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Jean Saint-Geours

haut fonctionnaire et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Jean Saint-Geours, né le à Bordeaux et mort le à Paris, est un haut fonctionnaire, banquier et écrivain français.

Faits en bref Directeur général (en) Crédit national, 21 juillet 1982 - 30 avril 1987 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Jeunesse et études

Fils de Jean Saint-Geours, fonctionnaire, et Anne de Vernon[2], Jean Jacques Charles[3] Saint-Geours naît le à Bordeaux[4]. Il est de « culture protestante »[4].

Après avoir fait ses classes aux lycées Claude-Bernard et Janson-de-Sailly, il obtient une licence en droit puis un diplôme d'études supérieures (DES) en droit public et économie politique[5], et un diplôme de l'École libre des sciences politiques[2]. Il est élève de l'École nationale d'administration (ENA) dans la promotion Nations-Unies (1949), dont il sort major.

Haut fonctionnaire

Il est successivement inspecteur des Finances (1950), conseiller et chargé de mission auprès de divers ministères français, directeur adjoint à la direction du Trésor, chargé du service des études économiques et financières puis directeur de la Prévision au ministère de l'Économie et des Finances (1965), directeur général adjoint (1968) puis directeur général du Crédit lyonnais (1970-1975), président-directeur général du groupe Sema-Metra (1976-1982), président  auprès de François Bloch-Lainé  du Crédit national (1982), président du Crédit industriel et commercial et président de la Commission des opérations de bourse (1989-1995)[3],[4]. Enfin, il préside la Cinémathèque française de 1991 à 2000[4].

n mars 1965, il est nommé par le général de Gaulle président d’un groupe de travail sur la recherche industrielle[6], pour consulter sur « les orientations souhaitables de la recherche en France, de la recherche-développement[6] ». Dès l’été 1965, avec Serge Barthélémy, il rédige une « longue note[6] » qui révèle les inflexions stratégiques espérées[6] et servira à Marcel Boiteux (EDF), dans la préparation du Plan Calcul[7], en estimant que « les progrès de l’informatique sont en voie d’améliorer de façon décisive la préparation de la politique économique »[6].

Parallèlement à ces activités, il donne entre 1960 et 1981 un cours d'économie politique  ou il « développ[e] comparaisons et références internationales[4] »  à l'Institut d'études politiques de Paris[8]. Il enseigne aussi à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC)[3].

Il est admis à la retraite le [3].

Écrivain

Il est l'auteur de plusieurs essais politiques et économiques[5]. La Revue d'économie financière en jugera certains  parmi lesquels Pouvoir et finance, L’Impératif de la coopération Nord-Sud et L’Éthique aux énarques  « prémonitoires »[9]. A contrario, Alain de Benoist qualifie son éloge de la société de consommation[10], fait avec un « lyrisme juvénile », de « théorie pour le moins nuageuse »[11].

Il a également écrit de nombreux romans (dont La Caverne, primé par l'Académie française en 2008)[4].

Activités associatives

Membre du club de Rome, administrateur de la revue de prospective Futuribles[9], il est président (1988-1992) puis administrateur de la fondation Beaumarchais[2].

Vie privée

Marié à Yvonne Monnier, il a trois fils : Frédéric, Jean-Philippe et Yves[2]. Il pratique à titre d'amateur le rugby, qui lui « occasionne plusieurs fractures »[4], et est « passionné de musique et de cinéma »[4].

Mort

Il meurt le dans le 15e arrondissement de Paris[12], à l'âge de 90 ans[4]. Il est inhumé au cimetière protestant de Bordeaux[13].

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Œuvres

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Distinctions

Prix

Décorations

Références

Liens externes

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