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Listes de mines d'uranium

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Voici des listes de mines d'uranium actives (une cinquantaine de mines situées dans 20 pays) ou de projets d'extraction de l'uranium, classés par continent.

Préalables

Résumé
Contexte

Quelques chiffres

Les pays produisant plus de 100 tonnes par année sont le Kazakhstan (28 %), le Canada (20 %), l'Australie (16 %), la Namibie (8 %), la Russie (7 %), le Niger (6 %), l'Ouzbékistan (5 %), les États-Unis (3 %), l'Ukraine (2 %), la Chine (2 %), l'Inde (1 %), l'Afrique du Sud (1 %), la république Tchèque (1 %), le Brésil (1 %) et le Malawi (< 1 %).

Les plus grosses mines conventionnelles sont celles de la rivière McArthur (Canada), de Ranger et Olympic Dam (Australie), de Krasnokamensk (Russie) et Rössing (Namibie). Les plus grands producteurs d'uranium sont Cameco, Rio Tinto, Orano, Kazatomprom, ARMZ-TVEL et Rosatom.

Leurs teneurs en uranium varient fortement : de quelques centaines de ppm à exceptionnellement 20 % (dans quelques mines canadiennes)[1].

Méthodes de production et spécificités

La mine d'uranium est la phase la plus amont du combustible nucléaire[2],[3]. On peut distinguer quatre grandes méthodes de production de minerai d'uranium, ayant chacune des besoins spécifique en termes de gestion du radon[4] et de radioprotection[5] (un problème clairement identifié dès les années 1950)[6], d'archivage des données[7] (par exemple en France pour les 250 mines qui ont fermé dans les années 1990 après 50 ans d'exploitation)[8], d'inventaire[9], d'évaluation des séquelles environnementales minières[10] et de leur suivi spatiotemporel[11],[12], etc.

Ces 4 types sont :

La mine souterraine

En raison de la nature du minerai, ce type de mine nécessite des mesures particulières de protection des personnels[13], avec notamment une ventilation adaptée des galeries[14].

À noter que certaines mines d'uranium (ex. : mines de Cigar Lake et McArthur River au Canada (où AREVA a une participation)) sont situées dans un contexte géologique tel qu'elles sont en permanence menacée d'ennoiement. Pour contrer ce risque, une technique de congélation des terrains adjacents, créant des murs de roche congelée imperméables, avec des risques mécaniques qui ont été modélisés pour les ouvrages, et d'autres risques en fin d'exploitation[1].

La mine à ciel ouvert

C'est la seconde méthode la plus utilisée (47 % des mines d'uranium),

La méthode de la lixiviation

La lixiviation in situ (ou ISL), qui constitue 46 % des cas, seule méthode disponible pour les grandes profondeurs ou pour les couches géologiques situées juste sous une nappe. Cette méthode est la plus contestée en raison des risques de pollution radioactive des nappes traversées par les forages[15].

L'extraction à partir de sous-produits

Environ 7 % des gisements sont de ce type.

Alternatives

Nombre de réacteurs ont aussi été alimentés par un combustible issu du désarmement nucléaire partiel de certains pays (ex-URSS notamment). Après que ce stock ait été épuisé, l’extraction minière et recyclage (Mox) sont devenus l'essentiel des combustibles[1].

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Liste de mines

Projets commerciaux

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Projets potentiellement commerciaux

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Projets non-commerciaux

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Projets d'exploration

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Fin de vie des mines d'uranium

Après épuisement du gisement commence une période de post-exploitation où diverses séquelles minières (conséquences sanitaires et environnementales) peuvent apparaître, plus ou moins discrètes et pour certaines mal comprises, faute de longs retours d'expérience.

Des programmes de recherche concernent le sujet de la mémoire, le suivi et l'évaluation des séquelles minières en termes de « radioactivité naturelle renforcée » consécutive à la post-exploitation du minerai d'uranium existent, dont en France avec par exemple le projet de recherche «  Traces, Transfert, Patrimoine ».

Ces programmes peuvent être pluridisciplinaires, associant notamment la métrologie des éléments traces métalliques et de la radioactivité, la radiochimie, la radioécologie, la cyndinique, mais aussi la sociologie.

Notes et références

Voir aussi

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