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Pierre Chapt de Rastignac

personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Pierre Chapt de Rastignac
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Pierre Jean Julie Chapt, marquis de Rastignac (Paris, La Bachellerie (Dordogne), ), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Faits en bref Arme, Allégeance ...

Faits en bref Fonctions, Député du Lot ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Issu de la famille Chapt de Rastignac, il est le fils de Jacques Gabriel Chapt de Rastignac (1736-1792), maréchal de camp (1788), et d'Angélique Rosalie d'Hautefort (née en 1745), dite « mademoiselle de Champien ». Il est le petit-fils d' Emmanuel Dieudonné de Hautefort (1700-1777), 5e marquis de Hautefort, seigneur de Champien, maréchal de camp, ambassadeur du Roi Louis XV près la cour d'Autriche, et de Françoise Claire d'Harcourt, l'arrière petit-fils de François d'Harcourt, deuxième duc d'Harcourt et maréchal de France[1].

Il est aussi un cousin de Louis Jacques Chapt de Rastignac, archevêque de Tours de 1723 à 1750, de Armand Anne Auguste Antonin Sicaire de Chapt de Rastignac, archidiacre et grand-vicaire d'Arles, député aux Etats-généraux de 1789, d'Antoine Chapt de Rastignac, général.

Il est le frère de[2]  :

  • Aglaé Françoise Emmanuelle Chapt de Rastignac (Paris, 12 mars 1768 - Clermont-Ferrand, 18 juin 1832), mariée en 1783 avec François Antoine, marquis de Montagnac, député du Puy de Dôme de 1816 à 1821 (1764-1825), sans descendance ;
  • Louis Armand Joseph Chapt de Rastignac (Paris, 25 octobre 1774 - 21 janvier 1844), auditeur au conseil d'Etat, sous-préfet de Villefranche de Rouergue (1811-1812), trésorier de la 1ère division des Gardes nationales (1812)[3], sans descendance ;

Un officier

Pierre Chapt de Rastignac est capitaine aux dragons de Monsieur au moment de la Révolution française. Il émigre en 1791 et sert dans l'armée des Princes.

Après le licenciement de cette armée[4], il rentre en France sous le Consulat, et est nommé par Napoléon Ier, le [4], président du collège électoral du département du Lot[5].

Entre 1811 et 1817, il fait édifier le château de Rastignac[6],[7].

Après avoir adhéré au retour des Bourbons, il est décoré par le Roi de la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le [4].

Un parlementaire

Il devient successivement président du collège électoral du département de la Charente le , et de celui du Lot les , et [4].

Le marquis de Rastignac est élu député du grand collège du Lot, le , par 113 voix sur 191 votants et 252 inscrits, puis, dans le 2e arrondissement électoral de ce département (Puy-l'Évêque). Le , il est réélu par 107 voix sur 112 votants et 141 inscrits[5].

Il siège au centre, soutenant les ministères de la Restauration.

Par une ordonnance du , le Roi Louis XVIII le fait pair de France[8]

Après la Révolution de , il se rallie au gouvernement de Louis-Philippe Ier et continue à siéger à la Chambre des pairs, la chambre haute, jusqu'à sa mort[5], survenue le dans son château de Rastignac[6].

Mariage et descendance

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Portrait de Zénaïde Chapt de Rastignac, duchesse de La Rochefoucauld, peint en 1817 par Edmée Brucy
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Récapitulatifs

Titres

Décorations

Grand'croix de Saint-Louis

Armoiries

D'azur au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or[9],[10].

Couronne de marquis[10] ;
Supports
Deux lions[10].
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Château de Rastignac
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Château de Montmirail

Notes et références

Annexes

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