans lequel il suppliait le roi de le rétablir dans la dignité de pair de France :

« Je ne suis point avide d'honneurs, écrivait-il, mais je ne puis vivre dans la disgrâce d'un souverain que j'aime, je supplie le roi de me rétablir dans ma dignité, qui, par ce second choix, me deviendra doublement honorable. »

La Restauration le fit attendre jusqu'en 1819 : M. Decazes le comprit à cette date dans la fournée des soixante nouveaux pairs destinée à rendre la majorité au ministère. Il fut réintégré, avec majorat de baron-pair le (lettres patentes du )[13] À la Chambre haute, M. de Champagny vota avec la droite. Il vécut encore assez pour prêter serment au gouvernement de Juillet, et continua de siéger dans la Chambre des pairs, au centre droit, jusqu'à sa mort.

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Tombe de Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, cimetière du Montparnasse, Paris.

Le duc de Cadore présida le collège électoral du département du Loiret en 1820.

Jean-Baptiste de Nompère de Champagny s'éteignit le , dans le 10e arrondissement de Paris. Il fut inhumé au cimetière du Montparnasse (3e division, 315 p. 1834).

Les papiers personnels de Jean-Baptiste Nompère de Champagny sont conservés aux Archives nationales sous la cote 181AP [14].

Franc-maçonnerie

Franc-maçon, il fait partie des 148 officiers du collège du Grand Orient de France de 1806 à 1814 [15].

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Union et postérité

Résumé
Contexte
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Victoire Blandine Huë de Grosbois

Jean-Baptiste de Nompère de Champagny avait épousé, le à Saint-Vincent-de-Boisset, Victoire Blandine Huë de Grosbois (née le à Roanne - décédée le à Paris 10e, inhumée au cimetière du Montparnasse (3e division, 315 P 1834)), fille d'Antoine Huë de Grosbois (1735-1771), seigneur de Grosbois, capitaine au corps royal d'artillerie.

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Titres

Distinctions

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Jean-Baptiste Nompère de Champagny, (par Philipp Velyn (1787–1836)[20], musée national du Château de Malmaison, Rueil-Malmaison).
Drapeau du royaume de France : entièrement blanc Royaume de France
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Drapeau du Royaume de Wurtemberg Royaume de Wurtemberg
Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe
Drapeau du Grand-duché de Bade Grand-duché de Bade
Drapeau du Grand-duché de Hesse Grand-duché de Hesse
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
 Grand-duché de Wurtzbourg
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Armoiries

Résumé
Contexte
Figure Blasonnement
Thumb Armes des Nompère de Champagny sous l'Ancien Régime

D'azur, à trois chevrons brisés d'or.[24],[25],[26]

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Armes du comte de Champagny et de l'Empire
Selon ses lettres patentes
D'azur, aux trois chevrons brisés en or, posés en pal ; et pour livrées : les couleurs or et bleu nuancé[18],[27].
On trouve aussi
D'azur, à trois chevrons brisés, alésés et superposés d'or ; « franc-quartier » des comtes ministres brochant.[28]
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Armes du duc de Cadore et de l'Empire

« Le règlement d'armoiries accompagnant la concession du titre de duc, 29 septembre 1809, indique les trois chevrons alésés et non brisés (1), mais les armes de famille portant les chevrons brisés on est arrivé à décrire ceux-ci alésés et brisés (2). On note plus tard le retour aux armes anciennes, mais avec conservation du chef de l'Empire, le tout sous une couronne ducale (4). »

 Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

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Armes du duc de Cadore sous la Restauration, pair de France (, (Cent-Jours : révoqué par l'ordonnance du 24 juillet 1815), baron-pair héréditaire (, 4lettres patentes du ),

D'azur, aux trois chevrons brisés en or, posés en pal, au chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.[24]

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Hommages, honneurs, mentions

Dix ans après sa mort, on rendit hommage à Jean-Baptiste de Nompère de Champagny en donnant son nom (ordonnance du ) à une petite rue de Paris, dans le quartier des Invalides (7e arrondissement). La rue de Champagny existe toujours. Ouverte sur les terrains du couvent des Dames de Bellechasse, elle est longue de 39 mètres et va de la rue Casimir-Périer à la rue de Martignac.

« Un homme propre à toutes les places la veille du jour qu’on l’y nommait. »

 Talleyrand, envieux, à propos du duc de Cadore

Hector du Lac de la Tour d'Aurec le mentionne parmi les principaux Foréziens dignes de mémoire dans son Précis historique sur le département de la Loire[32].

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Annexes

Voir aussi

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