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Verneuil-sur-Avre

ancienne commune française du département de l'Eure De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Verneuil-sur-Avre est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Le , la commune fusionne avec Francheville pour donner la commune nouvelle de Verneuil d'Avre et d'Iton. Verneuil-sur-Avre se situe dans le Pays d'accueil touristique d'Avre, d'Eure et d'Iton, comprenant 88 communes.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

  • L'Avre passe à proximité de la ville de Verneuil (au sud de la RN 12). Depuis 1893, huit de ses sources situées à Rueil-la-Gadelière et Verneuil-sur-Avre sont captées pour alimenter en eau potable, grâce à un aqueduc, les 8e, 9e, 16e et 17e arrondissements de Paris à partir du réservoir de Saint-Cloud.
  • L'Iton, autre affluent de l'Eure et donc sous-affluent de la Seine, remplit les fossés de la ville de Verneuil-sur-Avre. Lors de la fondation de la ville,Henri Ier Beauclerc fait détourner une partie de cette rivière pour alimenter la nouvelle ville en eau grâce à un bras forcé partant du Becquet à Bourth. À l'époque, Verneuil est située sur le territoire du duché de Normandie et l'Avre, qui coule à proximité, marque la frontière avec le territoire du royaume de France, zone ennemie.
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Toponymie

Sous l'Ancien Régime, la ville s'appelait Verneuil-au-Perche ou simplement Verneuil. Elle est devenue commune et chef-lieu de canton sous le nom de Verneuil, nom encore fréquemment employé dans le langage courant. L'actuelle dénomination Verneuil-sur-Avre semble s'être mise en place au milieu du XIXe siècle : la forme Verneuil-sur-l'Avre est attestée en 1835[1] ; Verneuil-sur-Avre est attestée sous ce nom en 1857[Note 1] ; la forme Verneuil est la plus couramment utilisée, notamment dans les ouvrages de référence[2] ; la forme actuelle a été officialisée à une date inconnue.

L'origine du nom de Verneuil remonte à verno signifiant « aulne » suivi du suffixe gaulois -ialo signifiant « champ, clairière » ; la forme primitive serait donc *Vernoialos, « la clairière des aulnes »[3].

L'Avre est une rivière qui passe à proximité de Verneuil et prend sa source dans le Perche. Elle sert de frontière naturelle entre les régions Normandie et Centre-Val de Loire. L'Avre est un affluent en rive gauche de l'Eure, donc un sous-affluent de la Seine.

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Histoire

Résumé
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Moyen Âge

Verneuil-sur-Avre est fondée en 1120 par Henri Ier Beauclerc[4], troisième fils de Guillaume le Conquérant, après la révolte des nobles de 1118-1120[5]. Certains des principaux révoltés sont Richer de l'Aigle, Robert du Neubourg et Eustache, comte de Breteuil, tous possessionnés dans les alentours. Henri Ier, une fois ces révoltés soumis, crée donc trois bourgs fortifiés à Verneuil-sur-Avre pour contrôler la région[6].

Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui, en 1193, met le siège devant la place[7].

Dans le cadre de la reconquête de la Normandie par Philippe Auguste, la ville fait sa reddition, après celle de Rouen intervenue le , et celle d'Arques[8].

Quartier Saint-Martin

Le quartier Saint-Martin, situé au sud de l'Avre, dépendait des seigneurs du Thymerais. Ce face-à-face a donné lieu à de nombreuses confrontations entre les deux partis :

Révolution française

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Cénotaphe de Frotté par David d'Angers dans l'église de la Madeleine à Verneuil-sur-Avre.
  • Verneuil est chef-lieu de district de 1790 à 1801. L'église de la Madeleine est transformée en temple de la Raison (il en subsiste quelques traces sur la façade, à droite du porche, et la statue de la déesse est conservée à la mairie). En 1844, Gauville est rattachée à Verneuil.
  • Le chef Chouan Frotté y est fait prisonnier et fusillé alors qu'ayant accepté les conditions de Bonaparte et bénéficiant d'un sauf-conduit, il était en négociation avec le général Guidal.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht y installe un camp de prisonniers militaires, dit camp de l'École des Roches. Un grand nombre de soldats français victimes de la débâcle de 1940 y transitent avant d'être transférés dans des camps notamment autrichiens. 2 000 soldats canadiens capturés le lors de l'opération Jubilee (tentative de débarquement à Dieppe) y sont également détenus, du au , avant d'être transférés en Allemagne.

Dans la nuit du au , l'un des 504 avions de la Royal Air Force partis bombarder Milan, le Halifax JD125 code KN-A du 77th Squadron, est abattu par le chasseur Focke-Wulf 190 piloté par l'Allemand Detlef Grossfuss du 2./JG2. Aucun des sept membres de l'équipage (six Britanniques et un Canadien) n'y survit. Seuls six corps sont retrouvés, ceux des sergents Griffiths, Gray et Bacon, les trois autres (parmi lesquels le pilote Clinch, les aviateurs Hoyne, Gallantree ou le Canadien Donald Dufton) n'ayant pu être identifiés, ce qui explique la présence de six stèles dont trois anonymes au cimetière communal.

Le , cinq FFI du réseau « Quand Même », (André Chasles, Jacques et Bernard Girard, Jean Pothin et Marius Bazille) sont fusillés par les Allemands en compagnie du parachutiste commando canadien Hector Sylvestre qui avait rallié la Résistance. Celui-ci appartenait à la compagnie A du 1er bataillon parachutiste canadien (3e brigade parachutée, 6e division aéroportée). Cinq jours plus tard, le , la ville de Verneuil est libérée par les Américains de la 28e division d'infanterie et de la 2e division blindée. Les corps des six suppliciés reposent toujours au cimetière communal où ils ont été transportés après la Libération, un rond-point porte le nom de Donald Dufton et une rue celui d'Hector Sylvestre.

Le , Verneuil-sur-Avre et Francheville fusionnent pour former la commune de Verneuil d'Avre et d'Iton.

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Administration et vie publique

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

Résumé
Contexte

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 6 680 habitants, en évolution de +4,85 % par rapport à 2009 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 2804 3754 1704 3764 1783 9003 9564 0473 904
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 9063 7144 2593 8963 7553 9884 2004 2704 330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4034 4464 5464 6324 6624 7374 6915 1145 357
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
5 5516 0126 4996 6986 4466 6196 6556 2056 680
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

En 2007, la répartition de la population de la commune par tranches d'âge est la suivante :

  • 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 22,8 %) ;
  • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 16,2 %, 15 à 29 ans = 17,8 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 29,9 %).
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Économie

Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

(Par ordre chronologique de date de naissance)

Héraldique

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Enseignement

Notes et références

Voir aussi

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