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Mars 1945 (guerre mondiale)
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Chronologie de la Seconde Guerre mondiale
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Événements
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- Premier essai avec pilote de l'avion à décollage vertical allemand, le Bachem Ba 349.
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- Déclenchement de l'opération Gemse, première des opérations destinées à dégager Breslau, alors assiégée par les unités soviétiques[1].
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- En Birmanie, les Britanniques s'emparent de la ville stratégique de Meiktila.
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- Prise de Cologne par des unités du 7e corps de la 1re Armée américaine.
- Dans son journal, Goebbels s'irrite contre les redditions en masse des unités allemandes devant les troupes anglo-américaines[2].
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- Lancement de l'opération Frühlingserwachen aux abords du lac Balaton en Hongrie, dernière grande offensive allemande de la guerre.
- Reprise de la ville de Lauban, en Silésie, par les unités allemandes déployées dans le cadre de l'opération Gemse[3].
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- Franchissement du Rhin par les Américains par le pont de Remagen, seul pont sur le Rhin encore intact.
- Bombardement nocturne de la Royal Air Force par 520 bombardiers Lancaster, déversant 1 700 tonnes de bombes incendiaires et explosives sur Dessau; tuant 700 personnes et détruisant 80 % de la surface construite.
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- Raid allemand sur Granville depuis l'île de Jersey, encore occupée.
- Attaque japonaise à grande échelle en Indochine française contre les garnisons coloniales commandées par l'amiral vichyste Decoux : 2 642 militaires et auxiliaires français (femmes incluses) sont massacrés en 48 heures.
- Visite de Joseph Goebbels, ministre allemand de la propagande, à Lauban, reprise aux Soviétiques trois jours plus tôt ; cette visite constitue l'une des dernières visites de Goebbels sur le front[3].
- Déclenchement de l'attaque allemande contre Striegau, deuxième des offensives destinées à dégager Breslau assiégée.
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- Plus de 95 000 victimes périssent lors du bombardement de Tokyo par 334 bombardiers B-29 américains qui lancent plus de 1 700 tonnes de bombes incendiaires.
- À Görlitz, Dernier discours public hors de Berlin de Joseph Goebbels, ministre du Reich à la propagande.
- Première expérience[Quoi ?] de Sendai avec des bombardements lorsque trois bombardiers B-29 Superfortress du Tokyo Air Raid ont largué leur bombe sur le mont Zaō pour des raisons inconnues, tuant 34 civils et deux autres bombardiers B-29 ont attaqué l'aéroport de Sendai causant des dommages mineurs.
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- Attaque aérienne sur Swinemünde de la 8th Air Force. 671 bombardiers escortés de 412 chasseurs déversent 1609 tonnes de bombes sur Swinemünde, caussant la mort de 23 000 personnes.
- Évacuation de Striegau par les unités soviétiques à court de munitions après trois journées de combats dans la ville[4].
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- Arrêt définitif des offensives allemandes sur le front de l'Oder, à la demande du commandant de l'OKH, Heinz Guderian.
- Déclenchement d'une offensive soviétique en Prusse orientale[5].
- Le premier raid aérien sur Osaka dure environ trois heures et demie de 23h57 le à 03:25. Un total de 274 bombardiers lourds B-29 attaquent Osaka. Dans un premier temps, 43 bombardiers de la 314th Air Division (en) décollent de l'île de Guam. C'est un raid nocturne de faible intensité, à une altitude d'environ 2 000 m visant les logements civils. Puis, 107 bombardiers de la 313th Air Division (en) arrivent de Tinian et attaquent l'arrondissement de Naniwa-ku. Finalement, 124 bombardiers de la 73rd Bombardment Wing en provenance de Saipan arrivent et attaquent les arrondissements de Kita-ku et de Nishi-ku. Ce raid occasionne 3 987 morts et 678 disparus.
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- Libération de Forbach par les soldats du 276e régiment d'infanterie de la 70e division de la 7e armée américaine.
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- Ivan Koniev déclenche une offensive en Haute-Silésie, destinée à conquérir le bassin industriel de Ratibor. La défense allemande sur la ligne de front tient trois jours avant de s'effondrer[6].
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- Fin de l'opération Frühlingserwachen, échec après quelques succès initiaux. Les Soviétiques ont refoulé les troupes allemandes sur leurs lignes de départ.
- La poche allemande de Prusse-Orientale est définitivement tronçonnée : chaque unité allemande lutte davantage pour sa survie que dans le cadre d'un plan de défense coordonnée[7]
- Bombardement de Wurtzbourg par la RAF : 5 000 morts.
- Japon: Dans la nuit du 16 au 17 mars; Kobe subit la plus grosse attaque de son histoire : 8 841 civils tués, 650 000 sans abris et un million de personnes touchées plus généralement. Plus de 20 % de la ville est détruite.
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- Le pont de Remagen s'effondre, 10 jours après sa conquête. Mais le général Bradley a pu établir une solide tête de pont de l'autre côté du Rhin ; un pont sur pontons a été édifié à proximité pour pallier la fragilité du pont.
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- Bombardement de Worms (après celui du 21 février) par des bombardiers de la 9e Air Force de l'USAF en douze vagues successives. Bilan: 141 morts.
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- Décret du Führer de la terre brûlée, ordonnant la destruction de toutes les infrastructures dans les territoires encore contrôlés par les unités allemandes.
- prise de Coblence par la 3e armée américaine (général Patton).
- Japon: dans la nuit, Kobe subit un nouveau raid aérien par des B-29.
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- Mandalay en Birmanie est libérée par la 19e division indienne de l'armée britannique.
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- Bombardement aérien par la Royal Air Force sur Francfort qui fait 1001 victimes.
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- Opération Plunder, grande offensive alliée au-delà du Rhin.
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- Les dernières unités combattantes du Groupe d'armées F du GeneralfeldmarschallGeneralfeldmarschall Maximilian von Weichs, qui combattaient sur le front des Balkans sont incorporées dans le Groupe d'armées E commandé par Alexander Löhr.
- Hitler consent à autoriser les unités engagées en Prusse orientales à se retirer vers Pillau et Rosenberg, petit port sur le Frisches Haff, en vue de leur évacuation : donné trop tard, cet ordre amplifie le désastre[5].
- Formulation de la doctrine américaine des « deux cœurs » du Reich : pour ses promoteurs, le Reich a deux cœurs, un cœur politique, Berlin, un cœur économique, le bassin de la Ruhr ; sans le second, le premier est condamné par attrition[8].
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- Début de l'opération Famine : minage des ports et voies fluviales japonais par l'armée de l'air américaine.
- Prise de Mannheim par la 9e armée américaine du général Alexander Patch.
- Constitution de la division Nibelungen, à partir des effectifs des étudiants de l'école SS de Bad Tölz : cette unité est la dernière division SS constituée durant la guerre.
- Les Allemands tirent, à partir de La Haye, leur dernier missile V2 qui tombe sur Orpington, au sud-est de Londres, tuant une personne[9].
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- Message de Dwight Eisenhower à Joseph Staline fixant les objectifs des troupes franco-anglo-britanniques dans le Reich : la ville de Berlin est tout simplement ignorée par le commandant en chef américain ; Eisenhower propose une jonction sur l'Elbe[10].
- Staline accepte les principes d'une jonction sur l'Elbe
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- Entrée des troupes soviétiques en Autriche.
- Fin des combats en province de Prusse-Orientale dans la poche d'Heiligenbeil.
- Prise de Heidelberg par la 7e armée américaine.
- Prise de Francfort par la 3e armée américaine.
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- Les Soviétiques conquièrent Dantzig.
- Départ définitif de Franklin D. Roosevelt pour Palm Springs (où il meurt le ) : cette vacance du pouvoir politique à Washington laisse à George Marshall et aux militaires la conduite de la guerre jusqu'au , date de l'investiture d'Harry Truman[5].
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- Chute de Ratibor, dernière grand centre industriel encore à la disposition des Allemands après 4 heures de combat dans la ville[11]
- Échanges de télégrammes entre Britanniques et Américains : les Américains assument auprès leur allié britannique l'abandon de Berlin aux Soviétiques. Les militaires américains planifient une jonction avec les Soviétiques en Saxe et le long de l'Elbe[10].
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Bibliographie
- Ian Kershaw (trad. de l'anglais), La Fin, Allemagne, 1944-1945, Paris, Éditions du Seuil, , 665 p. (ISBN 978-2-02-080301-4).
- Jean Lopez, Berlin : Les offensives géantes de l'Armée Rouge. Vistule - Oder - Elbe (12 janvier-9 mai 1945), Paris, Economica, , 644 p. (ISBN 978-2-7178-5783-2).
Notes et références
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