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Montanel
ancienne commune française du département de la Manche De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montanel est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, peuplée de 336 habitants[Note 1], devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-James.
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Géographie
Située en Basse-Normandie et limitrophe de la Bretagne, la commune est aux confins de l'Avranchin, du Coglais et du pays de Dol. Son bourg est à 7,5 km au nord-est d'Antrain, à 9,5 km à l'ouest de Saint-James, à 10 km au sud-est de Pontorson et à 13 km au nord de Saint-Brice-en-Coglès[1].
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes capella Osmundi Asnel en 1094 et en 1134, Osmundi Aselli en 1160, Montasnel en 1398[4].
Montanel tire son nom de son emplacement sur une pente qui va s'élevant du Pont Chennevel jusqu'au Mée en passant par la chénotière[5].
Le toponyme Montanel semble être issu d'un personnage attesté au XIe siècle, Osmont Asnel.
La disparition du s au XIIe siècle, d'où Omont Anel, a pu favoriser la transformation en Au mont Anel, puis Mont Anel[6].
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Histoire
Résumé
Contexte
Le drame de 1943
Le dimanche , un Stirling I R9349 WP-'U' de la RAF revenant d'une opération sur Saint-Nazaire[8], touché à 22 h 0[9] au-dessus de Rennes[10] par la défense antiaérienne allemande, s'est écrasé à Montanel, à la Réboudinière, chez M. Jean-Marie Martin et son épouse ; selon des sources britanniques, peu fiables, dans un champ du Clos sous Bois, situé à Carnet, à un kilomètre de Saint-James ; une autre source, française, mentionne le champ de M. Louis Bossard, décédé à Sacey[11]. Des sept occupants, deux sergents britanniques de la RAF, J. McGhie et K H. Jackson ont réussi à sauter en parachute sur une zone où ils croyaient pouvoir être secourus par la Résistance locale[12]. Remis par des habitants aux gendarmes, ils sont livrés aux autorités allemandes qui les font prisonniers[13]. Leurs cinq compagnons, quatre Anglais et un Néo-Zélandais, n'ont pas survécu[14]. Le commandant allemand Arthur von Pasquali Farawall, chef du district (Kreiskommandant) d'Avranches, a donné l'ordre de leur rendre les honneurs militaires et de les faire enterrer au cimetière d'Avranches, le où leurs tombes ont été fleuries, malgré l'interdiction, pendant toute l'Occupation[15].

Les aviateurs qui appartenaient au 90e Escadron du 3e Groupe de bombardiers de la RAF[16] ; le Néo-Zélandais venait de la Royal New Zealand Air Force, étaient :
- Robert George Frederick Bryant, sergent, matricule 1334545, navigateur-bombardier ; Leonard Joseph Humphrey, vingt-six ans, sergent, matricule 1395877, mitrailleur, fils de Joseph Victor et d'Emily Humphrey, époux de Joan Dora Humphrey, habitant Erith dans le Kent[17] ;
- Edward (Teddy) Lear, vingt-deux ans, officier navigateur, matricule 126018, fils de Thomas et Beatrice Lear, époux de Lillian Margaret Lear, habitant Stockwell à Londres[17] ;
- Ronald Vivian Steven Rooke, vingt-deux ans, sergent, matricule 1376950, opérateur-radio/mitrailleur, fils de Claude Stephen et Grace Lillian Rooke, habitant Hammersmith à Londres[17] ;
- Vernon Enright Spain, vingt-neuf ans, officier pilote, matricule 413499, fils de William Henry et de Margaret Mary Spain, époux d'Olga M.-C. Spain, habitant Dunedin, Otago, Nouvelle-Zélande[18],[17].
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Politique et administration
Résumé
Contexte
Liste des maires
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[19].
Liste des maires délégués
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 336 habitants, en évolution de −10,88 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Montanel a compté jusqu'à 1 162 habitants en 1831.
Activité et manifestations
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Économie
Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (1847), de style néo-roman inaugurée en 1847. Elle abrite un ciboire (XVIIIe) classé au titre objet aux monuments historiques[24], un maître-autel, des fonts baptismaux et lutrin (XIXe), un autel secondaire et son retable (XVIIe), une verrière (XXe) du peintre-verrier Muraire, tableau de la Pentecôte (XVIIIe)[25].
- Château de la Touche-Villeberge et sa chapelle des XVIe, XVIIe – XIXe siècles.
- Manoir de la Pigacière des XVIe – XVIIe siècle.
- Moulin de la Roche-Garret sur le Tronçon.
- Bois de Blanche Lande.
- Site de la forteresse de Montaigu, à l'orée de la forêt de Blanchelande. Vestiges d'une motte féodale tronconique fossoyée, fondée vers 1130[26]. Le château est détruit en 1361 par les mercenaires d'Édouard III d'Angleterre[25]. Des ruines se voyaient encore au XIXe siècle. Les douves sont quant à elles encore visibles[27],[28].
- Ancienne forge de maréchal-ferrant du XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Brault, Montanel, commune rurale de l'Avranchin, édition l'amitié par le livre, 1977.
- Michel Coupard, Jacques Lecoq, Fabienne Richard, La Manche, lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, Passé simple, 2005. Les trois auteurs sont des journalistes locaux.
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 145.
- Eddy Florentin, Quand les Alliés bombardaient la France (1940-1945), éd. Perrin, 1997.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 304.
- Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, t. 2, Avranches, Tostain, (lire en ligne), p. 563-568.
- Errol Martyn, auteur néozélandais de For Your Tomorrow ; A record of New Zealanders who have died while serving with the RNZAF and Allied Air Services since 1915.
- Air Historical Branch, London.
- Saint-James et son canton, Association Pierre et patrimoine, 2011.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique de Montanel sur le site de l'Insee
- 90 Squadron, 3 Group, Royal Air Force Bomber Command, Avranches, Manche, France
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Notes et références
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