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Manderen

ancienne commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Manderen [mɑ̃dʁən] est une ancienne commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Depuis le , c'est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing.

Faits en bref Administration, Pays ...

Ses habitants, au nombre de 426 en 2015, sont appelés les Manderenois en français et les Mannerer en platt lorrain.

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Géographie

Le village de Manderen est situé au nord-ouest du département mosellan, dans le pays de Sierck, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Thionville. Il est frontalier avec la Sarre allemande et situé à quelques kilomètres du Luxembourg.

L'autoroute allemande A8 tangente la limite nord-est du territoire communal.

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Manderen, vue du chemin qui mène vers le château.

Localisation

Écarts et Lieux-dits

Le territoire de la commune déléguée inclut :

  • Stiesling, autrement appelé Stiisléngen
  • Tunting, ancienne commune rattachée à Manderen en 1830
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Toponymie

  • Anciennes mentions : Mandera (Xe siècle), Monder (1594), Mondern (1625), Mameren (1741), Manderen (1793)[1],[2].
  • En allemand : Mandern (1871-1918 & 1940-44). En francique lorrain : Manern[3], Manneren et Maner.
  • Durant le XIXe siècle, Manderen était également connu au niveau postal sous les alias de Mannerrn et Manneren[4].

Sobriquets

Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :

  • Di Mannerer Pannelecker (les lécheurs de poêles de Manderen)[5].
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Histoire

Résumé
Contexte

La seigneurie relevait d'abord des ducs de Lorraine, puis devint fief luxembourgeois sous Jean l'Aveugle en 1346.

Avant la Révolution française, Manderen était enclavé dans la Lorraine, près de la frontière de l'électorat de Trèves et appartenait aux Pays-Bas autrichiens comme dépendance du Luxembourg. Lorsque la France conquit les provinces autrichiennes et les réunit à son territoire en les divisant en départements, Manderen fut classé dans le département des Forêts. Lorsque ce département fut divisé en arrondissements et en cantons, ce village appartint au canton de Remich, dans l'arrondissement de Luxembourg, en vertu de l'arrêté consulaire du 15 ventôse an X[6].

Après la séparation des départements des Forêts et de la Sarre, Manderen se trouva enclavé dans le département de la Moselle, à une très faible distance de la ligne frontière établie par les traités de 1814 et de 1815. Le cours de la Moselle, à sa sortie de France, ayant formé la limite entre le nouveau royaume des Pays-Bas et le Grand-Duché du Bas-Rhin attribué à la Prusse, et Manderen se trouvant sur la rive droite du côté des possessions prussiennes, le cabinet de Berlin crut avoir des droits sur ce village et ne l'abandonna définitivement à la France que par la Convention de limites du 23 octobre 1829[6]. En fait, la Prusse avait annexé dès 1814 tous les territoires anciennement luxembourgeois, puis relevant du département des Forêts, situés à l'est (rive droite) de la Moselle. Manderen faisait partie de ces territoires, et Berlin ne croyait pas y avoir des droits, mais en était sûre.

Une ordonnance royale du fit de Manderen le chef-lieu d'une commune en lui donnant pour annexes les lieux de Tenting (Tunting) et Mensberg[6]. Mensberg fut une annexe de Tunting de 1790 à 1830[1], ce qui explique le nom de Tenting-Mensberg qui fut porté par cette ancienne commune.

À la suite d'un arrêté préfectoral du , Manderen devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing à partir du . Le village de Manderen est par ailleurs le chef-lieu de ladite commune nouvelle[7].

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Politique et administration

Liste des maires successifs

Davantage d’informations Période, Identité ...

Liste des maires délégués

Davantage d’informations Période, Identité ...

Jumelages

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

En 2016, la commune comptait 422 habitants[Note 1], en évolution de +0,24 % par rapport à 2010 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1806 1836 1841 1861 1866 1871 1875 1880 1885
385819865703712687697600600
1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936
570522473466502463456462449
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
388376371368358355376383403
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Le château de Malbrouck.
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Chapelle Saint-Nicolas à Tunting.

Édifices religieux

  • Église paroissiale Saint-Étienne, remplace une église existant en 1618 ; la nef et le chœur auraient été reconstruits vers 1776 ; la tour clocher est datée 1894 ; autel à retable 1725, Vierge à l'Enfant XVe siècle.
  • Chapelle Saint-Nicolas à Tunting, reconstruite sur l'emplacement d'une précédente après 1817 ; porte d'entrée 2e moitié du XXe siècle.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Voir aussi

Bibliographie

  • Edouard Marc Kayser (lb), Manderen, ancienne enclave luxembourgeoise en Lorraine, et le château de Meinsberg, in récré (revue culturelle de l'APESS / Association des professeurs de l'enseignement secondaire et supérieur, Luxembourg), no 8, 1992, pp. 213-229 (ill., bibliogr.).
  • Jacques Carel, L'église de Manderen et son mobilier sculpté, Les Cahiers lorrains, 1982, p. 147-154.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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