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Rue des Trois-Banquets

rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue des Trois-Banquets (en occitan : carrièra dels Tres Banquets) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Faits en bref Situation, Coordonnées ...
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Situation et accès

Description

La rue des Trois-Banquets est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.

Longue de 112 mètres, d’orientation nord-sud, elle naît au carrefour de la rue Merlane. Particulièrement étroite, elle n'est large que de 4 mètres, sauf dans sa partie centrale où elle s'élargit à 9 mètres. Elle se termine en recevant la rue Croix-Baragnon, au débouché de la place Saint-Étienne.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Croix-Baragnon vers la rue Merlane. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue des Trois-Banquets rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Merlane
  2. Rue Croix-Baragnon (g)
  3. Place Saint-Étienne (d)
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Odonymie

Depuis la fin du XIIIe siècle, la rue des Trois-Banquets porte ce nom, ou bien des variations : rue des Trois-Bancs, rue des Petits-Bancs, etc. Cette appellation renvoie aux étals ou « petits bancs » (banquets en occitan) de bouchers qu'on y trouvait, aussi bien du côté de la rue Croix-Baragnon et de la place Saint-Étienne que de la rue Merlane[1],[2]. Il a également existé une rue des Banquets-Saint-Sernin (actuelle rue des Trois-Renards)[3], ainsi qu'une rue des Sept-Banquets (actuelle rue des Potiers)[4].

Entre les XIIIe et XVe siècles, la rue porta aussi le nom d'une femme, probablement propriétaire d'une maison de la rue, dame Siurane (dona ou na Siurana en occitan)[5]. En 1794, pendant la Révolution française, la rue fut aussi, quelque temps, renommée rue Bel-Âge, sans que cette appellation subsiste[1].

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Histoire

Résumé
Contexte

Moyen Âge et période moderne

Au Moyen Âge, la rue des Trois-Banquets dépend du capitoulat de Saint-Étienne. Les maisons et les immeubles de cette rue ne sont alors que des dépendances des maisons qui donnent sur les deux rues voisines, la rue Tolosane et la rue des Nobles (actuelle rue Pierre-de-Fermat). Plusieurs abattoirs de bouchers affachadou » ou afachador en occitan) sont établis dans la rue, à l'angle de rue des Affachadous (actuelle rue Merlane) et à l'angle de la place Saint-Étienne – ce sont d'ailleurs les étals ou « petits bancs » de ces bouchers qui ont donné leur nom à la rue. La rue se trouve d'ailleurs au cœur d'un quartier de bouchers, qui ont leurs commerces dans les rues voisines, rue Merlane, rue Bouquières, rue et place Mage en particulier.

Au XVIe siècle, toute la partie sud de la rue appartient à la famille Malenfant : du côté est se trouvent les dépendances de leur hôtel particulier (actuel no 2), du côté ouest des granges (emplacement des actuels no 1 et 3). Au milieu de la rue, le côté est est occupé par l'hôtel Catel (actuel no 2 bis), tandis que le côté ouest est formé de granges et de jardins qui appartiennent également à la famille Catel (emplacement des actuels no 5 et 7).

Époque contemporaine

Patrimoine et lieux d'intérêt

Hôtels particuliers

  • no  2 : hôtel de Malenfant (ou de Panat).
    L'hôtel particulier est construit probablement à la limite des XVIIe et XVIIIe siècles sur une vaste parcelle qui appartient depuis le milieu du XVIe siècle à une famille de parlementaires, les Malenfant – on retient particulièrement le nom de Pierre de Malenfant, juge-mage de Foix en 1679[6]. L'ensemble, entre cour et jardin, est disposé entre les rues des Trois-Banquets, Merlane (actuel no 7) et Pierre-de-Fermat (actuel no 5). Sur la rue des Trois-Banquets se trouve le jardin, fermé par un haut mur de clôture[7].
  • no  2 bis : hôtel de Jean Catel. Logo monument historique Classé MH (1950, façade sur cour datant du XVe siècle)[8],[9].

Immeubles

  • no  3 : immeuble.
    Cet immeuble en corondage est construit au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Sur la façade, le pan de bois est masqué par l'enduit. L'immeuble, large de trois travées, s'élève sur deux étages, séparés par des corniches en bois[13].
  • no  9 : immeuble (quatrième quart du XVIIIe siècle)[14].
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Personnalité

Notes et références

Voir aussi

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