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Nomenclature des cyclones tropicaux
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La nomenclature des cyclones tropicaux désigne les noms que prennent les différentes phases dans la vie des cyclones tropicaux. Cet article traite également des termes associés aux cyclones subtropicaux et extratropicaux qui peuvent être à l'origine ou à la dissipation des cyclones tropicaux. Finalement, il liste des noms de tempêtes de certaines saisons cycloniques.

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Phases de vie
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Onde tropicale

Une onde tropicale est une courbe dans l’écoulement normalement droit de l’air de surface sous les tropiques, sous la forme d'un creux barométrique[1]. Lorsqu'elle est accompagnée d’averses et d’orages, on parle plutôt de perturbation tropicale.
Les ondes tropicales prennent naissance dans la zone de convergence intertropicale (ZCIT), une ceinture de basses pressions encerclant la Terre à proximité de l'équateur. Elles se déplacent sous l'influence des vents alizés, vers l'ouest. Une onde tropicale qui se déplace trop rapidement ne peut produire la circulation cyclonique nécessaire à la production de tempêtes tropicales. Toutefois, une telle onde tropicale génère souvent des vents de tempête tropicale sur son sillage.
Océan Atlantique
Dans l'océan Atlantique, une onde tropicale typique apparaît en Afrique de l'Ouest, et se déplace vers l'ouest. Environ 60 % des cyclones tropicaux du bassin de l'Atlantique proviennent d'ondes tropicales. Il arrive également que des cyclones tropicaux dégénèrent en ondes tropicales.
Est de l'océan Pacifique
La plupart des ondes tropicales de l'est de l'océan Pacifique sont des ondes tropicales de l'océan Atlantique qui ont migré à travers l'Amérique centrale.
Perturbation tropicale
Une perturbation tropicale est un système météorologique ayant les caractéristiques suivantes[1] :
- présence de nuages convectifs plus ou moins organisés ;
- couvre une grande superficie, en général de 200 à 600 Km de diamètre ;
- présence d'une zone de basses pressions peu marquée ;
- absence de fronts météorologiques ;
- apparence d'une circulation cyclonique des vents de surface ;
- durée d'un jour (24 heures) ou plus.
Une perturbation tropicale dont les vents de surface suivent une circulation cyclonique détectable est appelée dépression tropicale.
Dépression tropicale
Une dépression tropicale est une perturbation tropicale qui possède les caractéristiques suivantes :
- La présence d'une dépression, distinguable sur la carte des isobares par un cercle fermé ;
- Des vents de surface tournent cycloniquement (sens anti-horaire dans l'hémisphère Nord, sens horaire dans l'hémisphère Sud) autour du centre dépressionnaire ;
- Le maximum de la vitesse moyenne des vents soutenus pendant une minute est au maximum de 17 mètres par seconde (voir tableau).
Une dépression tropicale dont la vitesse des vents soutenus dépasse 17 mètres par seconde est désignée sous le nom de tempête tropicale.
Tempête tropicale
Une tempête tropicale est une dépression tropicale qui possède les caractéristiques suivantes :
- le maximum de la vitesse moyenne des vents soutenus pendant une minute est supérieur à 17 mètres par seconde et inférieur à 33 mètres par seconde (voir tableau) ;
- près des côtes, elle peut être accompagnée d'une onde de tempête jusqu'à 1,2 mètre (localement, cet effet peut être accentué par l'hydrographie des lieux et les fluctuations des marées).
Si une tempête tropicale vient à accumuler suffisamment d'énergie, elle pourra générer des vents soutenus de plus de 33 m/s et sera considérée comme un cyclone tropical. On pourra alors observer, la plupart du temps, une zone dégagée au centre du cyclone, l'œil. Dépendamment du bassin cyclonique où elle est placée, on lui assignera le nom d'ouragan, de typhon, ou de cyclone.
Cyclone tropical

Un cyclone tropical est l'évolution d'une tempête tropicale et possède les caractéristiques suivantes :
- Le maximum de la vitesse moyenne des vents soutenus pendant une minute est supérieur à 33 mètres par seconde ;
- Près des côtes, on observe une onde de tempête d'au moins 1,2 mètre (localement, cet effet peut être accentué par l'hydrographie des lieux et les fluctuations des marées).
Diverses dénominations sont données aux cyclones tropicaux, selon le bassin cyclonique où ils sévissent :
- Ouragan : océan Atlantique Nord et océan Pacifique Nord à l'est de la ligne de changement de date ;
- Typhon : océan Pacifique Nord à l'ouest de la ligne de changement de date ;
- Cyclone tropical violent : océan Pacifique Sud à l'ouest de 160°E et océan Indien Sud à l'est de 90°E ;
- Tempête cyclonique violente : océan Indien Nord ;
- Cyclone tropical : océan Indien Sud à l'ouest de 90°E et océan Pacifique Sud à l'est de 160°E ;
- Cyclone : océan Atlantique Sud (formulation officieuse).
Ou selon les pays et cultures :
- Bagyo : Philippines ;
- Taino : Haïti ;
- Le terme Willy-willy, souvent retrouvé dans la littérature comme un terme local en Australie, est erroné car il désigne en fait un tourbillon de poussière[2],[3],[4]
La force des cyclones est classée par l'échelle de Saffir-Simpson allant de 1 à 5[5] :
- Définitions selon le Service météorologique du Canada[6] le National Weather Service américain[7]
- Onde de tempête : rehaussement du niveau de la mer dû aux vents et à la pression du cyclone. Elle s'ajoute au niveau de la marée régulière le long des côtes lorsqu'un tel système s'en approche.
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Classification selon le bassin
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Voici la nomenclature plus spécifique utilisée par chacun des Centres météorologiques régionaux spécialisés chargés par l'Organisation météorologique mondiale de surveiller et nommer les systèmes tropicaux. À noter que les organismes américains comme le National Hurricane Center, le Central Pacific Hurricane Center et le Joint Typhoon Warning Center, utilisent les vents soutenus sur une minute pour effectuer leur évaluation alors que les autres centres utilisent les vents soutenus sur dix minutes, sauf le Service météorologique indien qui utilise 3 minutes..
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Autres définitions
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Principale région de développement
On nomme la « principale région de développement » (en anglais : MDR) la zone d'eau chaude des océans qui présente les conditions optimales requises pour le développement des cyclones tropicaux, généralement entre les latitudes de 8 à 20° de part et d'autre de l'Équateur. On y retrouve une forte humidité, des vents légers et une température de surface de la mer élevée[10].
Dans l'océan Atlantique, elle s'étend de la côte ouest de l'Afrique du Nord aux Petites Antilles, là où environ 79 % de tous les ouragans majeurs se développent à partir des ondes d'est africaines[11]. Certains incluent également la mer des Caraïbes ce qui permet de retrouver la zone de développement de 71 % de l'activité totale tropicale, allant de dépression tropicale à ouragan[12].
Ouragan majeur
« Ouragan majeur » est le terme utilisé par le National Hurricane Center pour désigner les ouragans de catégorie 3 et au-dessus sur l'échelle de Saffir-Simpson, c’est-à-dire ceux dont les vents soutenus dépassent les 178 km/h (111 mph, 96 kt ou 50 m/s)[5].
Ouragan capverdien
Un ouragan capverdien est un ouragan dont on peut retracer l'origine à proximité des îles du Cap-Vert (1000 km à la ronde), près de l'Afrique de l'Ouest, et qui devient ouragan au-dessus de l'océan Atlantique.
Tempête subtropicale
Une tempête subtropicale est un système de basses pressions se développant à mi-chemin entre les tropiques et les latitudes moyennes, et qui possède certaines caractéristiques des tempêtes tropicales. Si les conditions se présentent, une tempête subtropicale peut devenir tropicale.
Tempête extratropicale
Une tempête extratropicale ou cyclone extratropical est une dépression des latitudes moyennes dont la source principale d'énergie est dans les différences de pression atmosphérique. Le cisaillement vertical des vents y est significatif et la répartition de la chaleur et de l'humidité est très asymétrique par rapport au centre du système.
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Listes de noms des cyclones tropicaux par bassin
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Historique
Le fait de donner un prénom aux cyclones tropicaux remonte à plus de deux siècles (XVIIIe). Cela répond à un besoin de différencier chaque événement des précédents. Ainsi les Espagnols donnaient au cyclone le nom du saint patron du jour. Ainsi les ouragans ayant frappé Porto Rico le , puis à la même date en 1928, s'appellent tous les deux San Felipe[13]. Celui de 1928 avait frappé la veille la Guadeloupe et reste appelé le « Grand Cyclone » de 1928 à cet endroit.
La première utilisation de noms de personnes donnés à ces système fut faite par Clement Lindley Wragge, un météorologiste australien du début du XXe siècle. Il prenait des prénoms de femmes, des noms de politiciens qu'il n'aimait pas, des noms historiques et de la mythologie[14],[15].
L'armée américaine, du début du XXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, avait l'habitude d'utiliser l'alphabet phonétique des transmissions militaires avec l'année. De leur côté, les météorologistes de l'American Air Force (précurseur de la US Air Force) et de la US Navy du théâtre Pacifique, pendant la Seconde guerre mondiale, donnaient des prénoms féminins aux cyclones tropicaux, généralement celui de leur femme ou de leur petite amie[14]. En 1950, le système d'alphabet phonétique (Able-Baker-Charlie-Dog, etc.) fut officialisé dans l'Atlantique nord par le service météorologie américain (National Weather Service). En 1953, la liste répétitive fut remplacée par une autre liste utilisant exclusivement des prénoms féminins et en 1954, la liste précédente fut reprise mais il fut décidé de changer de liste chaque année[14].
Depuis 1979, à la suite des critiques des mouvements féministes, les ouragans sont baptisés avec des prénoms alternativement masculins et féminins (en anglais, espagnol et français) dans le bassin atlantique[14]. Un principe de cycles fut aussi établi. Basé sur 6 ans et six listes, les années paires débutent par un prénom masculin et impaires un prénom féminin. Ainsi la liste de 2000 est la même que celle de 1994 ; la liste de 2001 reprend celles de 1989 et 1995. Les six listes prévoient 21 prénoms courants de A à W mais sans Q ni U, plutôt pauvres en prénoms. Ensuite, il est prévu d'utiliser les lettres grecques. En 2005, année de record avec 27 systèmes nommés, 3 dépressions tropicales et une tempête tropicale non nommée, la liste fut totalement utilisée jusqu'à Wilma, puis jusqu'à la lettre grecque Zeta.
Comme les cyclones tropicaux ne se limitent pas au bassin Atlantique, des listes similaires sont confectionnées pour les différents secteurs des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Dans le bassin de l'océan Atlantique, le National Hurricane Center (NHC) de Miami est officiellement chargé de nommer les cyclones. Le bassin de l'océan Pacifique est divisé en plusieurs secteurs vu son étendue. Le NHC de Miami nomme ceux de la portion est, le Central Pacific Hurricane Center de Honolulu baptise ceux du centre-nord, le centre japonais ceux du nord-ouest mais l'Administration des services atmosphériques, géophysiques et astronomiques des Philippines dispose de ses propres listes de noms. Finalement, les cyclones tropicaux du sud-ouest du Pacifique reviennent au Bureau of Meteorology (BOM) australien et aux centres météorologiques des Fidji et de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La dénomination dans l'océan Indien revient au BOM, au service météorologique indien et au centre météorologique de l'Île Maurice, selon le secteur. Dans les secteurs nord, sous-continent indien et Arabie, les cyclones n'étaient pas nommés avant 2006 alors que ceux dans le sud-ouest ont des noms depuis la saison 1960/61[14].
Les noms restent des prénoms dans l'Atlantique nord et le Pacifique nord-est, mais ailleurs les différents pays soumettent des noms de fleurs, d'oiseaux, etc., pas nécessairement dans un ordre alphabétique, à l'OMM[14],[16]. Lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimés des listes et remplacés afin de ne pas choquer la population en lui rappelant de trop mauvais souvenirs. Ainsi, dans la liste 2004, Matthew a remplacé le nom de Mitch car l'Ouragan Mitch tua environ 18 000 personnes dans l'Amérique centrale en 1998.
Normalement, lorsqu'un système tropical passe d'un bassin océanique à un autre, son nom change pour suivre la nomenclature dans le nouveau bassin. Jusqu'en 1996, le National Hurricane Centre appliquait cette règle pour les systèmes passant de l'Atlantique au Pacifique par l'Amérique centrale, un phénomène rare. Le dernier duo dans ce cas fut l'ouragan Cesar-Douglas de 1996[17]. Depuis ce temps, le nom est conservé et l'ouragan Otto de 2016 est le premier système tropical à conserver le même nom en passant d'un bassin à l'autre. En 2010, la tempête tropicale Hermine débuta comme une onde tropicale sur la côte Pacifique mais ne reçut un nom qu'après être passé dans le golfe du Mexique[17].
Atlantique
Nord

Depuis 1979, les cyclones tropicaux sont baptisés avec des prénoms alternativement masculins et féminins en anglais, espagnol et français. Un principe de cycles fut aussi établi, basé sur six ans et six listes : les années paires débutent par un prénom masculin, les impaires par un prénom féminin. Ainsi la liste de 2000 est la même que celle de 1994 ; la liste de 2001 reprend celles de 1989 et 1995. Lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimés de la liste et remplacés afin de ne pas choquer la population en lui rappelant de trop mauvais souvenirs.
Les six listes prévoient 21 prénoms courants de A à W mais sans Q ni U, plutôt pauvres en prénoms. Ensuite, il est prévu d'utiliser les lettres grecques. En 2005, année de record avec 27 cyclones, la liste fut totalement utilisée jusqu'à Wilma, puis jusqu'à la lettre grecque Zêta.
Jusqu'en 2020, lorsque la liste annuelle était épuisée, le National Hurricane Center des États-Unis utilisait les lettres de l'alphabet grec pour les systèmes après W. Cela a porté à confusion dans certaines langues du bassin Atlantique et, à sa réunion du printemps 2021, le comité sur les ouragans de l'Organisation météorologique mondiale décida de créer une liste complémentaire de noms par ordre alphabétique pour toutes les lettres de l'alphabet (à l'exclusion des lettres Q, U, X, Y et Z peu usitées)[19].
Sud
Les cyclones tropicaux sont très rares au sud de l'Équateur dans l'océan Atlantique. Il n'y a donc pas de liste prévue pour les nommer. Quand un ouragan s'y est produit en 2004, il prit le nom de cyclone Catarina selon l'endroit où il toucha terre, soit l'État de Santa Catarina au Brésil. Quelques météorologistes l'ont cependant appelé ouragan Aldonça en utilisant le même principe que dans l'Atlantique nord, soit par un nom débutant en A.
Pacifique nord
À l'est de 140 ouest

Les noms des cyclones tropicaux dans ce secteur de l'océan Pacifique suivent une règle identique à celle dans le nord de l'océan Atlantique mais avec sa propre liste. Les premières listes de noms furent introduites un an avant celles dans l'Atlantique, soit en 1978. Il y a six listes qui sont utilisées en rotation mais seulement deux listes contiennent des noms avec X, Y et Z, ce qui fait que la portion avec ces noms est répétée tous les deux ans. Ce n'est qu'à partir de 1985 que des noms commençant par X, Y et Z furent ajoutés alors que le nombre d'ouragans pourraient dépasser la longueur des listes originales. En 1978, la liste IV est utilisée, puis il y a rotation à la liste I.
Les noms d'ouragans peuvent être retirés de la liste par suite de dommages exceptionnels mais cela se produit rarement puisque la trajectoire des systèmes dans le nord-est de l'océan Pacifique est le plus souvent au-dessus de la mer. Les derniers à avoir été retirés sont Patricia en 2015 et Manuel en 2013 alors que le précédent était Kenna en 2002. Comme pour le nord de l'océan Atlantique, l'alphabet grec (Alpha, Beta, etc.) sera utilisé si plus de 24 tempêtes se produisaient.
Jusqu'en 2020, lorsque la liste annuelle était épuisée, le National Hurricane Center des États-Unis utilisait les lettres de l'alphabet grec après pour les systèmes après W. Cela a porté à confusion dans certaines langues du bassin Pacifique nord-est et à sa réunion du printemps 2021, le comité sur les ouragans de l'Organisation météorologique mondiale décida de créer une liste complémentaire de noms par ordre alphabétique pour toutes les lettres de l'alphabet[19].
Centre-nord (Ligne de changement de date à 140 ouest)
Dans le centre-nord de l'océan Pacifique, les cyclones tropicaux sont nommés par le Central Pacific Hurricane Center américain, situé à Honolulu, Hawaii. Les quatre listes vont selon l'ordre de l'alphabet hawaiien. Les noms sont utilisés l'un après l'autre jusqu'à épuisement de la liste courante puis la liste suivante est utilisée. Par exemple, le dernier cyclone de 2006 fut Ioke, retiré à cause de ses effets et sera remplacé par Iopa, et le premier de 2007 sera Kika. Ainsi les listes ne sont pas annuelles.
Nord-ouest

Les cyclones dans le nord-ouest de l'océan Pacifique sont nommées par le centre des typhons de Tokyo de l'agence météorologique du Japon. Ils sont tirés des listes créées selon les recommandations des membres du comité sur les typhons de l'Organisation météorologique mondiale. Ces quatorze nations ou territoires, qui se trouvent dans le bassin du nord-ouest de l'océan Pacifique, ont soumis chacun dix noms qui ne sont pas nécessairement des prénoms et ni par ordre alphabétique. Les noms sont utilisés séquentiellement selon l'ordre alphabétique du nom du pays soumissionnaire dans la langue anglaise et non dans celui des noms eux-mêmes. Ainsi Tenbin est suivi de Bolaven car Japon est suivi de Laos.
Philippines
L'Administration des services atmosphériques, géophysiques et astronomiques des Philippines[23](PAGASA) utilise ses propres listes pour nommer les dépressions, tempêtes et cyclones tropicaux à l'intérieur de sa zone de responsabilité. Ces noms sont utilisés en parallèle avec ceux du comité de l'OMM mentionné précédemment. Il y a quatre listes utilisées en rotation annuelle. Si le nombre de typhons à se produire est supérieur au nombre de noms sur la liste pour une année, les noms suivants sont pris d'une liste auxiliaire. L'ordre d'utilisation a recommencé à la liste I en 2005.
Océan Indien
Nord

Les noms seront utilisés séquentiellement sans répétition. Voici la liste actuelle :
Sud-ouest

Le centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion donne les noms aux cyclones qui se forment ou entrent dans l'océan Indien à l'ouest des 90 degrés Est et au sud de l'Équateur. Sur cette zone, les systèmes tropicaux sont baptisés à partir du stade de Tempête Tropicale Modérée (T.T.M. avec un vent maxi à 10 mètres sur 10 minutes > 33 kt - Coup de vent, 8 Beaufort)[24]. Jusqu'en 2013, les cyclones qui provenaient de la zone australienne recevaient un nouveau nom en entrant dans ce secteur. Depuis la saison 2013-2014, les systèmes tropicaux déjà baptisés dans la zone voisine, gardent ce nom au passage du 90 Est[24].
Les listes de noms sont alphabétiques et faites de prénoms de façon similaire à celle de l'Atlantique nord et du Pacific Est mais la période de validité n'est pas annuelle à cause de la saison australe des cyclones tropicaux[24]. Elle va donc du 1er juillet d'une année au de l'année suivante. Les listes sont refaites après quelques années et ne sont pas cycliques comme celles précitées[24]. Jusqu'à la saison 1999-2000, les prénoms étaient tous féminins, depuis ils sont mixtes
La sélection des prénoms dans les années 1980-90 se faisait à tour de rôle pour plusieurs années par un des pays du bassin. Depuis la saison 2000-2001, les prénoms sont issus des différents pays membres du Comité des Cyclones Tropicaux du Sud-Ouest de l'Océan Indien, qui comprend 15 pays membres, lors de la réunion à tous les deux ans du Comité[24]. Depuis 2016, la liste se répète à chaque trois ans, seuls les noms utilisés au cours d'une année sont changés quand la même liste revient[25].
Australie

Le Bureau of Meteorology australien (BOM) donnait des noms différents selon la côte où ils se produisaient jusqu'à la saison 2007-2008. Depuis le début de la saison 2008-2009, il n'y a plus qu'une liste pour les trois zones de responsabilité du BOM. La liste est forme de 104 noms qui alternent entre des noms masculins et féminins. Les noms sont utilisés séquentiellement dans la liste, quelles que soient la côte et l'année.
Les cyclones provenant de la zone de responsabilité d'autres centres régionaux de prévision des cyclones tropicaux de l'OMM, comme Fidji, gardent le nom donné par ce centre quand ils entrent dans la région australienne. Afin de ne pas avoir deux cyclones ayant des noms rapprochés (comme June et Jane), le BOM peut sauter un nom dans la liste pour nommer le second. Les cyclones qui passent d'une côte à l'autre gardent leur nom même s'ils perdent temporairement leur cohésion en passant sur terre. Finalement, le nom des cyclones ayant causé des dommages hors de l'ordinaire seront retirés et leur position dans la liste sera prise par un nouveau nom de même genre. Lorsqu'un cyclone cause des dégâts importants et des pertes en vies, son nom est définitivement retiré des listes. Un nom du même sexe et de la même première lettre est soumis pour approbation et remplace ensuite le nom retiré[27].
Anika | Alfred | Alessia | Anthony | Ann |
Billy | Bianca | Bruce | Blanche | Blake |
Charlotte | Courtney | Catherine | Caleb | Claudia |
Darian | Dianne | Dylan | Dara | Declan |
Ellie | Errol | Edna | Ernie | Esther |
Freddy | Fina | Fletcher | Frances | Ferdinand |
Gemm | Grant | Gillian | Greg | Gretel |
Herman | Hayley | Hadi | Hilda | Heath |
Isabella | Iggy | Ivana | Irving | Imogen |
Julian | Jenna | Jack | Joyce | Joshua |
Kima | Koji | Kate | Kelvin | Kimi |
Lincoln | Luana | Laszlo | Linda | Lucas |
Merryn | Mitchell | Mingzhu | Marco | Marian |
Neville | Narelle | Nathan | Nora | Niran |
Olga | Oran | Oriana | Owen | Odette |
Paul | Peta | Quang | Penny | Paddy |
Robyn | Riordan | Raquel | Riley | Ruby |
Sean | Sandra | Stan | Savannah | Stafford |
Taliah | Tim | Tatiana | Trung | Tiffany |
Vince | Victoria | Uriah | Verity | Vernon |
Zelia | Zane | Yvette | Wallace |
Pacifique sud

Fidji
Les noms choisis pour les cyclones tropicaux de l'océan Pacifique passant dans le secteur des Îles Fidji (du 160°E à 120°O au sud de l'Équateur) se retrouvent sur quatre listes utilisées en rotation (A, B, C et D). Les noms dans une liste sont utilisés séquentiellement de A à Z, ce qui peut s'étendre sur plusieurs années, avant de passer à la suivante. Une liste E est utilisée pour le remplacement de noms retirés.
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pour les cyclones de l'océan Pacifique passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée (du 140°E au 160°E, au nord du 10°S), la liste A est utilisée séquentiellement depuis 2005. On recommence au début de la liste chaque année mais si le nombre de cyclones dépasse le nombre de noms de cette liste, on passe à la liste B par souci de suivre l'ordre alphabétique.
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Notes et références
Voir aussi
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